Essais sur la mythologie comparée: les traditions et les coutumes

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Didier et cie, 1873 - 485 pages
 

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Page 424 - Perrette, sur sa tête ayant un pot au lait Bien posé sur un coussinet, Prétendait arriver sans encombre à la ville. Légère et court vêtue, elle allait à grands pas, Ayant mis ce jour-là, pour être plus agile, Cotillon simple et souliers plats.
Page 424 - J'aurai, le revendant, de l'argent bel et bon. Et qui m'empêchera de mettre en notre étable, Vu le prix dont il est, une vache et son veau, Que je verrai sauter au milieu du troupeau? » Perrette là-dessus saute aussi, transportée : Le lait tombe; adieu veau, vache, cochon, couvée. La dame de ces biens, quittant d'un œil marri ' Sa fortune ainsi répandue, Va s'excuser à son mari, En grand danger d'être battue.
Page 446 - Dicen que un religioso había cada día limosna de casa de un mercader rico, pan, e miel, e manteca, e otras cosas de comer. Et comia el pan e los otros comeres, e guardaba la miel e la manteca en una jarra, e colgóla a la cabecera de su cama, fasta que se finchó la jarra.
Page 119 - On peut interpréter ceci comme une expression poétique des rayons du soleil réfléchis en diverses couleurs par les gouttes de rosée. Prokris est embrassée par beaucoup d'amants; cependant tous sont Képhalos, déguisé, puis enfin reconnu. Le dernier élément est : « Prokris est tuée par Képhalos, » c'est-à-dire la rosée est absorbée par le soleil.
Page 138 - ... je mangeai un jour un petit morceau de beurre, et même maintenant j'en ai encore du plaisir. » Ainsi son cœur s'adoucit enfin, et elle dit , « Viens à moi la dernière nuit de l'année; tu seras avec moi pendant une nuit, et un fils te naîtra.
Page 137 - Purûravas, le fils d'Ida, et quand elle le rencontra, elle lui dit: » Embrasse-moi trois fois par jour, mais jamais contre ma volonté, et que je ne te voie jamais sans tes vêtements royaux ; car c'est là l'usage des femmes».
Page 138 - Urvaçi aperçut le roi et dit: « Voici l'homme avec qui j'ai demeuré si longtemps ». Alors ses amies lui dirent: « Apparaissons devant lui ». Elle y consentit, et elles apparurent devant lui. Alors le roi la reconnut et dit: » Hélas ! ma femme ! reste, cruelle ! Echangeons quelques paroles. Nos secrets, si nous ne les disons maintenant, ne nous apporteront pas de bonheur plus tard ». Elle lui répondit: « Que ferais-je de tes paroles ? Je suis partie comme la première des aurores.
Page 137 - Purûravas, et les Gandharvas en volèrent un. Urvasî dit : « Ils prennent mon chéri, comme si je vivais dans un pays où il n'ya ni héros ni homme. » Ils volèrent le second, et elle fit encore des reproches à son mari. Alors Purûravas regarda et dit : « Comment la terre où je suis peut-elle être sans héros ni homme?
Page 125 - L'aurore s'approche de lui ; elle expire dès que l'être puissant qui illumine le ciel commence à respirer. » « Quiconque aime et comprend la nature comme les poètes primitifs peut se figurer encore Daphné et Apollon, c'est-à-dire l'aurore, tremblant et se précipitant à travers le ciel, puis s'évanouissant à l'approche soudaine du brillant soleil. « La métamorphose de Daphné en laurier, est une continuation du mythe toute particulière à la Grèce. Daphné, en grec, ne signifiait plus...
Page 105 - ... de la plus ancienne littérature de la Grèce n'est plus vivement sensible que lorsque nous comparons les mythes des Védas, qui sont tous des mythes en voie de se faire, avec les mythes formés et vieillis sur lesquels est fondée la poésie d'Homère. La véritable théogonie des races aryennes est dans les Védas.

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