Éloge de Boileau-Despréaux, envoyé en l'an 13, au concours du Prix d'eloquence proposé par l'Institut national, et qui a obtenu la lere. mention honorableChez P. Plisson, imprimeur de la Préfec [etc.] an XIII., 1805 - 35 pages |
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... cœur ; il est pour moi l'heureuse occasion de vous parler de ma recon- naissance . Ami des Arts , vous avez encouragé mes premiers pas dans la carrière des Lettres ; homme sensible et bon , vous m'avez consolé dans l'infortune , vous m ...
... cœur ; il est pour moi l'heureuse occasion de vous parler de ma recon- naissance . Ami des Arts , vous avez encouragé mes premiers pas dans la carrière des Lettres ; homme sensible et bon , vous m'avez consolé dans l'infortune , vous m ...
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... cœur de l'homme avoit de noble et de grand ; il se fit en peu de tems une cor- ruption publique ; la molesse avoit énervé les ames ; le tems des études sérieuses et profondes étoit passé , on remit en question les vérités an- tiques sur ...
... cœur de l'homme avoit de noble et de grand ; il se fit en peu de tems une cor- ruption publique ; la molesse avoit énervé les ames ; le tems des études sérieuses et profondes étoit passé , on remit en question les vérités an- tiques sur ...
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... cœur , tous les enchantemens de la vie . Après avoir cependant parcouru le cercle des vaines opinions et de l'erreur , les hommes dé- sabusés reviennent aux principes qui ont produit la gloire de leurs pères . Le premier corps lit ...
... cœur , tous les enchantemens de la vie . Après avoir cependant parcouru le cercle des vaines opinions et de l'erreur , les hommes dé- sabusés reviennent aux principes qui ont produit la gloire de leurs pères . Le premier corps lit ...
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... cœur ct par la vertu . L'esprit satyrique décèle quelquefois une se- crette envic ; Boileau qui étoit l'effroi des mau- vais auteurs fut inacessible à des sentimens si si bas . Louis XIV lui demandoit un jour à quel écrivain il croyoit ...
... cœur ct par la vertu . L'esprit satyrique décèle quelquefois une se- crette envic ; Boileau qui étoit l'effroi des mau- vais auteurs fut inacessible à des sentimens si si bas . Louis XIV lui demandoit un jour à quel écrivain il croyoit ...
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... demoiselle qui entra depuis en religion . Un jour au jardin des plantes il pensoit à son amie ; le cœur aime toujours les souvenirs de la jeunesse , Boileau attendri fit des stances dont le refrein charmant est su de tout le monde . ( 32 )
... demoiselle qui entra depuis en religion . Un jour au jardin des plantes il pensoit à son amie ; le cœur aime toujours les souvenirs de la jeunesse , Boileau attendri fit des stances dont le refrein charmant est su de tout le monde . ( 32 )
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Éloge de Boileau-Despréaux, Envoyé en l'an 13, Au Concours du Prix d ... François Antoine Jean Mazure Aucun aperçu disponible - 2020 |
Expressions et termes fréquents
admirateurs amis anciens Arnauld arts asyle avoient barbarie Boëtie Boileau avoit célèbre Charles Quint choses christianisme Cicéron cilice Cinna cœur Colbert connoître conscience Corneille croyoit d'Epicure Despréaux devoit disoit disoit-il dit-il divine doctrine doute écrivains éloges enfin ennemis esprit Essais étoient étoit foiblesse fortune franchise génie gloire goût hommes Horace humain jeune jeunesse jours jugement l'Académie l'amitié l'antiquité l'éducation l'éloge l'état social l'étude l'homme Lafontaine Laharpe langue Léon X lettres long-tems Louis XIV lui-même lupté malheur maximes modèle mœurs monde Montaigne morale mort n'avoit neur nobles opinions ouvrages Pascal passions patrie pensée Périclès peuples philosophie Platon Plutarque poëte postérité pouvoit Prince de Conti principes quelquefois Quinault rable Racine raison religieuse religion Rome s'étoit s'il sage sagesse satyre savans sciences sentimens seroit seul sévère siècle de Louis solitaires de Port-Royal sophisme souvent sublime systême taigne tems tions tour à tour tragédies lyriques trouve trouvoit vertu vieillesse volupté Zénon
Fréquemment cités
Page 26 - ... ils sont allez, selon leur foiblesse, faindre cette sotte image, triste, querelleuse, despite, menaceuse, mineuse, et la placer sur un rocher, à l'escart, emmy des ronces, fantosme à estonner les gens.
Page 23 - Qu'est-ce qu'une pensée neuve, brillante, extraordinaire ? Ce n'est point, comme se le persuadent les ignorants, une pensée que personne n'a jamais eue, ni dû avoir : c'est au contraire une pensée qui a dû venir à tout le monde, et que quelqu'un s'avise le premier d'exprimer.
Page 13 - DU, voluislis) habebo, je ne fay que traîner languissant , et les plaisirs mesmes qui s'offrent à moy, au lieu de me consoler, me redoublent le regret de sa perte.
Page 19 - En vain ses adversaires s'écrient que son génie est de tout risquer, bon sens, religion , conscience , doctrine , pour faire valoir une pensée forte et une expression hardie.
Page 25 - ... par des routes ombrageuses, gazonnées et doux fleurantes, plaisamment et d'une pente facile et polie, comme est celle des voûtes célestes. Pour n'avoir hanté cette vertu suprême...
Page 48 - Je ne regarde plus qu'elle au monde. Si l'adolescence peut donner présage, cette âme sera quelque jour capable des plus belles choses, et entre autres de la perfection de cette très saincte amitié où nous ne lisons point que son sexe 'ait peu monter encores.
Page 25 - Epicycles13 imaginaires, mais par raisons naturelles et palpables. .Elle a pour son but la vertu, qui n'est pas, comme dit l'eschole, plantée à la teste d'un mont coupé, rabotteux et inaccessible.
Page 13 - ... de la douce compagnie et société de ce personnage, ce n'est que fumée, ce n'est qu'une nuit obscure et ennuyeuse. Depuis le jour que je le perdis, je ne fais que traîner languissant ; et les plaisirs mêmes qui s'offrent à moi, au lieu de me consoler, me redoublent le regret de sa perte...
Page 5 - Je ne laisse rien à désirer et deviner de moi. Si on doit s'en entretenir, je veux que ce soit véritablement et justement. Je reviendrais volontiers de l'autre monde pour démentir celui qui me formerait autre que je n'étais, fût-ce pour m'honorer.
Page 11 - Ce n'est pas une spéciale considération, ny deux, ny trois, ny quatre, ny mille : c'est je ne sçay quelle quinte essence de tout ce meslange...