Œuvres complètes de Chamfort, Volumen 2Maradan, 1812 |
Términos y frases comunes
ACHMET affreux aimé alloit amant âme amis amour avoient avoit AZÉMIRE BELTON BETTI bonheur Byzance c'étoit cent cher Choiseul chose ciel cœur connoissance connoître conte craint d'Alembert demanda demandoit Dieu dire disoit dit-il dois DORNAL duc de Choiseul Églé enfans esclave êtes étoient étoit faisoit femme fille fils foiblesse Fontenelle fortune frère gens gloire HASSAN Hélas heureux homme honnête j'ai j'en jamais jour KALED l'abbé l'amitié l'amour l'esprit l'homme lettres long-temps Louis xv madame de Pompadour madame Dubarry malheur maréchal mariage Maurepas mille ministre monde Monsieur mort MOWBRAI MYLFORD n'avoit OSMAN Pardonnez parler paroît passé pauvre penser père philosophe plaisir poëte pouvoit PRINCE Prusse qu'un quelquefois raison répondit ridicule rien ROXELANE sais SCÈNE secret seigneur sentimens sentiment seroit seul société SOLIMAN sort sottise sultan tendresse Thamas trouve Turgot vanité venoit vertus veux VIEILLARD vœux voilà Voltaire voudrois vouloit yeux ZAYDE ZÉANGIR
Pasajes populares
Página 71 - L'amour, tel qu'il existe dans la Société, n'est que l'échange de deux fantaisies et le contact de deux épidermes.
Página 81 - ... talent. Souvent ils ôtent de l'esprit à la pensée de celui qui a beaucoup d'esprit, et c'est la meilleure preuve de l'absence du talent pour les vers. — La plupart des livres d'à présent ont l'air d'avoir été faits en un jour avec des livres lus de la veille.
Página 73 - Une femme d'esprit m'a dit un jour un mot qui pourrait bien être le secret de son sexe : c'est que toute femme, en prenant un amant, tient plus de compte de la manière dont les autres femmes voient cet homme, que de la manière dont elle le voit elle-même.
Página 16 - Les fléaux physiques et les calamités de la nature humaine ont rendu la société nécessaire. La société a ajouté aux malheurs de la nature. Les inconvénients de la société ont amené la nécessité du Gouvernement, et le Gouvernement ajoute aux malheurs de la société.
Página 61 - La calomnie est comme la Guêpe qui vous importune, et contre laquelle il ne faut faire aucun mouvement, à moins qu'on ne soit sûr de la tuer, sans quoi elle revient à la charge, plus furieuse que jamais.
Página 68 - ... tracasseries. Si on se les permet à son égard, il les oublie ou les dédaigne. Il doit être plus gai qu'un autre, parce qu'il est constamment en état d'épigramme contre son prochain. Il est dans le vrai, et rit des faux pas de ceux qui marchent à tâtons dans le faux.
Página 19 - L'espérance n'est qu'un Charlatan qui nous trompe sans cesse ; et, pour moi, le bonheur n'a commencé que lorsque je l'ai eu perdue. Je mettrais volontiers sur la porte du Paradis le vers que le Dante a mis sur celle de l'Enfer : Lasciate ogni Speranza, voi ch
Página 67 - Ma vie entière est un tissu de contrastes apparents avec mes principes. Je n'aime point les Princes, et je suis attaché à une Princesse et à un Prince. On me connaît des maximes républicaines, et plusieurs de mes amis sont revêtus de décorations monarchiques. J'aime la pauvreté volontaire, et je vis avec des gens riches. Je fuis les honneurs, et quelques-uns sont venus à moi. Les lettres sont presque ma seule consolation, et je ne vois point de beaux esprits, et ne vais point à l'Académie.
Página 107 - Madame, j'ai l'honneur de vous présenter mon très humble respect » ; à M. le président Hénault : « Monsieur, j'ai bien l'honneur de vous saluer
Página 175 - Duclos parlait un jour du paradis, que chacun se fait à sa manière. Madame de Rochefort lui dit : « Pour vous, Duclos, voici de quoi composer le vôtre : du pain, du vin, du fromage et la première venue. » .*. Un homme a osé dire : « Je voudrais voir le dernier des rois étranglé avec le boyau du dernier des prêtres.