Goethe; ses prećurseurs et ses contemporains: Klopstock, Lessing, Herder, Wieland, Lavater; la jeunesse de Goethe, avec un discours sur les caracteres de la littérature clasique en Allemagne

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Hachette et cie, 1872 - 294 páginas
 

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Página 78 - Ce qui fait la valeur de l'homme, ce n'est point la vérité qu'il possède, ou qu'il croit posséder; c'est l'effort sincère qu'il a fait pour la conquérir : car ce n'est point par la possession, mais par la recherche de la vérité, que l'homme grandit ses forces et qu'il se perfectionne.
Página 66 - J'en suis au désespoir; dites-lui donc que nous sommes amis, et que ce n'est qu'un excès d'amitié qui vous a fait faire cette faute, si c'en est une de votre part. Voilà assez pour gagner les pardons d'un philosophe.
Página 65 - Vous me croyez donc capable, monsieur, d'un tour des plus traîtres? et je vous parais assez méprisable pour me traiter comme un voleur qui est hors d'atteinte ? On ne lui parle raison que parce que la force n'est pas de mise.
Página 117 - Platon a fait place à Horace, Young à Chaulieu, l'harmonie des sphères aux airs de Galuppi et aux symphonies de Jomelli, et le nectar des dieux au tokay des Hongrois.
Página 65 - Je vous l'aurais même renvoyé sans votre lettre, qui est la plus singulière du monde. Vous m'y donnez des vues, que je n'ai pas. Vous vous imaginez, que je m'étais mis à traduire un livre, dont mr Henning a annoncé, il ya longtemps, la traduction, comme étant déjà sous presse.
Página 65 - ... trouvez-le admirable, je Vous prie ; il n'est pas de moi. — Mais au fait. Vous Vous attendez à des excuses, et les voilà. J'ai pris sans Votre permission avec moi, ce que Vous ne m'aviez prêté qu'en cachette. J'ai abusé de Votre confiance; j'en tombe d'accord. Mais est-ce ma faute, si contre ma curiosité ma bonne foi n'est pas la plus forte?
Página 287 - que nous contemplons désormais; » et moi, je dis : qui est la vie de ma vie, la lumière de mes sombres jours, qui fut pour nous trois le sentier, la vérité, la vie, notre maître et notre Dieu! Je laisse encore parler mes frères, qui exprimèrent ce vœu si souvent avec moi : « Cher, cher Goethe, l'ami de notre jeunesse, jouissez, vous aussi, de ces
Página 228 - Pourquoi Werther nous intéresset-il, non pas de cet intérêt banal ou de cette pitié qu'on accorde au malheur, mais de cette sympathie qu'on éprouve pour tout sentiment noble ? C'est que Werther n'est pas un simple amoureux, c'est l'homme qui poursuit une idée irréalisable.
Página 223 - ... d'elle-même, me font doublement sentir le tourment de la situation où je suis maintenant Un rideau funeste s'est tiré devant moi, et le spectacle de la vie infinie s'est métamorphosé pour moi en un tombeau éternellement ouvert. Peut-on dire, « Cela est, » quand tout passe? quand tout, avec la vitesse d'un éclair, roule et passe? quand chaque être conserve si peu de temps la quantité d'existence qu'il a en lui, et est entraîné dans le torrent, submergé, écrasé sur les rochers?...
Página 65 - C'est ce que je ne veux pas faire. — C'est un bon mot que je viens de dire; trouvez-le admirable, je vous prie : il n'est pas de moi.

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