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, pour dire, cela est prouvé d'une manière iontestable.

On dit aussi, à la rigueur, pour dire, trop à lettre, sans modification. Expliquer une loi à Ingueur. Il ne faut pas prendre ce qu'il dit à la

igueur.

RIMAILLER, v. n., faire de inéchans vers. Il ne fait que rimailler.

Je t'ai va riser et traduire sous moi.

BOIL.

vers. Il emploie tout son temps à rimer. Son plus grand plaisir est de rimer.

En ce sens, il se dit avec quelque sorte de mépris.

Chapelain veut rimer, et c'est là sa folie.
Il se tue à rimer, que n'écrit-il en prose ?
Qui pourroit les souffrir ? et qui, pour les blåmer,
Malgré muse et Phoebus, n'apprendroit à rimer ?
BOILEAU.

On dit quelquefois, rimer, pour dire, faire

RIMAILLEUR, s. m., celui qui fait de mé- rimer; et alors il se prend activement. On ne

chans vers. Ce n'est qu'un rimailleur.

Gecat, rimtailleur subalterne, Vante Person le barbouilleur ; Person, peintre de taverne, Prise Gacon le rimailleur.

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ROUSS.

RIME, . f., uniformité de son dans la ter-
minaison de deux mots. Armer, charmer, belle,
belle, sont de bonnes rimes Rime masculine.
ine feminine. Rime heureuse. Rime riche.
Time suffisante. Rime fausse. Rimes redoublées.
Il faut éviter les rimes dans la césure des vers.
La contrainte de la rime empéche souvent qu'on
ne puisse exprimer sa pensée aussi bien qu'on
le voudrat.
DICT. DE L'ACAD.

Ac jeug de la raison asservissant la vime.
L'autre en vain se lassant à polir one rime.
Simon cœur en ces vers ne parloit par ma main,
'est espoir de biens, ni raison, ni maxime,
Qui pat en ta faveur m'arracher une rime.
Enseigne-mei, Molière, où tu trouves la rime.
La raison dit Virgile, et la rime Quinault.
Je le laisse tout seul verser rime sur rime.

Le son bardi de ses rimes cyniques.

(Voyes refroidir.)

Que ne puis-je, dans ces rimes

Consacrant vos noms sublimes,
Immortaliser le mien !

BOIL.

Rouss.

Mais Arouet veat encor de la rime
Desabaser le peuple des auteurs.
On dit, mettre en rimes, mettre en rime, pour

dire, mettre en vers.

En ce sens, il ne se dit que dans le style plai

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On appelle rimes croisées, les rimes masculines et féminines, qui sont mêlées et entrelacées les

es avec les autres.

Etlon appelle rimes plates, celles qui ne sont

pont croisées.

.n., il se dit des mots dont les der

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RIMER, v. meres syllabes ont la même terminaison, et forment le même son. Ces deux mots riment bien, en deux autres ne riment pas, mal Ramer richement. Ce mot ne rime pas avec

celui-là.

riment

On appelle rimer à la fois aux yeux et aux oreilles, lorsque les syllabes qu'on fait rimer et sont orthographiées de

ont le même

neme

sens,

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On dit familièrement que des choses ne riment pas ensemble, pour dire qu'elles n'ont aucun rapport. Cela ne rime à rien.

RIME, EE, participe. Voilà un sonnet dont les pensées sont belles; mais il est mal rimé. Ce poëme là n'est que de la prose rimée.

On appelle bouts-rimés, des mots qui riment,' et qu'on donne à un poëte pour faire, soit un sonnet, soit quelque autre sorte de poésie. Remplir des bouts-rimés. Voilà des bouts-rimés bien difficiles à remplir.

Et l'on appelle aussi bouts-rimés, toute petite pièce de vers faite sur des bouts-rimés.

RIMEUR, s. m. Ce terme ne se dit guère que par mépris, en parlant d'un mauvais poëte.

