» ment dont on a depuis lors varié la cons->>truction d'une infinité de manières, soit pour

qu'il fût comparable, soit pour augmenter » l'étendue de ses variations, soit enfin pour » le rendre plus facile à transporter. Plusieurs >> auteurs ont traité ce sujet d'une manière qui » ne laisse rien à desirer (1). Je ne rappellerai » ici que les moyens employés pour remédier » à une imperfection commune à tous les ba>> romètres à réservoir. On sait que le mercure »> ne s'y tient pas constamment au même ni» veau; le seul terme fixe, le point de dé » part de l'échelle varie donc et se trouve trop >> haut ou trop bas, selon les variations de la » colonne barométrique; alors l'échelle ne me>> sure plus exactement la hauteur qui répond » à la pression de l'air »

.........

M. d'Hombres expose ensuite les divers

(1) MM. Cotte et Deluc ont décrit les principaux baromètres, leurs avantages et leurs défauts, et publié toutes les instructions nécessaires, pour en construire de parfaits, et pour s'en servir, soit comme instrument de météorologie, soit pour mesurer les hauteurs et profondeurs. Sous ce dernier rapport, voyez la mécanique céleste de M. de Laplace; l'Astronomie physique de Biot; et le Mémoire de Ramond, journal de physique, germin. XIII.

moyens employés jusqu'à ce jour par ce jour par les physiciens, pour parvenir au but qu'il a si facilement et si ingenieusement atteint. Il continue à décrire son appareil.

« La figure 1 représente la partie inférieure » de la planche de mon baromètre de cabinet; » le tube se place dans la rainure UV, et » plonge dans une cuvette de buis (ABCDE) fig. 2, qu'on fixe à la monture par deux liens » de fil de fer qui passent par les trous (KLOP). A la ligne de niveau (ZZ) est » une ouverture (X) par laquelle le mercure » s'écoule quand la colonne baisse. Une boîte

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cylindrique (FGHI) le reçoit, et, quand on » la soulève par le moyen de la vis (RS), >> le fait communiquer de nouveau avec celui » de la cuvette (1). Une calotte d'acajou cache >> cette disposition qu'il seroit superflu de dé

(1) Le célèbre Lavoisier avoit déjà employé deux cuvettes dans ses baromètres; mais dans ses instrumens la petite cuvette étoit attachée aux tubes (chaque instrument en portoit deux ) et en faisant tourner une vis, les tubes et l'échelle ou, pour mieux dire, le baro❤ mètre entier descendoit et plongeoit dans le mercure de la grande cuvette, qui étoit de verre, et qui restoit fixe. Il falloit la vider dans un flacon pour. transporter le baromètre.

>> tailler davantage. Pour l'appliquer aux ba>> romètres portatifs, j'ai donné à la cuvette

to

la forme (ceghfd) fig. 3. Une peau » mince, collée et ficelée au tube (ab), est repliée et pareillement attachée dans la gorge (cd). Un sac de peau (ekf) (représenté » ici transparent) est de même ficelé et collé » dans la gorge (ef) pour recevoir le mer» cure qui tombe par l'ouverture (a); la partie inférieure étant d'un plus petit dia» mètre, le rebord (ef) et le mercure du fond du sac (gkh) éloignent la peau de >> cette ouverture. Le tube passe dans une canne (11) fig. 4, qui s'ouvre pour laisser voir » l'échelle du 4.° au 8. décimètre. La virole (mnop), collée à l'extrémité de cette » canne se visse sur la cuvette. La pièce

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(rstu) qui se visse au-dessous, sert à con>> tenir le petit sac. On voit par l'inspection » de la figure, qu'en tournant la pomme (yz), ce sac se comprime, le mercure » rentre dans la cuvette, la remplit ainsi que » le tube, et paroît enfin à l'ouverture (i)

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qu'on ferme avec une petite cheville, pour

» transporter l'instrument. Cette ouverture est » faite pour laisser communiquer l'air sur le » mercure pendant l'observation.

» mercure

» Dans aucun baromètre, il n'est plus fa»cile de démonter le tube pour le purger » d'air, ou de le remplacer en cas de fracture, » il suffit de dévisser la virole (op), on le sort » comme on tire une épée de son fourreau; » il n'y a rien à craindre de la raréfaction du comme dans les baromètres fer» més par des vis ou des robinets; mais son >> principal avantage sur tous ceux que j'ai » cités, c'est qu'il est plus économique et plus simple. Toutes les pièces sont en bois; il n'y a pas de tourneur, dans la plus petite » ville, qui ne soit en état de les construire. » Il y a plusieurs années que j'ai le mien, et je l'ai toujours trouvé d'accord avec le baro» mètre à large cuvette, dont je me sers pour >>mes observations météorologiques. J'ai cru qu'il » pourroit être utile de le faire connoître aux >> amateurs éloignés des capitales, et aux person >>nes qui ne voudroient pas mettre unprix con>> sidérable pour se procurer cet instrument. » M. d'Hombres a aussi présenté à l'académie le tableau de ses observations météorologiques pendant l'année qui vient de s'écouler. Il emploie les anciennes divisions dans ses instrumens, afin de faciliter la comparaison de ses observations avec les anciennes observations faites

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