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ἄλλους καὶ τοῦ τεχνικοῦ ... του μάλιστα ἐξεχόμενον. Εἰς ἐπιστήμην καὶ ὁ ἐπὶ τῷ μεγάλῳ δομεστίκῳ λόγος ἠκρίβωται, οὐ νεωτερίζων (1) τὴν φράσιν, ἀλλ ̓ οὐδὲ πρὸς τὸ ἀηδὲς καὶ σκληρὸν ἐξανδρούμενος. Τοιαύτας ἂν ἴδοι τις καὶ τὰς Μονάδας ἁπάσας καὶ τούτων μάλιστα τὴν τελευταίαν καὶ ἡμῖν ἀπεικταιοτάτην (2), ἐπεὶ καὶ τελεωτέρας ἡλικίας γέννημα ὡς αὖθις καὶ τῶν μελετηρῶν ὑποθέσεων. Τοῦ πολιτικοῦ τύπου προὔχοι ἂν ἡ κατὰ Βαγώα μελέτη καὶ νοήμασι καὶ ὀνόμασι καὶ τῇ ἐπὶ πᾶσιν ἀκριβεία, ὑστάτας γάρ μοι καὶ αὕτη τὰς τοῦ νοὸς ὠδῖνας ἔλυσεν. Οὐδὲ τὰ τῆς σοφιστικῆς γυμνάδος παλαίστρας προνοήματα τῆς αὐτῆς ἰσχύος (3) καὶ τέχνης ἅπαντα, ὅτι μηδὲ τῆς αὐτῆς ἡλι κίας οἷον τῶν λόγων ἱεροὶ, τοῦδε τοῦ λόγου ὑπεξηρημένων (4), ὅτι καὶ σοφοὶ μᾶλλον καὶ ἐπιστήμονες, ὅπου καὶ ἴδια (5) τούτους προδιε γράψαμεν, γοργῶς καὶ ὡς ἐν τύπῳ φιλοτεχνήσαντες, ἐξ ὧν οὐ δύσχετ ρῶς ἄν τις φωράσειε, καὶ τοὺς Ἐξηγηματικοὺς ὅπως ἄρα εὐπροσωπίας ἔχουσιν. Ὁ μέντοι Ορθολέκτης (6) ἐξεπονήθη μοι βιβλίον ἕτερον, μεγέθει μὲν τοῦ παρόντος ἀποδέων, πολυμαθείας δὲ καὶ μάλιστα εὖ ἥκων· ὁ δὲ πλουτεῖ μὲν τὸ τῆς γλώττης εὔστροφον καὶ ἄμαχον εἰς πειθὼ, οὐ

(1) Fol. 527, vo.

(2) Voudrait dire la plus maudite, mais le mot doit être corrompu. Il faudrait un mot dans le sens de ἀκριβεστάτην, peut-être σπουδαιοτάτην. C'est ainsi que j'ai traduit.

(3) Cod., ἰσχύοι.

η

(4) Cod., ὑπεξηρείθων (sic).

(5) Leg., ἰδίᾳ.

(6) Ce substantif manque aux lexiques. Le verbe ὀρθολεκτέω, connu seulement par Eustathe, a aussi été employé par Nicétas Choniate, cod. Ven., fol. 114, ro : Τὰ τῶν ὀρθολεκτούντων τελεσθεὶς, εἶτα τοῦ τῆς Καλλιόπης νάματος ἐμφορηθεὶς καὶ στομωθεὶς τὴν γλῶτταν ῥητορείας πυρσεύμασιν. Anon., ibid., fol. 131, ro : Καὶ τίς ἄν σοι, ὦ φιλτάτη, ἐπισ μέμψηται γλῶτταν ἐξελληνιζούσῃ καὶ ἱστορίαν ἐπισυναγούσῃ καὶ τοῖς μέσ τροις ἐπιστατεῖν ἐπισταμένῃ καὶ ἐκδιδασκούσῃ ὀρθολεκτεῖν. Un peu plus loin, fol. 131, vo, le même écrivain emploie le mot ὀρθολέκτρια, qui est également inconnu : Νῦν δὲ ἄρα οὐ γλῶττά μοι γραμματικευομένῳ καλλιῤῥήμων πρώην μένει καὶ ὀρθολέκτρια. Aux deux exemples cités dans le Thesaurus pour ὀρθολεξία ajoutez Germain de Constantinople, cod. gr. Coisl., 278, fol. 205, vo. Par occasion, j'indiquerai encore le mot nouveau ὀρθοεπής comme se trouvant aussi dans notre manuscrit de l'Escurial, fol. 425, vo.