On peut dire pourtant d'un homme qui n'em-
c'est un excellent rimeur.
ploie que des rimes très-riches daus ses vers, que
DICT. DE L'ACAD.

Et puis comment percer cette foule effroyable
De rimeurs affamés dont le nombre t'accable?
Mais moi qu'un vain caprice, une bizarre humeur,
Pour mes péchés, je crois, fit devenir rimeur.

Il n'est fort, entre ceux que tu prends par centaines,
Qui ne puisse arrêter un rimeur six semaines.

BOIL.

Je laisse aux froids rimeurs une libre carrière. Harcelé par les plus vils rimeurs. RIRE, v. n. Je ris, tu ris, il rit; nous rions, etc. Je riois. Nous riions, vous riiez. Je ris. J'ai ri. Je rirai. Ris ou ri, riez. Que je rie. Que je risse. Je rirois, etc. Riant. Faire un certain mouvement de la bouche, souvent accompagné d'éclat, et causé par l'impression qu'excite en nous quelque chose de plaisant. Éclater de rire. Rire à gorge déployée. Crever de rire. Etouffer de rire. Pamer de rire. Il nous pensa faire mourir de rire. Ily a sujet de rire. Qui pourroit s'empêcher de rire ? Rire de bon cœur. Rire de tout son cœur. Rire de souvenir. Rire aux larmes, jusqu'aux

Ou dit qu'un poëte rime bien, pour dire, qu'il larmes. Faire un conte pour rire. Tout le monde

Temploie que des rimes exactes dans ses vers; qu'il rime mal, pour dire qu'il emploie de

Bauvaises rimes.

On dit aussi, rimer, pour dire, faire des

se prit, se mit à rire, Rire sans sujet. Rire hors de propos. It ne sauroit parler de cela sans rire. Faire de grands éclats de rire. DICT. DE L ACAD. Et garde-toi de rire en ce grave sujet.

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aux yeux.

On dit aussi, cela rit à l'imagination, pour dire, cela plaît à l'imagination.

On dit aussi figurément d'un homme heureux, à qui tout réussit, que la fortune lui rit, que tout lui rit, que tout rit à ses desirs.

« Les heureux du monde à qui tout rit. » MASSILLON. Tout vous rit; la fortune obéit à vos vœux. RAC. RIRE, se réjouir, se divertir. Il aime à rire. Rions, chantons, dit cette troupe impie. RAC. Nous pourross rire à l'aise, et prendre du bon temps. Il me flatte peut-être, et, d'un air imposteur, Rit tout haut de l'ouvrage, et tout bas de l'auteur.

Chers enfans d'une muse

BOILEAU.

Rouss.

Qui cherche à rire, et que la joie amuse. RIRE, railler, badiner, ne parler pas tout de bon, n'agir pas sérieusement. Est-ce que vous riez, ou si c'est tout de bon? Riez-vous, où est-ce tout de bon? Il ne disoit cela que pour rire; vous auriez tort de vous en offenser. Est-ce pour rire que vous dites, que vous faites cela? Tout en riant, il n'a pas laissé de lui dire ses vérités. La comédie apprit à rire sans aigreur.

Que tu ris agréablement'

Un auteur malin, qui rit et fait rire. On sera ridicule, et je n'oserai rire !

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BOIL.

RIRE, ne se point soucier, témoigner qu'on ne tient point de compte, qu'on ne se soucie point, se moquer. Il rit de toutes les remontrances qu'on lui fait. Ses menaces ne m'étonnent point, je n'en fais que rire. DICT. DE L'ACAD. Cependant Athalie, un poignard à la main, Rit des foibles remparts de nos portes d'airain. On dit, rire de quelqu'un, pour dire, se moquer de quelqu'un; et, rire au nez de quelqu'un, pour dire, se moquer de quelqu'un en face. Il est familier.

(11) rit des foibles humains.

RAC.

BOIL.

