Éloge de Montaigne1812 |
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... au lieu de me consoler me redoublent le regret de sa perte . Nous estions à moitié de tout , me semble que je luy desrobe sa part ( 1 ) ! Privé du confident de ses pensées , du frère de son choix , Montaigne se trouva solitaire ; et la ...
... au lieu de me consoler me redoublent le regret de sa perte . Nous estions à moitié de tout , me semble que je luy desrobe sa part ( 1 ) ! Privé du confident de ses pensées , du frère de son choix , Montaigne se trouva solitaire ; et la ...
Expressions et termes fréquents
admire aime âme Apologie de Socrate assez auteur barbare Boëtie Brennus caractère Catherine de Médicis Charles IX charme château de Montaigne choses Cicéron cœur d'autres Dieu dire discours dit-il donne doute écrits écrivains esprit eût faiblesse folies François Ier génie gloire goût Henri Henri III heureux hommes humain Ibid idées imagination j'ai jamais juger l'antiquité l'auteur des Essais l'esprit l'homme langage langue latin lettres livre lois longtems lui-même Mademoiselle de Gournay ment mérite MICHEL DE MONTAIGNE mieux mœurs monde Montaigne n'avait morale mort nature opinions ouvrage parcequ'il parceque parle Pascal passions patrie pédantisme pensée père peuple peut-être philosophie plaisir plaisirs Plutarque poëtes Port-Royal premier pyrrhonisme quelquefois Rabelais raison religion ridicule Romain Rome Rousseau s'il sage sagesse Scaliger science Sebon seizième siècle semble sentir seul Socrate souvent style sublime systême taigne talent teur tion traits trouve vélin vérité vertu vertueux veut Virgile voilà Voltaire vrai
Fréquemment cités
Page 4 - Tout est bien , sortant des mains de l'Auteur des choses, tout dégénère entre les mains de l'homme.
Page 13 - Les abeilles pillotent deçà delà les fleurs ; mais elles en font après le miel, qui est tout leur; ce n'est plus thym, ni marjolaine...
Page 201 - ... que tout ne l'est pas , parce qu'il ne veut rien assurer. C'est dans ce doute qui doute de soi et dans cette ignorance qui s'ignore...
Page 69 - Ce que la crainte m'a faict une fois vouloir, je suis tenu de le vouloir encore sans crainte...
Page 140 - Ny elles, ny mes allégations ne servent pas tousjours simplement d'exemple, d'authorité ou d'ornement. Je ne les regarde pas seulement par l'usage que j'en tire. Elles portent souvent, hors de mon propos, la semence d'une matière plus riche et plus hardie, et sonnent à gauche un ton plus délicat, et pour moy qui n'en veux exprimer d'avantage, et pour ceux qui rencontreront mon air.
Page 19 - ... qui regarde encore, en rendant l'âme, son ennemi d'une vue ferme et dédaigneuse; est battu, non pas de nous, mais de la fortune; est tué, sans être vaincu?
Page 144 - ... petit nombre de maladies aiguës, où l'agitation causée par des mouvements convulsifs semble indiquer les souffrances du malade, dans toutes les autres on meurt tranquillement, doucement et sans douleurs : et même ces terribles agonies effraient plus les spectateurs qu'elles ne tourmentent le malade ; car combien n'en at-on pas vu qui, après avoir été à cette dernière extrémité...
Page 42 - Je suis de l'avis de Montaigne, mon père nourricier : il me semble que nous ne pouvons jamais être assez méprisés selon notre mérite.
Page 128 - Il va trouble et chancelant, d'une yvresse naturelle. Je le prens en ce point, comme il est, en l'instant que je m'amuse à luy.
Page 180 - C'est une nation, diroy je à Platon, en laquelle il n'ya aucune espèce de trafique; nulle cognoissance de lettres; nulle science de nombres; nul nom de magistrat...