Études sur la philosophie dans le moyen-âge, Volumen 3

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Joubert, 1842

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Página 280 - Nous voyons le soleil, les étoiles et une infinité d'objets hors de nous ; et il n'est pas vraisemblable que l'âme sorte du corps et qu'elle aille, pour ainsi dire, se promener dans les cieux pour y contempler tous ces objets.
Página 113 - D'une autre part, l'unité sans pluralité n'est pas plus réelle que la pluralité sans unité n'est vraie. Une unité absolue qui ne sort pas d'elle-même ou ne projette qu'une ombre , a beau accabler de sa grandeur et ravir de son charme mystérieux, elle n'éclaire point l'esprit, et elle est hautement contredite par celles de nos facultés qui sont en rapport avec ce monde et nous attestent sa réalité, et par toutes nos facultés actives et morales, qui seraient une dérision et accuseraient...
Página 53 - antequam in intellectu possibili habeat esse objective, « sive in re, sive in fantasmate, sive habeat esse certum, * sive deductuin per rationem, et si sic non per aliquod « lumen, sic per se fit talis natura ex se, cui non repug...
Página 284 - Ce que j'entends par les êtres représentatifs, en tant que je les combats comme des entités superflues , ne sont que ceux que l'on s'imagine être réellement distingués des idées prises pour des perceptions. Car je n'ai garde de combattre toutes sortes d'êtres ou de modalités représentatives : puisque je soutiens qu'il est clair, à quiconque fait réflexion sur ce qui se passe dans son esprit, que toutes nos perceptions sont des modalités essentiellement représentatives.
Página 56 - Le cartésianisme a mis la dernière main à l'œuvre ; personne parmi les bons philosophes ne doute plus que les sceptiques n'aient raison de soutenir que les qualités des corps qui frappent nos sens ne sont que des apparences. Chacun de nous peut bien dire, je sens de la chaleur à la présence du feu, mais non pas, je sais que le feu est tel en lui-même qu'il me paraît. Voilà quel était le style des anciens pyrrhoniens. Aujourd'hui la nouvelle philosophie tient un langage plus positif : la...
Página 19 - L'attribut, disent-ils; ne diffère point de la substance à laquelle il convient ; donc partout où est le même attribut, là aussi se trouve la même substance ; et, par conséquent, puisque le même attribut se trouve dans toutes les substances, elles ne sont qu'une substance.
Página 113 - ... un piège. Un Dieu sans monde est tout aussi faux qu'un monde sans Dieu ; une cause sans effets qui la manifestent, ou une série indéfinie d'effets sans une cause première ; une substance qui ne se développerait jamais, ou un riche développement de phénomènes sans une substance qui...
Página 247 - de anima intellectiva quœ tota est in toto et tota in « qualibet parte potest demonstratione probari quod ab « aliquo efficiente causatur, quia non potest demonstrari « quod talis anima sit in nobis sicut dictum est in primo « quolibeto. Ex istis sequitur quod non potest demons« trative probari quod Deus sit causa immediata alicujus
Página 23 - Spinosa veut prouver qu'il n'ya qu'une seule substance, il est essentiel qu'il donne une idée exacte de la chose qu'il fait signifier à ce mot : autrement tout ce qu'il dira de la substance n'en regardera que le nom, et'ne répandra aucun jour sur la nature de la chose.
Página 9 - Les remontrances de la Sorbonne,sur lesquelles le même parlement donna un arrêt contre les chimistes, l'an 1629, portaient qu'on ne pouvait choquer les principes de la philosophie d'Aristote, sans choquer ceux de la théologie scolastique reçue dans l'église.

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