Il rit du mauvais goût de tant d'hommes divers. Girot en vain l'assure, et riant de sa peur, etc. Et de maris trompés tout rit dans l'univers. Dans ce sens, il se construit quelquefois sans régime.

Je ris, quand je vous vois, si foible et si stérile, Prendre sur vous le soin de reformer la ville. BOIL.

Rire aux dépens d'autrui, se divertirà relever les défauts de quelqu'un, à faire sentir son ridicule.

Je vois qu'à mes dépens vous affectez de rire.
RIRE DE, Suivi d'un infinitif.

BOIL.

Je riois de le voir avec sa mine étique,, Son rabat jadis blanc, et sa perruque antique. BOIL. SE RIRE, se moquer. Il se rit de vous. Il se rit de vos vains projets. Je me ris de ses menaces. « Les sages sont-ils crus dans ces temps de

» désordre et d'emportement, et ne se rit » pas de leurs prophéties? »

Boss RA

De mes pleurs vous ne vous rirez plus. Je me ris d'un acteur qui, lent à s'exprimer, etc. BOILEAU.

RIRE, s. m., action de rire. Celle femme rire agréable, charmant. Un rire moqueur rire fou el extravagant. Un rire 'ironique amer, ou un tire forcé (Voyez ris.) De gra éclats de rire. Il lui prit un rire fou qu'il ne retenir. Le fou rire m'a pris en le voyant l'écoutant. Un gros rire, un rire lourd et longé. DICT. DE L'A

Tu le verras...

A ton geste, à ton rire intenter un procès.

Bo

RIS, s. m., il signifie la même chose rire, substantif. Ris agréable. Ris dédaign et moqueur. Ce n'est pas un véritable ris, un ris forcé, un ris amer. Tout est en joie a cette maison; on n'entend que des ris continu des ris éclatans. DICT. DE L'ACA

«La princesse Anne avoit peine à reteni »ris dédaigneux qu'excitent les personnes s »ples, lorsqu'on leur voit croire des choses Bos » possibles. >>

Le ris sur son visage est en mauvaise humeur. Bo
Depuis cent aus, deux théâtres chéris
Sont consacrés l'un aux pleurs, l'autre aux ris.
ROUSSEAU.

On dit figurément et poétiquement, en I lant d'une belle personne, que les Graces et Ris la suivent partout. Les Amours, les Ri les Jeux. DICT. DE L'ACAD.

Elle peint les Festins, les Danses et les Ris.
Les Ris mêmes, les Jeux, les Grâces et leur mère
Jettent déjà sur vous de dangereux regards.

Autour de son char diaphane,'

Les Ris voltigeant dans les airs.
Les Grâces, les Ris, la Jeunesse,
Marchent au-devant de ses pas.

BO

L'une à mes yeux fit briller la Sagesse, L'autre les Ris, l'Enjouement et les Jeux. La mère des Amours, des Grâces et des Ris. RO RIS ou RIRE SARDONIQUE, OU SARDONIEN, pèce de ris convulsif, causé par une `conf tion dans les muscles du visage.

RISÉE, s. f., grand éclat de rire que plusieurs personnes ensemble, en se moqu de quelqu'un ou de quelque chose. Il se une grande risée, une risée universelle de l l'assemblée. On fil de grandes risées.

Il signifie aussi simplement moquerie. vous exposez à la risée du public. Etre l'obje la risée de la compagnie. DICT. DE L'ACA

« On voit l'impudence devenue un >> air, et le nom de la pudeur, consacré à » d'une vierge illustre, devenu un nom de » pris et de risée. La jalousie persécu » vérité, un lâche intérêt la sacrifie, l'ind >>rence la méprise, et la tourne mème en ris » Hérode, qui fait de J. C. un sujet de m » et de risee. » MA

Qui ? moi, j'aurois voulu, honteuse et méprisée
D'un peuple qui me hait soutenir la risée ?
Et pour prix de ma vie à leur haine exposée,
Le barbare aujourd'hui m'expose à leur risée.

