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NOTES

TO THE

PRISONER OF CHILLON, &c.

[I] page 3, line 3.

In a single night.

Ludovico Sforza, and others.-The same is asserted of Marie Antoinette's, the wife of Louis XVI. though not in quite so short a period. Grief is said to have the same effect: to such, and not to fear, this change in her's was to be attributed.

[2] page 7, line 2.

From Chillon's snow-white battlement.

The Chateau de Chillon is situated between Clarens and Villeneuve, which last is at one extremity of the Lake of Geneva. On its left are the entrances of the Rhone, and opposite are the Heights of Melleirie and the range of Alps above Boveret and St. Gingo.

Near it, on a hill behind, is a torrent; below it, washing the walls, the lake has been fathomed to the depth of 800 feet (French measure); within it are a range of dungeons, in which the early reformers, and subsequently prisoners of state, were confined. Across one of the vaults is a beam black with age, on which we were informed that the condemned were formerly executed. In the cells are seven pillars, or, rather, eight, one being half merged in the wall, in some of these are rings for the fetters and the fettered: in the pavement the steps of Bonnivard have left their traces he was confined here several years.

It is by this castle that Rousseau has fixed the catastrophe of his Heloise, in the rescue of one of her children, by Julie from the water; the shock of which, and the illness produced by the immersion, is the cause of her death; The chateau is large, and seen along the lake for a great distance. The walls are white.

[3] page 13, line 30.

And then there was a little isle.

Between the entrances of the Rhone and Villeneuve. not far from Chillon, is a very small island; the only one I could perceive, in my voyage round and over the lake within its circumference. It contains a few trees, (I think not above three,) and from its singleness and diminutive size has a peculiar effect upon the view.

When the foregoing poem was composed I was not sufficiently aware of the history of Bonnivard, or I should have endeavoured to dignify the subject by an attempt to celebrate his courage and his virtues. Some account of his life will be found in a note appended to the "Sonnet on Chillon," with which I have been furnished by the kindness of a citizen of that Republic which is still prond of the memory of a man worthy of the best age of ancient freedom.

NOTES.

[4] page 16, line 13.

By Bonnivard!—May none those marks efface.

33

François de Bonnivard, fils de Louis de Bonnivard, originaire de Seyssel & Seigneur de Lunes, naquit en 1496; il fit ses études à Turin: en 1510 Jean Aimé de Bonnivard, son oncle, lui resigna le Prieuré de St. Victor, qui aboutissoit aux murs de Geneve, & qui formait un benefice considerable.

Ce grand homme (Bonnivard mérite ce titre par la force de son âme, la droiture de son cœur, la noblesse de ses intentions, la sagesse de ses conseils, le courage de ses démarches, l'étendue de ses connaissances & la vivacité de son esprit), ce grand homme, qui excitera l'admiration de tous ceux qu'une vertu héroïque peut encore émouvoir, inspirera encore la plus vive reconnaissance dans les cœurs des Genevois qui aiment Geneve. Bonnivard en fut toujours undes plus fermes appuis: pour assurer la liberté de nôtre République, il ne craignit pas de perdre souvent la sienne; `il oublia son repos; il méprisa ses richesses; il ne négligea rien pour affermir le bonheur d'une patrie qu'il honora de son choix: dès ce moment il la chérit comme le plus zè lé de ses citoyens; il la servit avec l'intrépidité d'un héros, et il écrivit son Histoire avec la naïveté d'un philosophe & la chaleur d'un patriote.

Il dit dans le commencement de son histoire de Geneve, que, dès qu'il eut commencé de lire l'histoire des nations, il se sentit entraîné par son goût pour les Républiques, dont il épousa toujours les interêts: c'est ce goût pour la liberté qui lui fit sans doute adopter Geneve pour sa patrie.

Bonnivard, encore jeune, s'annonça hautement comme le defenseur de Geneve contre le Duc de Savoye et l'Evêque.

En 1519, Bonnivard devient le martyr de sa patrie: Le Duc de Savoye etant entré dans Geneve avec cinq cent

hommes, Bonnivard craint le ressentiment du Duc; il voulut se retirer à Fribourg pour en éviter les suites; mais il fut trahi par deux hommes qui l'accompagnoient, & conduit par ordre du Prince à Grolée, où il resta prisonier pendant deux ans. Bonnivard étoit malheureux dans ses voyages: comme ses malheurs n'avoient point ralenti son zèle pour Geneve, il étoit toujours un ennemi redoubtable pour ceux qui la menaçoient, & par conséquent il devoit être exposé à leurs coups. Il fut rencontré en 1530 sur le Jura par des voleurs, qui le dépouillèrent, & qui le mirent encore entre les mains du Duc de Savoye ce Prince le fit enfermer dans le Château de Chillon, où il resta sans être interrogé jusques en 1536; il fut alors delivré par les Bernois, qui s'emparèrent de Pays de Vaud.

Bonnivard, en sortant de sa captivité, eut le plaisir de trouver Geneve libre & réformée; la République s'empressa de lui témoigner sa reconnoissance et de le dedommager des maux qu'il avoit soufferts; elle le reçut Bourgeois de la ville au mois de Juin 1536; elle lui donna la maison habitée autrefois par le Vicaire-General, et elle lui assigna uue pension de 200 écus d'or tant qu'il sejourneroit à Geneve. Il fut admis dans le Consiel des Deux-Cent en 1537.

Bonnivard n'a pas fini d'être utile: après avoir travaillé à rendre Geneve libre, il réussit à la rendre tolérante. Bonnivard engagea le Conseil à accorder aux Ecclesiastiques & aux paysans un tems suffisant pour examiner les propositions qu'on leur faisoit; it réussit par sa douceur : on prêche toujours le Christianisme avec succès quand on le prêche avec charité.

Bonnivard fut savant; ses manuscrits, qui sont dans la Bibliothèque public, prouvent qu'il avoit bien lu les auteurs classiques latins, & qu'il avoit approfondi la théologie & l'histoire. Ce grand homme aimoit les sciences, et il croyoit qu'elles pouvoint faire la glorie de Geneve; aussi il ne negligea rien pour les fixer dans cette ville naissante;

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en 1551 il donna sa bibliothèque au publique; elle fut le commencement de notre bibliothèque publique; & ces livres sont en partie les rares & belles editions du quinzieme siecle qu'on voit dans notre collection. Enfin, pendant la même année, ce bon patriote institua la Republique son héritière, à condition qu'elle employeroit ses biens á entretenir le college dont on projetteit la fondation.

Il paroit que Bonnivard mourut en 1579; mais on ne peut l'assurer, parcequ'il y a une lacune dans le Nécrologe depuis le mois de Juillet 1570 jusques en 1571.

[5] page 20, line 2.

Leman! these names are worthy of thy shore. Geneva, Ferney, Coppet, Lausanne.

[6] page 27, line 6.

Like to the Pontic monarch of old days.

Mithridates of Pontus.

THE END.

W. P. Chubb, Printer, Fetter Lane, London.

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