Rapport sur l'exposition de 1848: précédé de quelques conversations sur l'influence de la politique sur les beaux-artsImprimerie de M.me Veuve Camille Mellinet, 1849 - 109 páginas |
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Página 70 - Ah! malheur à celui qui laisse la débauche Planter le premier clou sous sa mamelle gauche! Le cœur d'un homme vierge est un vase profond : Lorsque la première eau qu'on y verse est impure, La mer y passerait sans laver la souillure, Car l'abîme est immense, et la tache est au fond.
Página 98 - J'apparus un jour, et je meurs; Je meurs, et sur ma tombe, où lentement j'arrive, Nul ne viendra verser des pleurs, Salut, champs que j'aimais ! et vous, douce verdure ! Et vous, riant exil des bois ! Ciel, pavillon de l'homme, admirable nature, Salut pour la dernière...
Página 41 - S'est ouverte soudain la bouche de l'enfer. ,,Le jeu des héros se prolonge, Les rangs s'enfoncent dans les rangs, Le pied des combattants se plonge Dans la blessure des mourants. Avançons! avançons! courage! Le fantassin mord avec rage Le poitrail de fer du coursier; Les chevaux blanchissants frissonnent; Et les masses d'armes résonnent Sur leurs caparaçons d'acier.
Página 107 - Voiture, plus connu, peut-être, par le vers de Boileau Le Pays, sans mentir, est un bouffon plaisant, que par son poème des Amitiés, Amours et Amourettes...
Página 107 - L'académie des fciences de Paris couronna , en 17*7 , fon Mémoire fur la mâture des vaifJ 'eaux , & fe l'afTocia en 1731. Il fut choifi en 1736, avec meffieurs Godin &L de la Condamine , pour aller au Pérou déterminer la figure de la terre ; voyage qui ne répondit point aux elpérances que l'on en avoit conçues.
Página 49 - ... dans des endroits d'où ils ne reviennent jamais. » — Et, d'ailleurs, voyez comme le Tasse prend soin lui-même d'expliquer sa pensée : « Un miroir, du cristal le plus pur, était suspendu à côté de Renaud; Armide le prend et le place entre les mains du cavalier ; ils s'y regardent tous deux, et, parmi tant d'objets, ils n'aperçoivent qu'un seul et même objet. L'un se glorifie de sa servitude, l'autre de son empire; Armide ne voit qu'ellemême, Renaud ne voit qu
Página 18 - ... la nature soit, alors d'une nature polaire, car ce système n'est rien moins que l'engourdissement complet de l'humanité. Non ! il n'en est pas ainsi. Non ! l'humanité n'est point cette mer immobile et glaciale que ne visite jamais le soleil, mais bien cet océan capricieux et profond qu'animent des brises harmonieuses, et qui réfléchit dans son miroir les teintes changeantes du ciel ! » Abordons désormais sans crainte cette seconde et si séduisante , au premier abord , proposition de...
Página 91 - Leroux ne doit posséder dans sa boîte d'artiste que des brosses échevelées et pas le moindre blaireau. A peine pourrait-on trouver dans ses tableaux un pouce carré de teinte plate, et ses paysages ressemblent souvent à des pièces de marqueterie ou de mosaïque. Je sais qu'en s'éloignant beaucoup ce défaut disparaît en partie, et que l'effet des œuvres de M. Leroux ne manque pas alors d'une certaine puissance, et rend jusqu'à un certain point l'aspect de la nature...
Página 90 - ... pour me servir d'un terme d'atelier, doivent s'opposer des masses tranquilles , sourdes de ton et simples de travail , pour reposer la vue et concentrer l'attention sur la partie principale de la composition. Il oublie trop que, par suite de la perspective aérienne, tous ces tons variés de la nature se fondent dans une suite de gammes souvent assez prolongées d'où résulte l'harmonie. Il semble qu'il se serve toujours d'une lunette d'approche pour voir et se grossir démesurément les formes...
Página 56 - Uune touche un peu lourde, une couleur grise, opaque et fausse de ton, nuisent malheureusement au succès de ces jolies productions. M. Talee a beaucoup à gagner , mais ce qu'il sait nous est un sûr garant que , sincèrement averti, il tiendra à se perfectionner dans les parties de l'art où il est encore faible. M.