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trarient rendent mal une pensée. Un seul trope la rend mal, lorsqu'il n'a pas de rapport à la chose dont on parle. Il la rend mal, lorsqu'il n'a qu'un rapport vague. Il ne faut pas changer les accessoires établis par l'usage. On peut quelquefois employer une figure, quoiqu'elle fasse une image désagréable. Un trope n'est pas à blâmer, parce qu'il est tiré de loin. Il ne l'est pas non plus, parce qu'il n'a pas encore été employé.

CHAP. VII. — Comment on prépare et comment on soutient les figures. Page 346. Exemples de figures préparées. Exemples de figures soutenues. Exemples de figures mal préparées ou mal soutenues.

CHAP. VIII.

Considérations sur les tropes.

Page 352.

Deux sortes de tropes. Analogie qui fait passer les mots par différentes acceptions. Si on ne saisit pas cette analogie, les beautés du langage échappent. C'est à l'écrivain à rendre cette analogie facile à saisir. Les mêmes figures ne réussissent pas dans toutes les langues. Source des richesses d'une langue. Avantage des tropes. Peut-on craindre de les prodiguer?

CHAP. IX. Des tours qui sont propres aux maximes et aux principes.

Page 356.

Les maximes et les principes ne sont que des résultats. Différence entre principe et maxime. L'expression d'une maxime est quelquefois susceptible de plusieurs sens. Ce défaut est une source d'abus. L'expression d'un principe et d'une maxime ne saurait être trop simple.

CHAP. X. Des tours ingénieux.

Page 361.

Un tour ingénieux doit être simple. Quelquefois ce n'est qu'une métaphore. D'autres fois un tableau. D'autres fois une allusion. D'autres fois une réponse fort simple. D'autres fois une expression singulière.

СНАР. ХІ. — Des tours précieux ou recherchés.

Page 364.

Il y a des écrivains qui aiment à envelopper une pensée. Il y en a qui aiment les figures qui ont des accessoires étrangers à la chose. Il y en a qui se font un style compassé et éprigrammatique. D'autres prodiguent l'ironie.

CHAP. XII. - Des tours propres aux sentimens.

Page 369.

Le sentiment est exprimé suivant les différentes formes que prend le discours. L'expression du sentiment demande qu'on s'arrête sur les détails. On exprime le sentiment en appuyant sur les raisons qu'il autorise. On exprime le sentiment en appuyant sur les effets qu'il produit. L'interrogation contribue à exprimer les sentimens qui éclatent en reproches. L'ironie y contribue encore. L'exclamation est propre à exprimer les sentimens d'horreur, d'étonnement, etc. Le tour le plus simple est souvent celui qui exprime le mieux le sentiment. Il faut éviter dans l'expression du sentiment, les tours qui montrent de l'esprit ou de la réflexion. Comment on peut s'assurer d'avoir pris le langage du sentiment.

CHAP. XIII. · Des formes que prend le discours pour peindre les choses telles qu'elles s'offrent à l'imagination. P. 377.

Comment le langage donne du sentiment et de l'action a tout. Ce langage est celui d'une imagination vivement frappée. Avec quelle précaution il faut personnifier les êtres moraux. Comment on doit caractériser les êtres moraux.

CHAP. XIV. — Des inversions qui contribuent à la beauté des

images.

Page 382.

Dans le discours chaque mot a une place qui est déterminée par le rapport des idées subordonnées aux idées principales. C'est un tableau où la figure principale prend sa place et marque celle des autres. Comment on peut connaitre la place des mots, en consultant le langage d'action. L'inversion fait ressortir les idées.

CHAP. XV.-Des conclusions.

Page 390.

Le langage d'action décèle nos sentimens. Ce langage est l'étude du peintre. Il exprime mieux qu'aucun autre tout ce que nous sentons. Comment le langage des sons articulés doit le traduire. Comment le langage d'action s'est altéré. Il n'est absolument le même chez tous les peuples. Pourquoi les langues n'ont pas conservé toute l'expression du langage d'action. Toutes les langues doivent également s'assujettir au principe de la plus grande liaison des idées.

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LIVRE TROISIÈME.

