La satire en France au moyen âgeHachette, 1883 - 437 páginas |
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... misère , de servitude et de silence , où le moindre soupir de la li- berté est étouffé sous les anathèmes de l'Église et sous le gantelet de fer des barons . Les autres en ont fait une ère de calme , de foi sans mélange , d'ignorance ...
... misère , de servitude et de silence , où le moindre soupir de la li- berté est étouffé sous les anathèmes de l'Église et sous le gantelet de fer des barons . Les autres en ont fait une ère de calme , de foi sans mélange , d'ignorance ...
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... misère , s'étaient levés en masse contre leurs oppresseurs . La chevalerie bardée de fer écrasa sans peine ces manants armés de fourches et de bâtons , et les renvoya chez eux , tout meurtris , les pieds et les poings coupés 1 . Mais l ...
... misère , s'étaient levés en masse contre leurs oppresseurs . La chevalerie bardée de fer écrasa sans peine ces manants armés de fourches et de bâtons , et les renvoya chez eux , tout meurtris , les pieds et les poings coupés 1 . Mais l ...
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... misère sur misère . Rien de plus triste que ce pauvre mé- nage de poëte , toujours souffrant et affamé , abrité dans une mauvaise chambre ouverte à tous les vents , sans autre meuble qu'un lit de paille , une table vermoulue , et l'espé ...
... misère sur misère . Rien de plus triste que ce pauvre mé- nage de poëte , toujours souffrant et affamé , abrité dans une mauvaise chambre ouverte à tous les vents , sans autre meuble qu'un lit de paille , une table vermoulue , et l'espé ...
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... misère , un certain fond d'indépen- dance , une fierté d'honnête homme , qui reparaît çà et là et le relève à ses propres yeux . Il songe qu'après tout ses vers sont lus , récités et applaudis sur les places publiques , dans les ...
... misère , un certain fond d'indépen- dance , une fierté d'honnête homme , qui reparaît çà et là et le relève à ses propres yeux . Il songe qu'après tout ses vers sont lus , récités et applaudis sur les places publiques , dans les ...
Página 60
... misère et la mauvaise chance qui le poursuivit au jeu de dés : Béguines a - on mont 1 Qui larges robes ont , Desouz les robes font Ce que pas ne vos di . Papelart et béguin Ont le siecle honi . Ces milliers de moines errants , d'hommes ...
... misère et la mauvaise chance qui le poursuivit au jeu de dés : Béguines a - on mont 1 Qui larges robes ont , Desouz les robes font Ce que pas ne vos di . Papelart et béguin Ont le siecle honi . Ces milliers de moines errants , d'hommes ...
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Términos y frases comunes
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Pasajes populares
Página 285 - II n'est cité que je préfère à Reims : C'est l'ornement et l'honneur de la France : Car, sans compter l'ampoule 2 et les bons vins, Charmants objets y sont en abondance.
Página 290 - Qui est plaisant et advenant ; Que faire n'ay du remenant, Mais du petit maistre Robert? Je les ayme, tout d'ung tenant, Ainsi...
Página 264 - Les Engloys ont faict desraison Aux compaignons du Vau de Vire Vous n'orrez plus dire chanson A ceulx qui les soulloient bien dire. Nous priron Dieu de bon cueur fin Et la doulce Vierge Marie Qu'il doint aux Engloys mâle fin.
Página 293 - La mort le faia frémir, pallir, Le nez courber, les veines tendre, Le col enfler, la chair mollir, Jointes et nerfs croistre et estendre.
Página 313 - Loire , transportaient la justice du roi , et le peuple effrayé la laissait passer. Maillard répondit : « Le roi est maître de faire de moi comme de tant d'autres; mais j'irai plus rapidement en paradis par eau , qu'il n'y arrivera avec ses chevaux de poste. » C'était une allusion à l'établissement récent des postes. La réponse est vive ; elle est ingénieuse ; c'est un acte de courage à l'appui d'un acte d'indépendance.
Página 276 - Véritablement hommes, Et meurent comme nous. Ont-ils rendu l'esprit, ce n'est plus que poussière Que cette majesté si pompeuse et si fière, Dont l'éclat orgueilleux étonnait l'univers; Et, dans ces grands tombeaux où leurs âmes hautaines Font encore les vaines, Ils sont mangés des vers.
Página 104 - L'amour tient aussi une grande place dans ce long chapitre de morale 'féminine : il y est l'objet d'une interminable litanie, qui pouvait être gracieuse, mais qui n'a guère d'autre mérite que de nous rappeler le chœur délicieux d'Antigone dans Sophocle et celui d'Hippolyte dans Euripide : « Amour ! invincible amour ! tu reposes sur les joues de la jeune fille, tu règnes sur les mers et dans la cabane du berger1. »
Página 65 - J'ai toujours abusé du plus cher de nos biens; Les pensers amusants, les vagues entretiens, Vains enfants du loisir, délices chimériques, Les romans, et le jeu, peste des républiques, Par qui sont dévoyés les esprits les plus droits, Ridicule fureur qui se moque des lois, Cent autres passions, des sages condamnées, Ont pris comme à l'envi la fleur de mes années.
Página 289 - Si ne suis, bien le considère, filz d'ange, portant dyademe d'estoylle ne d'autre sydere. mon père est mort, dieu en ayt l'âme! quant est du corps, il gyst soubz lame, j'entends que ma mère mourra, et le sçait bien la povre femme, et le filz pas ne demourra.
Página 263 - Ces godons, panches l à poys, Car ung de nous en vault quatre, Au moins en vault-il bien troys '. Ces joyeuses bravades eurent une fin tragique.