1

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Et votre abaissement servira de risée

BOILEAU.

Rouss.

A vas propres flatteurs. RISIBLE, adj. des deux genres, qui a la faculté de nre. Ce mot, dans celle acception, est pra de école, et n'est d'usage qu'en parlant de 'homme, duquel les philosophes disoient: c'est anammal risible.

Dans le discours ordinaire, il signifie, qui et propre à faire rire. Cette farce est une des plus natla qu'on ait encore vues.

Il signifie encore, digne de moquerie; et alors il se dit aussi bien des personnes que des choses. C'est un homme risible. Ce que vous dites-la est naïble. Vous nous faites là un conte riable. DICT. DE L'ACAD.

Blamer de tes docteurs la morale visible,
C'est, selen eux, prècher un calvinisme horrible.
BOILEAU.

RISQUE, 2. m., péril, danger. Grand risque. Il n'y a nui risqué à cela. S'exposerau risque de... J'en courrai le risque. Courir risque de la vie. Il courut grand risque d'étre condamné.

Si les plaisirs publics sont nécessaires aux »Etats, l'autorité n'a que faire de s'en mêler; » de tous les besoins publics, c'est celui qui » court le moins de risque. »

Il sat arriver.....

MASS.

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RIT, ou RITE, 8. jours rite). Ordre prescrit des cérémonies qui m. (On prononce touse pratiquent dans une religion.

Il se dit plus ordinairement de ce qui regarde la religion chrétienne, et il n'est guère en usage que dans le dogmatique. Le rit de l'Eglise romaine est different de celui de l'Église grecque. Le rite grec. Le rite latin.

Ou écrit toujours rites, au pluriel. Il y a differens rites. Il y a à Rome une congrégation des rites. Décret de la congrégation des rites. Les rites Gallican, Mozarabe ou Mozarabique, Gothique.

RIVAGE, 8. m les rives, les bords de la mer. Le long du rivage. Au rivage. Sur le rivage de la mer.

Il se dit aussi poétiquement des rivières. Sur le rivage de la Seine,

Il signifie aussi quelquefois, pays, contrée. «La noblesse de M. de Lamoignon fut sem» blable à ces fleuves qui, arrosant d'autres » campagnes, ne perdent rien de la pureté de >> leurs eaux, encore qu'ils aient changé de » rivage. » FLÉCH

Qui l'eût dit, qu'un rivage à mes yeux si funeste
Présenteroit d'abord Pylade aux yeux d'Oreste ?
Les uns avec transport embrassent le rivage.
De Romains le rivage est chargé.
Nons menacions de loin le rivage de Troie.
J'aurois trop de regret, si quelque autre guerrier
Au rivage troyen descendoit le premier.
Allez, laissez aux Grecs achever leur ouvrage,
Et quittez pour jamais un malheureux rivage.
Il a vu le Cocyte et les rivages sombres.
On ne voit point deux fois le rivage des morts.
Si jadis mon courage

D'infames assassins nettoya ton rivage...

Ses longs mugissemens font trembler le rivage,
Le Jourdain ne voit plus l'Arabe vagabond,
Comme au temps de vos rois, désoler ses rivages. RAC.
Louis, les animant du feu de son courage,
Se plaint de sa grandeur qui l'attache au rivage.
Tantot, comme une abeille ardente à son ouvrage,
Elle s'en va de fleurs depouiller le rivage

Heureux, disent-ils, le rivage
Où l'on jouit d'un tel bonheur !

Ô rivages chéris! vallons aimés des cieux !
Qu'il va regretter le rivage !
Du rivage de l'Aurore
Jusqu'au-delà du Bosphore,

Ils faisoient craindre leurs lois.

BOIL.

Rouss.

Pareils à l'Océan poussé par les orages,
Qui couvre à chaque instant, et qui fuit ses rivages.
VOLTAIRE.

