Éloge de Boileau-Despréaux, envoyé en l'an 13, au concours du Prix d'eloquence proposé par l'Institut national, et qui a obtenu la lere. mention honorableChez P. Plisson, imprimeur de la Préfec [etc.] an XIII., 1805 - 35 pages |
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Éloge de Boileau-Despréaux, Envoyé en l'an 13, Au Concours du Prix d ... François Antoine Jean Mazure Aucun aperçu disponible - 2020 |
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Fréquemment cités
Page 26 - ... ils sont allez, selon leur foiblesse, faindre cette sotte image, triste, querelleuse, despite, menaceuse, mineuse, et la placer sur un rocher, à l'escart, emmy des ronces, fantosme à estonner les gens.
Page 23 - Qu'est-ce qu'une pensée neuve, brillante, extraordinaire ? Ce n'est point, comme se le persuadent les ignorants, une pensée que personne n'a jamais eue, ni dû avoir : c'est au contraire une pensée qui a dû venir à tout le monde, et que quelqu'un s'avise le premier d'exprimer.
Page 13 - DU, voluislis) habebo, je ne fay que traîner languissant , et les plaisirs mesmes qui s'offrent à moy, au lieu de me consoler, me redoublent le regret de sa perte.
Page 19 - En vain ses adversaires s'écrient que son génie est de tout risquer, bon sens, religion , conscience , doctrine , pour faire valoir une pensée forte et une expression hardie.
Page 25 - ... par des routes ombrageuses, gazonnées et doux fleurantes, plaisamment et d'une pente facile et polie, comme est celle des voûtes célestes. Pour n'avoir hanté cette vertu suprême...
Page 48 - Je ne regarde plus qu'elle au monde. Si l'adolescence peut donner présage, cette âme sera quelque jour capable des plus belles choses, et entre autres de la perfection de cette très saincte amitié où nous ne lisons point que son sexe 'ait peu monter encores.
Page 25 - Epicycles13 imaginaires, mais par raisons naturelles et palpables. .Elle a pour son but la vertu, qui n'est pas, comme dit l'eschole, plantée à la teste d'un mont coupé, rabotteux et inaccessible.
Page 13 - ... de la douce compagnie et société de ce personnage, ce n'est que fumée, ce n'est qu'une nuit obscure et ennuyeuse. Depuis le jour que je le perdis, je ne fais que traîner languissant ; et les plaisirs mêmes qui s'offrent à moi, au lieu de me consoler, me redoublent le regret de sa perte...
Page 5 - Je ne laisse rien à désirer et deviner de moi. Si on doit s'en entretenir, je veux que ce soit véritablement et justement. Je reviendrais volontiers de l'autre monde pour démentir celui qui me formerait autre que je n'étais, fût-ce pour m'honorer.
Page 11 - Ce n'est pas une spéciale considération, ny deux, ny trois, ny quatre, ny mille : c'est je ne sçay quelle quinte essence de tout ce meslange...