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And I felt troubled-and would fain

I had not left my recent chain;
And when I did descend again,
The darkness of my dim abode
Fell on me as a heavy load;

It was as is a new-dug grave,
Closing o'er one we sought to save,
And yet my glance, too much opprest,
Had almost need of such a rest.

XIV.

It might be months, or years, or days,
I kept no count-I took no note,

I had no hope my eyes to raise,

And clear them of their dreary mote; At last men came to set me free,

I ask'd not why, and reck'd not where, It was at length the same to me, Fetter'd or fetterless to be,

I learn'd to love despair.

And thus when they appear'd at last,
And all my bonds aside were cast,
These heavy walls to me had grown
A hermitage and all my own!

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And half I felt as they were come

To tear me from a second home:

With spiders I had friendship made,

And watch'd them in their sullen trade,
Had seen the mice by moonlight play,
And why should I feel less than they?
We were all inmates of one place,
And I, the monarch of each race,
Had power to kill-yet, strange to tell!
In quiet we had learn'd to dwell—
My very chains and I grew friends,
So much a long communion tends
To make us what we are:-even I
Regain'd my freedom with a sigh.

NOTES TO THE PRISONER OF CHILLON.

Note 1, page 267, line 13.

By Bonnivard!—may none those marks efface. François de Bonnivard, fils de Louis de Bonnivard, originaire de Seyssel & Seigneur de Lunes, naquit en 1496; il fit ses études à Turin: en 1510 Jean Aimé de Bonnivard, son oncle, lui resigna le Prieuré de St. Victor, qui aboutissoit aux murs de Geneve, & qui formait un benefice considerable.

Ce grand homme (Bonnivard mérite ce titre par la force de son âme, la droiture de son cœur, la noblesse de ses intentions, la sagesse de ses conseils, le courage de ses démarches, l'étendue de ses connaissances & la vivacité de son esprit), ce grand homme, qui excitera l'admiration de tous ceux qu'une vertu héroïque peut encore émouvoir, inspirera encore la plus vive reconnaissance dans les cœurs des Genevois qui aiment Geneve. Bonnivard en fut toujours un des plus fermes appuis: pour assurer la liberté de nôtre République, il ne craignit pas de perdre souvent la sienne; il oublia son repos; il méprisa ses richesses; il ne négligea rien pour affermir le bonheur d'une patrie qu'il honora de son choix: dès ce moment il la chérit comme le plus zèlé de ses citoyens ; il la servit avec l'intrépidité d'un héros, et il écrivit son Histoire avec la naïveté d'un philosophe & la chaleur d'un patriote.

Il dit dans le commencement de son histoire de Geneve, que, dès qu'il eut commencé de lire l'histoire des nations, il se sentit entraîné par son goût pour les Républiques, dont il épousa toujours les interêts: c'est ce goût pour la liberté qui lui fit sans doute adopter Geneve pour sa patrie.

Bonnivard, encore jeune, s'annonça hautement comme le defenseur de Geneve contre le Duc de Savoye et l'Evêque.

En 1519, Bonnivard devient le martyr de sa patrie: Le Duc de Savoye etant entré dans Geneve avec cinq cent hommes, Bonnivard craint le ressentiment du Duc; il voulut se retirer à Fribourg pour en éviter les suites; mais il fut trahi par deux hommes qui l'accompagnoient, & conduit par ordre du Prince à Grolée, où il resta prisonnier pendant deux ans. Bonnivard étoit malheureux dans ses voyages: comme ses malheurs n'avoient point ralenti son zèle pour Geneve, il étoit toujours un ennemi redoutable pour ceux qui la menaçoient, & par conséquent il devoit être exposé à leurs coups. Il fut rencontré en 1530 sur le Jura par des voleurs, qui le dépouillèrent, & qui le mirent encore entre les mains du Duc de Savoye : ce Prince le fit enfermer dans le Château de Chillon, où il resta sans être interrogé jusques en 1536; il fut alors delivré par les Bernois, qui s'emparèrent du Pays de Vaud.

Bonnivard, en sortant de sa captivité, eut le plaisir de trouver Geneve libre & réformée; la République s'empressa de lui témoigner sa reconnoissance et de le dedommager des maux qu'il avoit soufferts; elle le reçut Bourgeois de la ville au mois de Juin 1536; elle lui donna la maison habitée autrefois par le Vicaire-General, et elle lui assigna une pension de 200 écus d'or tant qu'il sejourneroit à Geneve. Il fut admis dans le Conseil des Deux-Cent en 1537.

Bonnivard n'a pas fini d'être utile: après avoir travaillé à rendre Geneve libre, il réussit à la rendre tolérante. Bonnivard engagea le Conseil à accorder aux Ecclesiastiques & aux paysans un tems suffisant pour examiner les propositions qu'on leur faisoit; il réussit par sa douceur: on prêche toujours le Christianisme avec succès quand on le prêche avec charité.

Bonnivard fut savant; ses manuscrits, qui sont dans la Bibliothèque publique, prouvent qu'il avoit bien lu les auteurs classiques latins, & qu'il avoit approfondi la théologie & l'histoire. Ce grand homme aimoit les sciences, et il croyoit qu'elles pouvoient faire la gloire de Geneve; aussi il ne negligea rien pour les fixer dans cette ville naissante ; en 1551 il donna sa bibliothèque au public; elle fut le commencement de notre bibliothèque publique ; & ces livres sont en partie les rares & belles editions du quinzieme siecle qu'on voit dans notre collection. Enfin, pendant la même année, ce bon patriote institua la Republique son héritière, à condition qu'elle employeroit ses biens à entretenir le college dont on projettoit la fondation.

Il paroit que Bonnivard mourut en 1570; mais on ne peut l'assurer, parcequ'il y a une lacune dans le Nécrologe depuis le mois de Juillet 1570 jusques en 1571.

Note 2, page 269, line 3.

In a single night.

Ludovico Sforza, and others.-The same is asserted of Marie Antoinette's, the wife of Louis XVI. though not in quite so short a period. Grief is said to have the same effect: to such, and not to fear, this change in hers was to be attributed.

VOL. III.

U

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