La satire en France au moyen âgeHachette, 1883 - 437 páginas |
Dentro del libro
Resultados 1-5 de 56
Página 9
... guerre moins héroïque et plus lucrative . Les croisades ne profitèrent guère qu'à ceux qui ne les avaient point faites . Pour suffire à cette tâche immense , te- nir en haleine l'Europe pendant deux siècles et la précipiter jusqu'à huit ...
... guerre moins héroïque et plus lucrative . Les croisades ne profitèrent guère qu'à ceux qui ne les avaient point faites . Pour suffire à cette tâche immense , te- nir en haleine l'Europe pendant deux siècles et la précipiter jusqu'à huit ...
Página 10
... guerre lointaine , avaient aliéné leurs do- maines , vendu leurs priviléges , perdu pendant leur absence une partie de leur autorité sur les serfs et les vassaux . Quand prédicateurs et chevaliers revinrent de la Terre Sainte , il se ...
... guerre lointaine , avaient aliéné leurs do- maines , vendu leurs priviléges , perdu pendant leur absence une partie de leur autorité sur les serfs et les vassaux . Quand prédicateurs et chevaliers revinrent de la Terre Sainte , il se ...
Página 14
... guerre , dont elle recueille les profits Jean de Meung , l'un des auteurs du roman de la Rose , est l'allié le plus actif de Philippe le Bel contre Boni- face et les Templiers . : 1. Michelet , Histoire de France , t . II . 2. Rompre ...
... guerre , dont elle recueille les profits Jean de Meung , l'un des auteurs du roman de la Rose , est l'allié le plus actif de Philippe le Bel contre Boni- face et les Templiers . : 1. Michelet , Histoire de France , t . II . 2. Rompre ...
Página 22
... guerre s'ouvre par des sirventes . Richard Coeur - de - lion et le dauphin d'Auvergne échangent des couplets satiriques , où ils s'accusent mutuellement de félonie , avant d'en venir aux mains . « Dauphin 1 , je veux vous interroger ...
... guerre s'ouvre par des sirventes . Richard Coeur - de - lion et le dauphin d'Auvergne échangent des couplets satiriques , où ils s'accusent mutuellement de félonie , avant d'en venir aux mains . « Dauphin 1 , je veux vous interroger ...
Página 33
... guerre à ses peuples . Le lendemain , on trouva sur la route , près de Saint - Gilles , le cadavre du légat baigné dans son sang . Raymond effrayé désavoua le crime commis par un de ses chevaliers , promit de se soumettre , de prendre ...
... guerre à ses peuples . Le lendemain , on trouva sur la route , près de Saint - Gilles , le cadavre du légat baigné dans son sang . Raymond effrayé désavoua le crime commis par un de ses chevaliers , promit de se soumettre , de prendre ...
Otras ediciones - Ver todo
Términos y frases comunes
abbés Alain Chartier ballade barons Basoche Basselin bientôt bourgeois chansons chanter chanteurs Charles chevalier clercs clergé cœur complainte conte conteurs Coquillart couplets croisade dame danse Diable Dieu enfants esprit Eustache Eustache Deschamps fabliau farce Fauvel femme féodalité François Ier gens grant Gringore guerre Guillaume Guillaume Coquillart Guillaume de Lorris hardi héros Hist homme Jean de Meung jongleurs jour joyeux l'auteur l'Église l'esprit laisse latin légende Louis XI lui-même main maître malice médisances ment misère monde morale mort moyen âge nobles noblesse Notre-Dame œuvre pape parodie passé Patelin pauvre personnages peuple Philippe de Maizières Philippe le Bel Pierre poëme poésie poëte politique populaire prédicateurs princes religieux Renart reste rimeur rire Roman Roman de Renart Rose royauté ruse Rutebœuf s'en saint satire scène seigneur sermon seul société songe sots Sotte souvent templiers théâtre tion troubadours trouva trouvères vieille vieux vilain Villon xive siècle xve siècle
Pasajes populares
Página 285 - II n'est cité que je préfère à Reims : C'est l'ornement et l'honneur de la France : Car, sans compter l'ampoule 2 et les bons vins, Charmants objets y sont en abondance.
Página 290 - Qui est plaisant et advenant ; Que faire n'ay du remenant, Mais du petit maistre Robert? Je les ayme, tout d'ung tenant, Ainsi...
Página 264 - Les Engloys ont faict desraison Aux compaignons du Vau de Vire Vous n'orrez plus dire chanson A ceulx qui les soulloient bien dire. Nous priron Dieu de bon cueur fin Et la doulce Vierge Marie Qu'il doint aux Engloys mâle fin.
Página 293 - La mort le faia frémir, pallir, Le nez courber, les veines tendre, Le col enfler, la chair mollir, Jointes et nerfs croistre et estendre.
Página 313 - Loire , transportaient la justice du roi , et le peuple effrayé la laissait passer. Maillard répondit : « Le roi est maître de faire de moi comme de tant d'autres; mais j'irai plus rapidement en paradis par eau , qu'il n'y arrivera avec ses chevaux de poste. » C'était une allusion à l'établissement récent des postes. La réponse est vive ; elle est ingénieuse ; c'est un acte de courage à l'appui d'un acte d'indépendance.
Página 276 - Véritablement hommes, Et meurent comme nous. Ont-ils rendu l'esprit, ce n'est plus que poussière Que cette majesté si pompeuse et si fière, Dont l'éclat orgueilleux étonnait l'univers; Et, dans ces grands tombeaux où leurs âmes hautaines Font encore les vaines, Ils sont mangés des vers.
Página 104 - L'amour tient aussi une grande place dans ce long chapitre de morale 'féminine : il y est l'objet d'une interminable litanie, qui pouvait être gracieuse, mais qui n'a guère d'autre mérite que de nous rappeler le chœur délicieux d'Antigone dans Sophocle et celui d'Hippolyte dans Euripide : « Amour ! invincible amour ! tu reposes sur les joues de la jeune fille, tu règnes sur les mers et dans la cabane du berger1. »
Página 65 - J'ai toujours abusé du plus cher de nos biens; Les pensers amusants, les vagues entretiens, Vains enfants du loisir, délices chimériques, Les romans, et le jeu, peste des républiques, Par qui sont dévoyés les esprits les plus droits, Ridicule fureur qui se moque des lois, Cent autres passions, des sages condamnées, Ont pris comme à l'envi la fleur de mes années.
Página 289 - Si ne suis, bien le considère, filz d'ange, portant dyademe d'estoylle ne d'autre sydere. mon père est mort, dieu en ayt l'âme! quant est du corps, il gyst soubz lame, j'entends que ma mère mourra, et le sçait bien la povre femme, et le filz pas ne demourra.
Página 263 - Ces godons, panches l à poys, Car ung de nous en vault quatre, Au moins en vault-il bien troys '. Ces joyeuses bravades eurent une fin tragique.