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RIVAL, ALE, S. concurrent, celui qui aspire, qui prétend à la même chose qu'un autre. Ils aiment tous deux la même personne, ils sont rivaux. Il a supplanté tous ses rivaux. Elle a une dangereuse rivale. Il aspire à cetie' charge, mais il a bien des rivaux. Carthage étoit la rivale de Rome. Un foible rival. Ils sont rivaux de gloire. DICT. DE L'ACAD.

« Combien de fois a-t-on vu des hommes pu»blics faire échouer des entreprises glorieuses » à la patrie, de peur que la gloire n'en re» jaillit sur leurs rivaux. » MASS.

J'embrasse mon rival; mais c'est pour l'étouffer.
Je l'aime, et ne veux plus m'en taire,
Puisque enfin pour rival je n'ai plus que mon frère.
C'est lui qui m'a ravi l'amitié de mon père,
Qui le fit mon rival...

Je le fis nominer chef de vingt rois ses rivaux,
Phèdre depuis long-temps ne craint plus de rivale.
Je ne me verrai poiat préférer de rivale.
Qui pourroit cependant t'exprimer les cabales
Que formoit en ces lieux ce peuples de rivales? RAC.
Du mérite éclatant cette sombre rivale
Contre lui chez les grands incessamment cabale.
BOILEAU.

Le pinceau de Zeuxis, ripal de la nature,

A souvent de ses traits ebauché la peinture. Rouss.
RIVAL, égal en mérite.

C'est Pyrrhus, c'est le fils, c'est le rival d'Achille.
RACINE,

Il est aussi adjectif. Deux peuples rivaux. Deux

nations rivales.

RIVALISER, v. n., disputer de mérite, de talent avec quelqu'un. Ce peintre rivalise en certaines parties avec Raphaël. Cet homme n'est point fait pour rivaliser avec vous. (Ce verbe ne se trouve point dans les bons auteurs du siècle de Louis XIV.)

RIVALISÉ, ÉE, participe. Cet homme est fort rivalisé.

RIVALITÉ, s. f., concurrence. Il n'y a point rivalité entre eux. La jalousie et la rivalité de ces deux maisons ont causé de grands désordres.

d'un

RIVE, subs. f., le bord d'un fleuve, étang, d'un lac, de la mer. La rive de ce fleuve est fort basse du côté de la prairie. Sur les rives de la Loire, de la Seine, etc. Le long des rives. N'approchez pas si près de la rive. Rives lointaines. Rives déscrtes. La rive orientale. La rive droite, la rive gauche de cette rivière. Rive escarpée.

On dit figurément et proverbialement d'une affaire qui est fort embrouillée, qu'on n'y voit ni fond ni rive.

Du Danube asservi les rives désolées.

Et des rives de Pont aux rives du Bosphore,
Tout reconnut mon père.

La rive au loin gémit, blanchissante d'écume.

RAC.

C'est par là qu'un mortel, forçant les rives sombres

Au superbe tyran qui règne sur les ombres,

Fit respecter sa voix.

On le vit, aux yeux de son roi, Traverser un fleuve rapide,

Et glacer ses rives d'effroi.

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Que je peigne en mes vers quelque rive fleurie. LA FONT.

est haute, est grosse, est débordée. Quan rivière déborde elle inonde toute cette pl Les bords, le lit, le canal, le cours, la sou l'embouchure de la rivière. Au fond de la vière. La rivière passe par tel et tel ena Une telle rivière, tombe, entre, se déch dans la mer, dans une autre rivière, en te droit. Cette rivière arrose un tel pays. L vière est toute couverte de bateaux. Descen remonter la rivière. Aller sur la rivière. tourner la rivière. Couper la rivière en plus canaux. La rivière est prise, est glacée. I vière charrie. Un telle ville est sur la riv c'est-à-dire, située sur les bords de la riv Abreuver des chevaux à la rivière. Se ban dans la rivière. Boire de l'eau de rivière. C. poisson de rivière, etc. DICT. DE L'ACA

