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HISTOIRE

DU

BOUDDHA SAKYA MOUNI

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DU

BOUDDHA SAKYA MOUNI

TRADUITE DU TIBÉTAIN

PAR PH.-ÉD. FOUCAUX

PROFESSEUR DE SANSCRIT AU COLLEGE DE FRANCE ET DE TIBÉTAIN A L'ÉCOLE DES LANGUES ORIENTALES
MEMBRE DE LA SOCIÉTÉ ASIATIQUE DE PARIS, ETC.

AVEC SIX PLANCHES REPRÉSENTANT DES BAS-RELIEFS BOUDDHIQUES

DES MUSÉES DE MADRAS ET DE CALCUTTA,

ET UN APPENDICE RENFERMANT LA BIBLIOGRAPHIE DES OUVRAGES RELATIFS AU. BOUDDHISME
PUBLIÉS JUSQU'A LA FIN DE 1859

PARIS

BENJAMIN DUPRAT

LIBRAIRE DE L'INSTITUT, DE LA BIBLIOTHÈQUE IMPÉRIALE ET DU SÉNAT

DES SOCIÉTÉS ASIATIQUES DE PARIS, LONDRES, CALCUTTA, CHANG-HAÏ

ET DE LA SOCIÉTÉ ORIENTALE DE NEW-HAVEN (ÉTATS-UNIS D'AMÉRIQUE)

Rue du Cloître-Saint-Benoît, 7

1860

LIBRARY

INTRODUCTION.

I.

Il y a environ dix-huit ans qu'un voyageur pauvre et inconnu descendait des montagnes de l'Himalaya et se dirigeait vers Calcutta, apportant avec lui les matériaux du dictionnaire et de la grammaire qui devaient enfin donner à l'Europe la clef de l'idiome du Tibet. Ce voyageur était Alexandre Csoma. Né au village de Körös en Transylvanie, ses premières études avaient été dirigées vers la médecine qu'il étudia à Goettingue, où il prit le degré de docteur. «On prétend qu'un mot pro«noncé dans un cours, par M. Blumenbach, sur la possibilité « de retrouver en Orient l'origine des Hongrois, donna à Csoma l'idée de ses voyages. Ce qui est certain, c'est qu'il quitta la Transylvanie peu de temps après son retour de Goettingue, « et qu'il se mit en route pour l'Orient, dénué de toutes res« sources, voyageant à pied, vivant quelquefois de sa pratique « médicale, mais le plus souvent de charités, et accomplissant, " « par la force de sa volonté seule, une entreprise à l'exécution de laquelle les moyens les plus considérables auraient paru « indispensables'. » C'est ainsi qu'il se rendit à Constantinople, traversa l'Égypte, la Syrie, la Perse, et arriva à Lahore en compagnie de deux officiers français de Runjet Sing, les généraux

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1 Journal Asiatique, juin 1842, rapport de M. J. Mohl, p. 492.

A

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