La satire en France au moyen âgeHachette, 1883 - 437 páginas |
Dentro del libro
Resultados 1-5 de 42
Página 3
... porte en entrant dans la vie comme au théâtre , et qu'il exerce au risque d'être applaudi , battu ou brûlé , selon les temps , l'importance des acteurs et la bonne volonté du public . Que penser de cette opposition conti nuelle qui ...
... porte en entrant dans la vie comme au théâtre , et qu'il exerce au risque d'être applaudi , battu ou brûlé , selon les temps , l'importance des acteurs et la bonne volonté du public . Que penser de cette opposition conti nuelle qui ...
Página 6
... porte , riaient et plaisantaient en voyant leur gros comte , le rival de Louis VI en embonpoint et en puis- sance , caracoler sur son cheval . La satire est la plus complète manifestation de la pensée libre au moyen âge . Dans ce monde ...
... porte , riaient et plaisantaient en voyant leur gros comte , le rival de Louis VI en embonpoint et en puis- sance , caracoler sur son cheval . La satire est la plus complète manifestation de la pensée libre au moyen âge . Dans ce monde ...
Página 27
... porte du châ- teau , la bourse des grands et l'oreille du peuple . Elle consti- tue dans l'État une nouvelle puissance ; elle a le droit de rire et de médire de tout . Aussi les sociétés de ménestrels ambu- lants se multiplièrent ...
... porte du châ- teau , la bourse des grands et l'oreille du peuple . Elle consti- tue dans l'État une nouvelle puissance ; elle a le droit de rire et de médire de tout . Aussi les sociétés de ménestrels ambu- lants se multiplièrent ...
Página 38
... porte graine1 . » Le poëme des Albigeois commence à l'année 1204 et s'ar- rête en 1219 , au moment où le prince Louis , fils du roi de France , arrive sous les murs de Toulouse . L'auteur recom- mande la ville à la Vierge et à saint ...
... porte graine1 . » Le poëme des Albigeois commence à l'année 1204 et s'ar- rête en 1219 , au moment où le prince Louis , fils du roi de France , arrive sous les murs de Toulouse . L'auteur recom- mande la ville à la Vierge et à saint ...
Página 54
... porte ; tant il craint les reproches de sa femme et les larmes de ses petits enfants . Certes , Rulebœuf n'est pas un modèle de bonne conduite , de moralité privée , d'économie domestique : il a tous les vices d'un bohémien coureur ...
... porte ; tant il craint les reproches de sa femme et les larmes de ses petits enfants . Certes , Rulebœuf n'est pas un modèle de bonne conduite , de moralité privée , d'économie domestique : il a tous les vices d'un bohémien coureur ...
Otras ediciones - Ver todo
Términos y frases comunes
abbés Alain Chartier ballade barons Basoche Basselin bientôt bourgeois chansons chanter chanteurs Charles chevalier clercs clergé cœur complainte conte conteurs Coquillart couplets croisade dame danse Diable Dieu enfants esprit Eustache Eustache Deschamps fabliau farce Fauvel femme féodalité François Ier gens grant Gringore guerre Guillaume Guillaume Coquillart Guillaume de Lorris hardi héros Hist homme Jean de Meung jongleurs jour joyeux l'auteur l'Église l'esprit laisse latin légende Louis XI lui-même main maître malice médisances ment misère monde morale mort moyen âge nobles noblesse Notre-Dame œuvre pape parodie passé Patelin pauvre personnages peuple Philippe de Maizières Philippe le Bel Pierre poëme poésie poëte politique populaire prédicateurs princes religieux Renart reste rimeur rire Roman Roman de Renart Rose royauté ruse Rutebœuf s'en saint satire scène seigneur sermon seul société songe sots Sotte souvent templiers théâtre tion troubadours trouva trouvères vieille vieux vilain Villon xive siècle xve siècle
Pasajes populares
Página 285 - II n'est cité que je préfère à Reims : C'est l'ornement et l'honneur de la France : Car, sans compter l'ampoule 2 et les bons vins, Charmants objets y sont en abondance.
Página 290 - Qui est plaisant et advenant ; Que faire n'ay du remenant, Mais du petit maistre Robert? Je les ayme, tout d'ung tenant, Ainsi...
Página 264 - Les Engloys ont faict desraison Aux compaignons du Vau de Vire Vous n'orrez plus dire chanson A ceulx qui les soulloient bien dire. Nous priron Dieu de bon cueur fin Et la doulce Vierge Marie Qu'il doint aux Engloys mâle fin.
Página 293 - La mort le faia frémir, pallir, Le nez courber, les veines tendre, Le col enfler, la chair mollir, Jointes et nerfs croistre et estendre.
Página 313 - Loire , transportaient la justice du roi , et le peuple effrayé la laissait passer. Maillard répondit : « Le roi est maître de faire de moi comme de tant d'autres; mais j'irai plus rapidement en paradis par eau , qu'il n'y arrivera avec ses chevaux de poste. » C'était une allusion à l'établissement récent des postes. La réponse est vive ; elle est ingénieuse ; c'est un acte de courage à l'appui d'un acte d'indépendance.
Página 276 - Véritablement hommes, Et meurent comme nous. Ont-ils rendu l'esprit, ce n'est plus que poussière Que cette majesté si pompeuse et si fière, Dont l'éclat orgueilleux étonnait l'univers; Et, dans ces grands tombeaux où leurs âmes hautaines Font encore les vaines, Ils sont mangés des vers.
Página 104 - L'amour tient aussi une grande place dans ce long chapitre de morale 'féminine : il y est l'objet d'une interminable litanie, qui pouvait être gracieuse, mais qui n'a guère d'autre mérite que de nous rappeler le chœur délicieux d'Antigone dans Sophocle et celui d'Hippolyte dans Euripide : « Amour ! invincible amour ! tu reposes sur les joues de la jeune fille, tu règnes sur les mers et dans la cabane du berger1. »
Página 65 - J'ai toujours abusé du plus cher de nos biens; Les pensers amusants, les vagues entretiens, Vains enfants du loisir, délices chimériques, Les romans, et le jeu, peste des républiques, Par qui sont dévoyés les esprits les plus droits, Ridicule fureur qui se moque des lois, Cent autres passions, des sages condamnées, Ont pris comme à l'envi la fleur de mes années.
Página 289 - Si ne suis, bien le considère, filz d'ange, portant dyademe d'estoylle ne d'autre sydere. mon père est mort, dieu en ayt l'âme! quant est du corps, il gyst soubz lame, j'entends que ma mère mourra, et le sçait bien la povre femme, et le filz pas ne demourra.
Página 263 - Ces godons, panches l à poys, Car ung de nous en vault quatre, Au moins en vault-il bien troys '. Ces joyeuses bravades eurent une fin tragique.