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WYNDHAM (Georges), 72, boulevard Saint-Germain. - 1872.
WYNDHAM (Charles), 16, rue de Vaugirard. — 1873.

YEMENIZ fils, consul de Grèce (Lyon). — 1867.

YSEUX, maire de Nogent-le-Bernard (par Saint-Come, Sarthe).1870.

YUNG (Eugène), directeur de la Revue des cours littéraires et scientifiques, 46, rue de Rennes.

1867.

ZAFIROPOULO (Constant), négociant, rue du Coq, 4 (Marseille).

1867.

ZAÏMIS (Thrasybule), ancien député, ancien ministre (Athènes).

1868.

ZARIFI (Léonidas), négociant, 4, rue du Coq (Marseille). — 1867. ZARIFI (Périclès), négociant à Marseille. - 1867.

* ZARIPHIS, négociant, à Constantinople. — 1868.

-

ZIPHOS (L.), négociant, Palmerston Buildings new Broad street (Londres).

-

- 1871.

ZOGRAPHOS (Xénophon), docteur-médecin (Constantinople). 1868.

*ZOGRAPHOS (Christakis Bitos), négociant (Constantinople). 1868.

ZYGOMALAS (N.), négociant, 9, Fenchurch house, Fenchurch street; City (Londres). 1867.

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DU 17 AVRIL 1873.

DISCOURS DE M. THUROT

PRÉSIDENT.

MESSIEURS,

Dans l'année de la présidence que vous m'avez fait l'honneur de me confier, il ne s'est pas produit d'incident important pour l'existence de la Société, qui se maintient dans un état prospère. El`e n'aurait même rien à regretter, si la perte cruelle de quelques-uns de ses membres, pour la plupart bien difficiles à remplacer, n'était survenue et ne l'avait en quelque sorte découronnée. Nous avons à déplorer la mort de M. Alfred Rouvray, ancien professeur au collége Rollin, plein de zèle pour les études grecques et qui avait été secrétaire adjoint de la société; celle de M. Sauvage,

ingénieur en chef des mines, directeur du chemin de fer de l'Est, homme doué de facultés puissantes, à qui les soins absorbants d'une grande administration laissaient assez de liberté d'esprit pour s'intéresser à des études en apparence très-éloignées de son éducation et de ses occupations professionnelles; enfin (sauf omissions qui seront réparées l'année prochaine) celles de MM. de Rougé, Daremberg, SaintMarc-Girardin, sur la personne desquels je m'arrêterai quelques instants, en raison des liens plus étroits qui les unissaient

à nous.

On sait que M. de Rougé était un des premiers égyptologues de l'Europe. Quoique aucun de ses travaux ne concerne particulièrement l'antiquité grecque ni même l'Égypte des Ptolémées, cependant ses études si neuves et si approfondies des antiquités égyptiennes ont éclairé d'une vive lumière les parties de la littérature grecque qui s'y rapportent, Hérodote, Diodore de Sicile, Horapollo.

Le docteur Daremberg a employé toute sa vie scientifique à des recherches sur l'histoire de la médecine, qu'il a poursuivies avec une ardeur infatigable. Sa thèse de doctorat en médecine (1841) avait pour objet l'exposition des connaissances de Galien sur l'anatomie, la physiologie et la pathologie du système nerveux. Bientôt il publiait pour la première fois, en 1846, le Traité sur le pouls attribué à Rufus d'Éphèse, en grec et en français, avec une introduction et des notes; en 1848, des Fragments du commentaire de Galien sur le Timée de Platon, également en grec et en français, avec une introduction et des notes. Il a donné de 1851 à 1862, en collaboration avec feu Bussemaker, les quatre premiers volumes des OEuvres d'Oribase, texte grec et traduction française, avec une introduction et des notes; en 1855, les ŒEuvres choisies d'Hippocrate, accompagnées d'arguments, de notes, et précédées d'une introduction générale; en 1854 et 1856, les OEuvres anatomiques, physiologiques et médicales de Galien, traduites pour la première fois en francais avec notes (2 vol. in-8°); des recherches sur la médecine dans Homère. L'appréciation de ces travaux échappe à mon incom

pétence; mais l'énumération seule en montre l'étendue et l'importance; et, en tout cas, ils témoignent d'une activité peu commune dans le domaine, encore trop peu cultivé, de l'histoire des sciences.

La vie de M. Saint-Marc Girardin avait été partagée entre` la politique et l'enseignement. Professeur de poésie française à la Faculté des lettres de Paris, il eut le rare talent d'enseigner trente-cinq ans sans cesser de captiver les générations toujours renouvelées qui se pressaient autour de sa chaire. On peut prendre quelque idée, quoique affaiblie, de son enseignement dans ses quatre volumes intitulés : Cours de littérature dramatique ou de l'usage des passions dans le drame (1849, 1855, 1860), et dans ses deux volumes sur la Fontaine et les fabulistes (1867). En retraçant comment les poëtes ont compris et traité les grands sentiments qui sont, pour ainsi dire, les couleurs primitives de la peinture de la vie humaine, comme les émotions qui tiennent à la douleur physique et à la mort, l'amour paternel, l'amour maternel, la piété filiale, l'amour fraternel et la haine entre frères, l'amour, l'amour conjugal, M. Saint-Marc Girardin a montré par des rapprochements ingénieux, piquants, même espiègles, que l'art grec idéalisait et ennoblissait les passions de l'âme sans leur ôter rien de leur vérité et de leur simplicité touchante. L'homme politique tenait à notre société par un lien encore plus étroit. M. Saint-Marc Girardin avait fait en Orient un voyage, d'où il avait rapporté pour les populations chrétiennes et en particulier pour les Hellènes une vive sympathie, dont ceux qui en étaient l'objet lui ont toujours été profondément reconnaissants. On a porté sur eux tant de jugements tranchants, sommaires, superficiels! Mais ne les imputons pas à la légèreté française. Nous avons vu dans une grande nation, où l'on se pique de sérieux et de profondeur, des hommes considérables condamner un autre peuple avec la sévérité la moins généreuse et régler la politique de leur pays sur ces appréciations passionnées et téméraires. Ayons toujours devant les yeux cet exemple pour ne pas le suivre, songeons bien que les Hellènes unissent à

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