Notice sur la vie et les ouvrages de Racine. La Thébaïde, ou, Les frères ennemis. Alexandre. Andromaque. Les plaideuresP. Didot, 1803 |
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... JOCAST E. Ma fille , avez - vous su l'excès de nos miseres ? ANTIGONE . Oui , madame , on m'a dit la fureur de mes freres . JOCASTE . Allons , chere Antigone , et courons de ce pas Arrêter , s'il se peut , leurs parricides bras . Allons ...
... JOCAST E. Ma fille , avez - vous su l'excès de nos miseres ? ANTIGONE . Oui , madame , on m'a dit la fureur de mes freres . JOCASTE . Allons , chere Antigone , et courons de ce pas Arrêter , s'il se peut , leurs parricides bras . Allons ...
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... JOCAST E. Mais que prétendiez - vous ? et quelle ardeur soudaine Vous a fait tout - à - coup descendre dans la plaine ? ÉTÉOCLE . Madame , il étoit temps que j'en usasse ainsi , Et je perdois ma gloire à demeurer ici . Le peuple , à qui ...
... JOCAST E. Mais que prétendiez - vous ? et quelle ardeur soudaine Vous a fait tout - à - coup descendre dans la plaine ? ÉTÉOCLE . Madame , il étoit temps que j'en usasse ainsi , Et je perdois ma gloire à demeurer ici . Le peuple , à qui ...
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... JOCAST E. Vous le savez , mon fils , la justice et le sang Lui donnent , comme à vous , sa part à ce haut rang : Oedipe , en achevant sa triste destinée , Ordonna que chacun régneroit son année ; Et , n'ayant qu'un état à mettre sous ...
... JOCAST E. Vous le savez , mon fils , la justice et le sang Lui donnent , comme à vous , sa part à ce haut rang : Oedipe , en achevant sa triste destinée , Ordonna que chacun régneroit son année ; Et , n'ayant qu'un état à mettre sous ...
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... JOCAST E. L'intérêt de l'état leur servira de loi . CRÉON . L'intérêt de l'état est de n'avoir qu'un roi , Qui , d'un ordre constant gouvernant ses provinces , Accoutume à ses lois et le peuple et les princes . Ce regne interrompu de ...
... JOCAST E. L'intérêt de l'état leur servira de loi . CRÉON . L'intérêt de l'état est de n'avoir qu'un roi , Qui , d'un ordre constant gouvernant ses provinces , Accoutume à ses lois et le peuple et les princes . Ce regne interrompu de ...
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... JOCAST E. Je suis mere , Créon ; et , si j'aime son frere , La personne du roi ne m'en est pas moins chere . De lâches courtisans peuvent bien le haïr ; Mais une mere enfin ne peut pas se trahir . ANTIGONE . Vos intérêts ici sont ...
... JOCAST E. Je suis mere , Créon ; et , si j'aime son frere , La personne du roi ne m'en est pas moins chere . De lâches courtisans peuvent bien le haïr ; Mais une mere enfin ne peut pas se trahir . ANTIGONE . Vos intérêts ici sont ...
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Términos y frases comunes
aime ALEXANDRE Allez Allons amant amitié amour ANDROMA ANDROMAQUE ANTIGONE ATTALE Aussi-bien avoit AXIANE beau bras CÉPHISE charmes cher chercher CHICANEAU ciel CLÉOFILE CLÉONE cœur colere combat COMTESSE connois connoître courage courroux craint CRÉON crime cruel d'Alexandre DANDIN déja dessein diadême douleur enfin ennemi ÉPHESTION Épire ÉTÉOCLE étoit exploits fils d'Hector flatte frere funeste fureur gloire grace Grecs haine Hector Hélas Hémon HERMIONE hymen ISABELLE j'ai JOCASTE juge l'amour l'Épire l'ingrat L'INTIMÉ laisse larmes LÉANDRE m'en madame madame de Maintenon main maître malheureux moi-même monsieur mort mourir Oh dieux OLYMPE ORESTE paix par-tout parle pere PETIT JEAN peuple peut-être PHOENIX pleurs Polynice Porus prince princesse PYLADE PYRRH Pyrrhus qu'un Racine régner rien rois s'il sais sang SCENE seigneur seroit seul sœur soins sort SOUFFLEUR souffrir soupirs Taxile Thébains Thebes tragédie trépas Troie trône Troyens tyran vainqueur vais venger veut veux victoire vœux vois vous-même yeux
Pasajes populares
Página 156 - Je passais jusqu'aux lieux où l'on garde mon fils. Puisqu'une fois le jour vous souffrez que je voie Le seul bien qui me reste et d'Hector et de Troie , J'allais , seigneur , pleurer un moment avec lui : Je ne l'ai point encore embrassé d'aujourd'hui ! PYRRHUS.
Página 175 - Mon innocence enfin commence à me peser. Je ne sais de tout temps quelle injuste puissance Laisse le crime en paix, et poursuit l'innocence. De quelque part sur moi que je tourne les yeux . Je ne vois que malheurs qui condamnent les dieux.
Página 198 - Différez-le d'un jour; demain vous serez maître.... Vous ne répondez point?... Perfide! je le voi, Tu comptes les moments que tu perds avec moi.
Página 196 - Prodiguer les doux noms de parjure et de traître. Vous veniez de mon front observer la pâleur , Pour aller dans ses bras rire de ma douleur : Pleurante après son char vous voulez qu'on me voie.
Página 197 - Et, sans chercher ailleurs des titres empruntés, Ne vous suffit-il pas de ceux que vous portez? Du vieux père d'Hector la valeur abattue Aux pieds de sa famille expirante à sa vue , Tandis que dans son sein votre bras enfoncé Cherche un reste de sang que l'âge avait glacé ; Dans des ruisseaux de sang Troie ardente plongée ; De votre propre main Polyxène égorgée , Aux yeux de tous les Grecs indignés contre vous : Que peut-on refuser à ces généreux coups?
Página 179 - Avec lui dans la tombe elle s'est enfermée. Mais il me reste un fils... Vous saurez quelque jour, Madame, pour un fils jusqu'où va notre amour; Mais vous ne saurez pas, du moins je le souhaite, En quel trouble mortel son intérêt nous jette , Lorsque, de tant de biens qui pouvaient nous flatter, C'est le seul qui nous reste, et qu'on veut nous l'ôter.
Página 255 - Messieurs , quand je regarde avec exactitude L'inconstance du monde et sa vicissitude ; Lorsque je vois , parmi tant d'hommes différents , Pas une étoile fixe , et tant d'astres errants ; Quand je vois les Césars , quand je vois leur fortune ; Quand je vois le soleil , et quand je vois la lune ; Babylouiens.
Página 207 - Grâce aux dieux! Mon malheur passe mon espérance. Oui, je te loue, ô ciel! de ta persévérance. Appliqué sans relâche au soin de me punir, Au comble des douleurs tu m'as fait parvenir.
Página 196 - Vous vous abandonniez au crime en criminel. Est-il juste, après tout, qu'un conquérant s'abaisse Sous la servile loi de garder sa promesse ? Non, non, la perfidie a de quoi...
Página 150 - Je viens voir si l'on peut arracher de ses bras Cet enfant dont la vie alarme tant d'États : Heureux si je pouvais, dans l'ardeur qui me presse...