μὴν καὶ ψευδολεσχεῖν (1) ἐθέλει καὶ σοφίζεσθαι τἀληθῆς τῆς γὰρ προγόνου σοφίας καὶ παλαιγενοῦς ἀρύεται πάντα. Κοινωσόμεθα δὲ καὶ τοῦτο πάντως, εἴ γε μὴ τοὺς ὑπομνηματισμοὺς ἔλαχεν ἀπολέσας ὁ τῶν ἐμῶν προτένθης δαιτυμών, καὶ διὰ ταῦτα οὐκ ἀνειμένων τὸ ξύσσιτον· ἢ καὶ ἡμᾶς ἀποστερήσει τῶν οἰκείων, ἅτε τοῖς ἄλλοις βασκαίνων τῆς μετοχῆς. Τοιοῦτον γὰρ πᾶς ἐραστὴς παρακατέχει τὸ φιλούμενον, καὶ μόνος τοῦ ἔρωτος εἰς κόρον ἀπολαύει.

(1) Ajoutez ce mot aux lexiques.

DE

GEORGES PACHYMÈRE

SUR L'ARC-EN-CIEL,

PAR M. CH.-ÉM. RUELLE.

Lorsqu'on a sous les yeux l'édition des Météorologiques donnée par Ideler (1), il paraît inadmissible que ce savant ait négligé de reproduire, d'analyser, ou tout au moins de mentionner un seul des commentaires auxquels a donné lieu ce texte d'Aristote. L'autorité du philologue, l'étendue de son livre, dont les deux volumes forment un ensemble de près de 1500 pages, enfin et surtout le préjugé qui trop souvent nous porte à supposer que l'érudition germanique ne laisse rien à faire après elle, tout concourait jusqu'ici à maintenir cette opinion longtemps encore. Et cependant plusieurs bibliothèques, notamment la Bibliothèque Nationale, possèdent, sous le nom d'un philosophe mathématicien de la fin du treizième siècle, Georges Pachymère, une paraphrase des

(1) Aristotelis meteorologicorum libri IV. Græca verba denuo post Bekkerum ad codicum veterumque editionum fidem recensuit, novam interpretationem latinam confecit, excerpta ex commentariis Alexandri, Olympiodori et Johannis Philoponi, suos commentarios adjecit et præfatus est Julius Ludovicus Ideler. Lîpsiæ, 1834-1836, 2 vol. in-8°.

Météorologiques à laquelle Ideler n'aurait pas manqué de faire des emprunts s'il l'avait connue (2).

Voici comment je me suis trouvé conduit à constater cette lacune et à faire toucher du doigt, par la publication de courts fragments, l'intérêt que pourrait offrir celle des commentaires de Pachymère, qui ne portent pas seulement sur les Météorologiques, mais bien sur l'œuvre entière d'Aris

tote.