<< Ce lieu couvert d'un bois et d'une riv » c'est le poste où il rassuroit ses troupe >> frayées après une honorable retraite. » pourrois vous décrire ici des combats ga » des rivières et des défilés passés à la vi >> ennemis. >> FLEC

Nous l'avons vu piller des provinces entières, Du sang de nos sujets faire enfler nos rivières. Faut-il que tant d'États, de déserts, de rivières Soient entre nous et lui d'impuissantes barrières Et les nombreux torrens qui tombent des gouttiè Grossissant les ruisseaux, en ont fait des rivières BOILEAU.

ROBE, s. f., sorte de vêtement long, a des manches, qui est différent selon les sonnes qui le portent. Robe d'enfant. Sa miere robe. Robe à manches pendantes. Sa robe, sa robe des dimanches. Robe de drap velours, etc. Robe d'été. Robe d'hiver. Un de robe. Baiser le bas de la robe à une 4 cesse. Les dames disent, prenez ma robe, tez ma robe, pour dire, prenez, portez la q de ma robe. Cette petite bourgeoise se fait p la robe. A la cour, chez la reine, etc., les d

vont en robe. Robe de noces. Robe de deuil. trainante. Robe troussée. Robe détroussée. Re visite en robe détroussée. Cette dernière pl signifie figurément, rendre visite en cer nie, et ne se dit guère qu'en plaisanterie dans le style familier. Robe de magistrat. de palais. Robe de docteur. Porter la ro palais. Etre en robe et en bonnet. Longue Robe fourrée, Robe violette. Robe rouge. Le lement va en robes rouges à certaines cérém

Vien

« Ceux que vous voyez revêtus d'one » blanche, ceux-là, dit saint Jean, » d'une grande affliction., afin que nous » tendious que cette divine blaucheur se f » ordinairement sous la croix. »>

Un jeune enfant couvert d'une robe éclatante. Sa robe en vain de pièces rajeunie. ROBE, se dit de l'habit long des ancien mains. César, lorsqu'il fut assassiné, se c le visage d'un pan de sa robe.

ROBE, se prend aussi pour la profe des gens de judicature. Les gens de robe. 1 blesse de robe. Famille de robe, de lu

RIVIÈRE, s. f., Heuve, assemblage d'eaux qui coulent dans un lit, dans un canal d'une largeur, d'une étendue plus ou moins considérable. Grande rivière. Petite rivière. Rivière navigable, qui porte bateau. Rivière poisson-Il vient de la robe. Un tel a quitté le robe neuse. Rivière profonde. Rivière guéable, ra- prendre l'épée. Il s'est mis dans la robe. pide Un bras de rivière, d'une rivière. Au con- « La famille des Lamoignons entrant fluent des deux rivières. La rivière est basse, » les premières diguités de la robe, a soute

glase qu'elle avoit acquise dans les armées.-
The teméraire jeunesse se jetoit sans étude et
Sus connoissance dans les charges de la robe. »
FLÉCHIER.

Dcù vient que cet homme est entré dans la be? C'est qu'il a cru mieux faire son chein par la voie de la magistrature que par belle des armes.» MASS.

Dans la rete en rantoit son illustre maison.
Juper d'an gare ton gens de role et d'armée,
Et sur l'erreur des sois batir sa renommée. BOIL.

On dit asi la rabe, pour signifier les gens de udicature. Les prétentions de la robe. L'esprit lelanie Et l'on dit, la haute robe, en parlant les premiers magistrats; et l'ancienne robe, en Jarlant des familles anciennes de la robe.

ROBUSTE, adj. des deux genres, qui est fort
Boys et de complexion. C'est un homme ro-
b. Carps robuste. Il est de complexion robuste.
Da dit aussi, une santé robuste. Il ne se dit
dre que des hommes.

