A VIS DES EDITEURS. IL feroit fuperflu d'entreprendre ici l'éloge de ce Recueil; une Société illuftre, où préfident le bon goût & le génie de notre langue, a couron→ né fix des principales Pieces qui le compofent, & jamais fon fuffrage ne fut confirmé plus universellement. Les gens de Lettres du premier ordre au bruit des applaudiffements du Public, fe font empreffés de relever par le tribut d'une admiration fincere l'éclat des couronnes que l'Académie a décernées à l'Auteur. Ils ont loué dans ces chef-d'œuvres que nous réu→ niffons, l'élévation & la noblesse des penfées, la grandeur & la vérité des images, la correction du ftyle & la force des expreffions: que pourrionsnous ajouter à ce concours précieux d'éloges fi juftement mérités ? On le fait, le François eft plus réservé en ce genre qu'aucun peuple de l'Europe; & l'on peut dire que l'Ecrivain qui a fu fe concilier une approbation fi univerfelle & fi conftante, obtiendra fans doute les fuffrages de la postérité. ELOGE |