Éloge de Boileau-Despréaux, envoyé en l'an 13, au concours du Prix d'eloquence proposé par l'Institut national, et qui a obtenu la lere. mention honorableChez P. Plisson, imprimeur de la Préfec [etc.] an XIII., 1805 - 35 pages |
À l'intérieur du livre
Résultats 1-5 sur 16
Page 30
... vertu . L'esprit satyrique décèle quelquefois une se- crette envic ; Boileau qui étoit l'effroi des mau- vais auteurs fut inacessible à des sentimens si si bas . Louis XIV lui demandoit un jour à quel écrivain il croyoit le plus de ...
... vertu . L'esprit satyrique décèle quelquefois une se- crette envic ; Boileau qui étoit l'effroi des mau- vais auteurs fut inacessible à des sentimens si si bas . Louis XIV lui demandoit un jour à quel écrivain il croyoit le plus de ...
Page 32
... vertu , ses mœurs étoient pures . Il avoit aimé tendrement dans sa jeunesse une aimable et ver- tueuse demoiselle qui entra depuis en religion . Un jour au jardin des plantes il pensoit à son amie ; le cœur aime toujours les souvenirs ...
... vertu , ses mœurs étoient pures . Il avoit aimé tendrement dans sa jeunesse une aimable et ver- tueuse demoiselle qui entra depuis en religion . Un jour au jardin des plantes il pensoit à son amie ; le cœur aime toujours les souvenirs ...
Page 34
... jours au nou- veau siècle , l'un pour faire entendre les prin- cipes qui avoient rendu le précédent immortel l'autre pour présenter encore le modèle touchant et sublime de la vertu . Enfin Boileau s'éclipsa quatre ( 34 )
... jours au nou- veau siècle , l'un pour faire entendre les prin- cipes qui avoient rendu le précédent immortel l'autre pour présenter encore le modèle touchant et sublime de la vertu . Enfin Boileau s'éclipsa quatre ( 34 )
Page 35
François Antoine Jean Mazure. et sublime de la vertu . Enfin Boileau s'éclipsa quatre ans avant Fénélon et descendit au tom- beau âgé de 75 ans ( 1 ) , au milieu des secours de la religion et des pleurs de tout ce qui étoit grand encore ...
François Antoine Jean Mazure. et sublime de la vertu . Enfin Boileau s'éclipsa quatre ans avant Fénélon et descendit au tom- beau âgé de 75 ans ( 1 ) , au milieu des secours de la religion et des pleurs de tout ce qui étoit grand encore ...
Page 16
... vertu . Pareil à celui qui , appellé souvent au lit des mourans , n'aperçoit plus l'étin- celle d'immortalité qui anime encore la poussière dont il ne voit que la dissolution : tel fut trop souvent Montaigne écrivant son livre des ...
... vertu . Pareil à celui qui , appellé souvent au lit des mourans , n'aperçoit plus l'étin- celle d'immortalité qui anime encore la poussière dont il ne voit que la dissolution : tel fut trop souvent Montaigne écrivant son livre des ...
Autres éditions - Tout afficher
Éloge de Boileau-Despréaux, Envoyé en l'an 13, Au Concours du Prix d ... François Antoine Jean Mazure Aucun aperçu disponible - 2020 |
Expressions et termes fréquents
admirateurs amis anciens Arnauld arts asyle avoient barbarie Boëtie Boileau avoit célèbre Charles Quint choses christianisme Cicéron cilice Cinna cœur Colbert connoître conscience Corneille croyoit d'Epicure Despréaux devoit disoit disoit-il dit-il divine doctrine doute écrivains éloges enfin ennemis esprit Essais étoient étoit foiblesse fortune franchise génie gloire goût hommes Horace humain jeune jeunesse jours jugement l'Académie l'amitié l'antiquité l'éducation l'éloge l'état social l'étude l'homme Lafontaine Laharpe langue Léon X lettres long-tems Louis XIV lui-même lupté malheur maximes modèle mœurs monde Montaigne morale mort n'avoit neur nobles opinions ouvrages Pascal passions patrie pensée Périclès peuples philosophie Platon Plutarque poëte postérité pouvoit Prince de Conti principes quelquefois Quinault rable Racine raison religieuse religion Rome s'étoit s'il sage sagesse satyre savans sciences sentimens seroit seul sévère siècle de Louis solitaires de Port-Royal sophisme souvent sublime systême taigne tems tions tour à tour tragédies lyriques trouve trouvoit vertu vieillesse volupté Zénon
Fréquemment cités
Page 26 - ... ils sont allez, selon leur foiblesse, faindre cette sotte image, triste, querelleuse, despite, menaceuse, mineuse, et la placer sur un rocher, à l'escart, emmy des ronces, fantosme à estonner les gens.
Page 23 - Qu'est-ce qu'une pensée neuve, brillante, extraordinaire ? Ce n'est point, comme se le persuadent les ignorants, une pensée que personne n'a jamais eue, ni dû avoir : c'est au contraire une pensée qui a dû venir à tout le monde, et que quelqu'un s'avise le premier d'exprimer.
Page 13 - DU, voluislis) habebo, je ne fay que traîner languissant , et les plaisirs mesmes qui s'offrent à moy, au lieu de me consoler, me redoublent le regret de sa perte.
Page 19 - En vain ses adversaires s'écrient que son génie est de tout risquer, bon sens, religion , conscience , doctrine , pour faire valoir une pensée forte et une expression hardie.
Page 25 - ... par des routes ombrageuses, gazonnées et doux fleurantes, plaisamment et d'une pente facile et polie, comme est celle des voûtes célestes. Pour n'avoir hanté cette vertu suprême...
Page 48 - Je ne regarde plus qu'elle au monde. Si l'adolescence peut donner présage, cette âme sera quelque jour capable des plus belles choses, et entre autres de la perfection de cette très saincte amitié où nous ne lisons point que son sexe 'ait peu monter encores.
Page 25 - Epicycles13 imaginaires, mais par raisons naturelles et palpables. .Elle a pour son but la vertu, qui n'est pas, comme dit l'eschole, plantée à la teste d'un mont coupé, rabotteux et inaccessible.
Page 13 - ... de la douce compagnie et société de ce personnage, ce n'est que fumée, ce n'est qu'une nuit obscure et ennuyeuse. Depuis le jour que je le perdis, je ne fais que traîner languissant ; et les plaisirs mêmes qui s'offrent à moi, au lieu de me consoler, me redoublent le regret de sa perte...
Page 5 - Je ne laisse rien à désirer et deviner de moi. Si on doit s'en entretenir, je veux que ce soit véritablement et justement. Je reviendrais volontiers de l'autre monde pour démentir celui qui me formerait autre que je n'étais, fût-ce pour m'honorer.
Page 11 - Ce n'est pas une spéciale considération, ny deux, ny trois, ny quatre, ny mille : c'est je ne sçay quelle quinte essence de tout ce meslange...