La satire en France au moyen âgeHachette, 1883 - 437 páginas |
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... un mal , est - ce un bien ? Comparée à l'enthousiasme , ce noble mobile des grandes passions et des grandes vertus , la satire paraîtra sans doute impuissante et mesquine . On pourrait ne voir en elle qu'une vengeance de la médiocrité ou un ...
... un mal , est - ce un bien ? Comparée à l'enthousiasme , ce noble mobile des grandes passions et des grandes vertus , la satire paraîtra sans doute impuissante et mesquine . On pourrait ne voir en elle qu'une vengeance de la médiocrité ou un ...
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... un chevalier qu'un souverain : le vrai roi , c'est Philippe Auguste , qui laisse prudemment la gloire à son rival , et revient en France poursuivre une guerre moins héroïque et plus lucrative . Les croisades ne profitèrent guère qu'à ...
... un chevalier qu'un souverain : le vrai roi , c'est Philippe Auguste , qui laisse prudemment la gloire à son rival , et revient en France poursuivre une guerre moins héroïque et plus lucrative . Les croisades ne profitèrent guère qu'à ...
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... une arme de plus entre leurs mains . L'Église , en laissant ainsi échapper un à un les secrets de l'art et de la science , habituait les peuples à se passer d'elle . Bien des gens , la re- léguant déjà dans son rôle purement spirituel ...
... une arme de plus entre leurs mains . L'Église , en laissant ainsi échapper un à un les secrets de l'art et de la science , habituait les peuples à se passer d'elle . Bien des gens , la re- léguant déjà dans son rôle purement spirituel ...
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... une méfiance naturelle contre le pouvoir , un penchant décidé à contrôler ses actes , un certain amour égoïste du bien - être , une passion vétilleuse d'ordre et d'économie , un besoin inné d'adminis trer par soi - même ses propres affaires ...
... une méfiance naturelle contre le pouvoir , un penchant décidé à contrôler ses actes , un certain amour égoïste du bien - être , une passion vétilleuse d'ordre et d'économie , un besoin inné d'adminis trer par soi - même ses propres affaires ...
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... Erberie , Rutebœuf Édit . Jubinal . 7. Publié par Roquefort , Etat de la poésie française aux xn et xme siècles , et en dernier lieu par Montaiglon , Rec . gén . des Fabliaux . « Moi , dit l'un , je sais aussi bien LA CHANSON . 23.
... Erberie , Rutebœuf Édit . Jubinal . 7. Publié par Roquefort , Etat de la poésie française aux xn et xme siècles , et en dernier lieu par Montaiglon , Rec . gén . des Fabliaux . « Moi , dit l'un , je sais aussi bien LA CHANSON . 23.
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Términos y frases comunes
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Pasajes populares
Página 285 - II n'est cité que je préfère à Reims : C'est l'ornement et l'honneur de la France : Car, sans compter l'ampoule 2 et les bons vins, Charmants objets y sont en abondance.
Página 290 - Qui est plaisant et advenant ; Que faire n'ay du remenant, Mais du petit maistre Robert? Je les ayme, tout d'ung tenant, Ainsi...
Página 264 - Les Engloys ont faict desraison Aux compaignons du Vau de Vire Vous n'orrez plus dire chanson A ceulx qui les soulloient bien dire. Nous priron Dieu de bon cueur fin Et la doulce Vierge Marie Qu'il doint aux Engloys mâle fin.
Página 293 - La mort le faia frémir, pallir, Le nez courber, les veines tendre, Le col enfler, la chair mollir, Jointes et nerfs croistre et estendre.
Página 313 - Loire , transportaient la justice du roi , et le peuple effrayé la laissait passer. Maillard répondit : « Le roi est maître de faire de moi comme de tant d'autres; mais j'irai plus rapidement en paradis par eau , qu'il n'y arrivera avec ses chevaux de poste. » C'était une allusion à l'établissement récent des postes. La réponse est vive ; elle est ingénieuse ; c'est un acte de courage à l'appui d'un acte d'indépendance.
Página 276 - Véritablement hommes, Et meurent comme nous. Ont-ils rendu l'esprit, ce n'est plus que poussière Que cette majesté si pompeuse et si fière, Dont l'éclat orgueilleux étonnait l'univers; Et, dans ces grands tombeaux où leurs âmes hautaines Font encore les vaines, Ils sont mangés des vers.
Página 104 - L'amour tient aussi une grande place dans ce long chapitre de morale 'féminine : il y est l'objet d'une interminable litanie, qui pouvait être gracieuse, mais qui n'a guère d'autre mérite que de nous rappeler le chœur délicieux d'Antigone dans Sophocle et celui d'Hippolyte dans Euripide : « Amour ! invincible amour ! tu reposes sur les joues de la jeune fille, tu règnes sur les mers et dans la cabane du berger1. »
Página 65 - J'ai toujours abusé du plus cher de nos biens; Les pensers amusants, les vagues entretiens, Vains enfants du loisir, délices chimériques, Les romans, et le jeu, peste des républiques, Par qui sont dévoyés les esprits les plus droits, Ridicule fureur qui se moque des lois, Cent autres passions, des sages condamnées, Ont pris comme à l'envi la fleur de mes années.
Página 289 - Si ne suis, bien le considère, filz d'ange, portant dyademe d'estoylle ne d'autre sydere. mon père est mort, dieu en ayt l'âme! quant est du corps, il gyst soubz lame, j'entends que ma mère mourra, et le sçait bien la povre femme, et le filz pas ne demourra.
Página 263 - Ces godons, panches l à poys, Car ung de nous en vault quatre, Au moins en vault-il bien troys '. Ces joyeuses bravades eurent une fin tragique.