Je venais de comparer quelques variantes recueillies l'an dernier à l'Escurial en divers passages de Théon de Smyrne relatifs à la musique, avec les leçons d'un manuscrit que Boulliau, son unique éditeur, n'avait certainement pas mis à profit, puisqu'il n'est entré à la Bibliothèque Nationale

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(2) Notons en passant d'autres omissions analogues dans l'ouvrage publié par Ideler. Comment ce philologue n'a-t-il pas donné le moindre spécimen ni même fait la moindre mention du commentaire d'Averroës, Expositio media meteorologicorum, texte traduit en latin par Jac. Mantinus et publié à Venise, en 1489, avec la collection des œuvres d'Aristote, puis, en 1560, avec les autres commentaires et paraphrases d'Averroës? Rien n'est plus intéressant que l'histoire des textes aristotéliques traduits du grec en syriaque, du syriaque en arabe, de l'arabe en hébreu, et, vers le douzième siècle, de l'hébreu en latin (A. Jourdain, Reherches critiques sur les traductions d'Aristote, 2o édition par Ch. Jourdain, Paris, 1843, in-8°.) Cette histoire n'est pas encore complétement faite, même après les publications de Fluegel (Dissertatio de arabicis scriptorum græcorum interpretibus. Misenæ, 1841, in-4o), et celle de Wenrich (de auctorum græcorum versionibus et commentariis syriacis, arabicis, armeniacis, persicisque. Lips. 1842). L'ouvrage de Jourdain, qu'Ideler a souvent cité, lui fournissait encore une indication dont il aurait pu faire son profit, celle d'un commentaire latin sur les météores, écrit au XIe siècle par le philosophe anglais Alfred. Le catalogue de la Bibliothèque nationale désigne le ms. gr. no 384 du fonds Coislin comme renfermant un commentaire de Michel Psellus sur les météorologiques; mais ce texte, incomplet à son début, est celui d'Olympiodore. Cp. Catalog. mss. Angliæ, in-fol. no 9091. - On sait que le recueil de Psellus De omnifaria doctrina contient quelques paragraphes sur la météorologie; mais ils n'ont pas un grand intérêt, et Ideler est excusable de les avoir passés sous silence.

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qu'en 1839 (3). Il y occupe le numéro 450 du supplément grec. En voici le contenu :

1° Nicomaque, introductio narithmétique;

2o Théon de Smyrne (l'ouvrage précité);

3° Georges Pachymère, sur l'arc-en-ciel ;

4° Cl. Ptolémée, sur la force indicative et dominative; 5° Porphyre, sur les circonstances qui conduisent aux Intelligibles;

6o Proclus, institution théologique;

7° Théophraste, caractères.

Le troisième article attira mon attention comme pouvant être inédit. Il n'était pas mentionné dans la Bibliothèque grecque de Fabricius, édition Harles. Le rapprochement de ce prétendu Traité de l'arc-en-ciel et du texte aristotélique sur le même sujet (Météorologiques, liv. III, chap. 4 et 5), texte que l'auteur suivait de très-près, me donna un instant la pensée que, malgré la présence du nom de Pachymère, il y avait là une seconde rédaction partielle des Météorologiques. Plusieurs faits autorisaient cette hypothèse. Ideler (Præfatio, p. XII) a remarqué que Stobée et Sénèque ont cité des passages de ce traité qui ne se retrouvent pas sous la même forme dans la rédaction actuelle. Olympiodore d'Alexandrie, dans son Commentaire sur les Météorologiques (fol. 47), cite un passage d'Aristote, πɛρì ẞрovtñs xai άστρaπñs, qui ne figure pas dans le chapitre 9 et dernier du livre II, ni dans le 1er du livre III. Enfin le même Olympiodore, dans la praxis ou section 15 de son Commentaire, présente une observation sur la diversité de rédaction qui règne dans les Météorologiques. Puis je songeai à la méprise qui fit longtemps comprendre la paraphrase du petit traité aristotélique περὶ τῶν ἀτόμων γραμμῶν, composée par Georges

(3) En ce qui concerne Théon de Smyrne (Notions de mathématiques utiles pour la lecture de Platon), ce manuscrit donne une copie faite au XVe siècle et généralement semblable au C. R. 3 de Boulliau (aujourd'hui no 2450) et n'offre aucune particularité, sauf une scholie inconnue au savant éditeur. Je reviendrai ailleurs sur ce texte.

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