Du tissu du discours.

Page 395.

Comment se forme le tissu du discours. Inconvénient à éviter. Mauvaises règles qu'on se fait.

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CHAP. 1oг. — Comment les phrases doivent être construites les unes pour les autres.

Page 397.

Le discours peut être mal tissu, quoique toutes les phrases soient séparément bien construites. Il n'y a qu'une construction pour rendre chaque pensée d'un discours.

CHAP. II. - Des inconvéniens qu'il faut éviter pour

mer le tissu du discours.

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Page 402.

Les accessoires mal choisis nuisent au tissu du discours. Exemple. Il ne faut pas que les accessoires ralentissent la suite des idées principales, et y mettent du désordre. Exemple d'un discours bien tissu.

CHAP. III.

De la coupe des phrases.

Page 416.

Exemple de plusieurs idées qui doivent former une seule période. Exemple de plusieurs idées qui doivent former plu

sieurs phrases. Règle générale pour les périodes. Les longues phrases sont vicieuses.

CHAP. IV. - Des longueurs.

Page 422.

On est long, parce que l'on conçoit mal. On est long, parce qu'on s'arrête sur une pensée qu'on répète de plusieurs manières.

LIVRE QUATRIÈME.

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Utilité de la méthode. Les uns aiment les écarts. Les autres sortent du ton de leur sujet. Pour dire ce qu'il faut, où il faut, et comme il faut, il est nécessaire d'embrasser son sujet tout entier. Les poëtes et les orateurs ont connu de bonne heure la méthode. Il n'en est pas de même des philosophes. Comment les poëtes se sont fait des règles. Combien les règles sont nécessaires. Les philosophes n'ont pas connu l'art de raisonner, parce qu'ils n'ont pas eu de bons modèles. La liaison des idées détermine la place et l'étendue de chaque partie d'un ouvrage. Précaution pour saisir cette liaison. Le sujet qu'on traite et la fin qu'on se propose, déterminent ce qu'on doit dire. Combien il est difficile de se borner à ce qu'on doit dire. Usage qu'on doit faire des digressions. Comment on peut obéir à la méthode sans s'y assujettir. Il y a en général trois genres d'ouvrages.

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Abus qu'on fait des mots. Abus qu'on fait des définitions. Usage qu'on doit faire des définitions. Abus des préfaces.

Application du principe de la liaison des idées. Usage des exemples. Usage des ornemens. Le style didactique doit marquer l'intérêt qu'on prend aux vérités qu'on enseigne. Il doit se conformer aux règles exposées dans les livres précédens.

CHAP. III.

De la narration.

Page 450.

Les règles sont les mêmes que celles que nous avons déjà exposées. Les transitions doivent être tirées du fond du sujet. Règle pour choisir les faits. Un historien devrait avoir en vue un objet principal. Il faudrait qu'il l'eût approfondi. Style des récits; des réflexions; des descriptions. Il faut peindre d'après les faits. Les lois sont les mêmes pour les romans.

CHAP. IV. De l'éloquence.

Page 454.

L'éloquence veut de l'exagération dans le discours et dans l'action. Elle en veut même dans les discours faits pour être lus. L'action est la principale partie de l'orateur. Un discours fait pour être prononcé, et un discours fait pour être lu, doivent être écrits avec quelques différences. L'éloquence des anciens était différente de la nôtre. C'est pourquoi nous n'adoptons pas l'idée qu'ils se faisaient de l'éloquence. Règles que l'orateur doit suivre.

CHAP. V.Observations sur le style poétique et, par occasion, sur ce qui détermine le caractère propre à chaque genre de style. Page 460.

La question, en quoi la poésie diffère de la prose, est unc des plus compliquées. La poésie a un style différent de celui de la prose lorsqu'elle traite des sujets différens; et lorsqu'en traitant les mêmes sujets, elle a une fin différente. Comment la fin de la poésie diffère en général de la fin de la prose. Elles ont quelquefois la même fin. Lorsque la poésie traite les mêmes sujets que la prose, et qu'elle a la même fin, elle doit encore avoir un style différent, parce qu'elle doit s'exprimer avec plus d'art.

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