E estate de corps, terrible de visage. BOIL.
ROBUSTEMENT, adv., d'une manière ro-
Juste. Ce mot est peu en usage.

BOC, &., masse de pierre très-dure, qui sent a la terre. Ce roc est fort dur. bâtir sur le . Des fisses tailles dans le roc. Percer le roc. Cette place est sur un roc. Dur comme le roc. dus ferme que le roc, qu'un roc.

3: dans le rec qui eède et se coupe aisément,
Chacun sait de sa main creuser son logement.
Tous les Béaux du corps,

Sur le devet lit. théâtre de ses gênes,
Lui foat scier des rocs, lai fost fendre des chênes
Besançon fame encor sous son roc foudroyé. BOIL.
Roc, est aussi le nom qu'on donnoit autrefois
la pièce du jeu des échecs, qu'on appelle au-

ourd'hui tour.

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the feau.
On dit figurément,
un cœur de roche, pour
ire, un cœur dur et difficile à émouvoir.
Alada moins chercher quelque antre ou quelque roche
Dedjamais ni l'huissier ni le sergent n'approche.

BOILEAU.

dans les lanes affreux de leurs roches fumantes, tempertent à grands cris des dépouilles sanglantes.

ROCHER,

8. m.

VOLTAIRE.

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Tel que du haut d'un mont de frimas couronné
Au milieu des glaçons et des neiges fondues,
Tombe et roule un rocher qni menaçoit les nues.
VOLTAIRE.

On dit figurément, parler aux rochers, pour dire, parler à des gens qui ne sout point touchés de ce qu'on leur dit. Et on dit aussi figurément, c'est un coeur de rocher, c'est un rocher, pour dire, un cœur insensible.

ROCHET, s. m., sorte de surplis à manches plusieurs autres ecclésiastiques. Les évéques étroites que portent les évêques, les abbés, et préchent en rochet et en camail. DICT. DE L'AC.

Je ne et roche.) Un grand rocher. Un haut (Il a la même signification Le pied d'un rocher. La pointe d'un roSer refontaine qui sort d'un rocher. Cette passeAitle virée de rivière est dangereuse; il y a les rehers sous l'eau, à fleur d'eau. Son vaiswest brisé contre un rocher. Un rocher baltu $ frts, Perme comme un rocher. Dur comme her. Il ne brante non plus qu'un rocher. O Dien, vous étiez sa force, et comme disoit te ferme rocher où s'appuyoit sa cons

David,

Batice.

Boss.

Attends-tu donc que, sans bulle et sans titre,
Il te ravisse encor le rochet et ia mitre ?
11 saisit en pleurant ce rochet qu'autrefois
Le prélat trop jaloux lui rogna de trois doigts.
Un chanoine lui seul triomphant du prélat,
Du rochet à nos yeux ternira-t-il l'eclat ?

BOIL.

ROI, s. m. , monarque, prince souverain du premier ordre. Grand roi. Puissant roi. Roi héréditaire. Roi électif. Roi légitime. Les anciens rois. Les rois chrétiens. La puissance des rois. La majesté des rois. La cour d'un roi. En foi et parole de roi. Proclamer un roi. Couronner, sacrer un roi. Elire un roi. Alliance de conronne à couronne, de roi à roi. Dieu est le maître des rois.

Dieu est appelé dans l'Ecriture, le roi des rois, et le dominateur de ceux qui dominent.

Roi des Romains. C'est un titre que l'on donnoit dans l'empire à celui qui étoit désigné par les électeurs pour succéder à la dignité d'empereur.

« La terre n'est pas encore assez basse pour » recevoir la pieuse reine, elle voudroit dispa>> roitre toute entière devant la majesté du roi » des rois. Les rois, non plus que le soleil, » n'ont pas reçu en vain l'éclat qui les enviBoss.

>> ronne. »

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