Œuvres, Volumen 1 |
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Página 357
J'ai choisi Burrhus pour opposer un honnête homme à cette peste de Cour; & je l'
ai choisi plutôt que Sénèque. En voici la raison. Ils étoient tous deux gouverneurs
de la jeunesse de Néron, l'un pour les armes , & l'autre pour les Lettres.
J'ai choisi Burrhus pour opposer un honnête homme à cette peste de Cour; & je l'
ai choisi plutôt que Sénèque. En voici la raison. Ils étoient tous deux gouverneurs
de la jeunesse de Néron, l'un pour les armes , & l'autre pour les Lettres.
Página 398
N É R O N. Moi, Burrhus ? B U R R H U S. Cet amour, Seigneur, qui vous
posséde ...; N É R O N. Je vous entends, Burrhus, le mal est sans remède-- Mon
cœur s'en est plus dit que vous ne m'en direz ; Il faut que j'aime enfin. B U R R H
UT S.
N É R O N. Moi, Burrhus ? B U R R H U S. Cet amour, Seigneur, qui vous
posséde ...; N É R O N. Je vous entends, Burrhus, le mal est sans remède-- Mon
cœur s'en est plus dit que vous ne m'en direz ; Il faut que j'aime enfin. B U R R H
UT S.
Página 399
Mais, croyez-moi, l'amour est une autre science, Burrhus, & je ferois quelque
difficulté D'abaisser jusques-là votre sévérité. Adieu. Je souffre trop éloigné de
Junie. S C E N E I I. B U R R H U S seul. E RFIN, Burrhus , Néron découvre son
génie ...
Mais, croyez-moi, l'amour est une autre science, Burrhus, & je ferois quelque
difficulté D'abaisser jusques-là votre sévérité. Adieu. Je souffre trop éloigné de
Junie. S C E N E I I. B U R R H U S seul. E RFIN, Burrhus , Néron découvre son
génie ...
Página 414
Agrippine ne s'est présentée à ma vue, Ne s'est dans ses discours si long-temps
étendue, Que pour faire jouer ce ressort odieux. Qu'on sache si ma mère est
encore en ces lieux. Burrhus, dans ce palais je veux qu'on la retienne, Et qu'au
lieu ...
Agrippine ne s'est présentée à ma vue, Ne s'est dans ses discours si long-temps
étendue, Que pour faire jouer ce ressort odieux. Qu'on sache si ma mère est
encore en ces lieux. Burrhus, dans ce palais je veux qu'on la retienne, Et qu'au
lieu ...
Página 419
J'ai vu Burrhus, Sénèque, aigrissant vos soupçons, De l'infidélité vous tracer des
leçons, Ravis d'être vaincus dans leur propre science. J'ai vu favoriser de votre
confiance Othon, Sénécion, jeunes voluptueux, Et de tous vos plaisirs flatteurs ...
J'ai vu Burrhus, Sénèque, aigrissant vos soupçons, De l'infidélité vous tracer des
leçons, Ravis d'être vaincus dans leur propre science. J'ai vu favoriser de votre
confiance Othon, Sénécion, jeunes voluptueux, Et de tous vos plaisirs flatteurs ...
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Términos y frases comunes
A N T I G O N Andromaque aſſez auſſi B R I T A N N I C U Britannicus Burrhus C H I C A N E A C H I C A N E A U C R E O C'eſt Céſar courroux D A N D I deſſein eſt H E R M I O N I N T I M I N T I M É J O C A S T J U N I L A C O M T E S S laiſſe Madame Monſieur N A R C I S S n'eſt Narciſſe Néron O R E S T P E T I T-J E A P Y R R H U Porus Princeſſe Pyrrhus reſte S C E N E I s'eſt ſais ſang ſans Seigneur ſeul ſeule ſœur ſoin ſoins ſoit ſont ſort ſoupirs ſous ſuis ſujet ſur Taxile
Pasajes populares
Página 228 - Chère épouse, dit-il en essuyant mes larmes, J'ignore quel succès le sort garde à mes armes ; Je te laisse mon fils pour gage de ma foi : S'il me perd, je prétends qu'il me retrouve en toi Si d'un heureux hymen la mémoire t'est chère, Montre au fils à quel point tu chérissois le père.
Página 243 - Je ne t'ai point aimé, cruel ? Qu'ai-je donc fait ? J'ai dédaigné pour toi les vœux de tous nos princes, Je t'ai cherché moi-même au fond de tes provinces ; J'y suis encor, malgré tes infidélités, Et malgré tous mes Grecs honteux de mes bontés.
Página 385 - Vous n'aurez point pour moi de langages secrets ; J'entendrai des regards que vous croirez muets ; Et sa perte sera l'infaillible salaire D'un geste ou d'un soupir échappé pour lui plaire.
Página 194 - Non, non, d'un ennemi respecter la misère, Sauver des malheureux, rendre un fils à sa mère, De cent peuples pour lui combattre la rigueur, Sans me faire payer son salut de mon cœur, Malgré moi, s'il le faut, lui donner un asile : Seigneur, voilà des soins dignes du fils d'Achille.
Página 375 - J'aimais jusqu'à ses pleurs que je faisais couler. Quelquefois, mais trop tard, je lui demandais grâce ; j'employais les soupirs, et même la menace. Voilà comme occupé de mon nouvel amour, Mes yeux sans se fermer ont attendu le jour. Mais je m'en fais peut-être une trop belle image.
Página 232 - Fais connaître à mon fils les héros de sa race ; Autant que tu pourras conduis-le sur leur trace : Dis-lui par quels exploits leurs noms ont éclaté, Plutôt ce qu'ils ont fait que ce qu'ils ont été : Parle-lui tous les jours des vertus de son père; Et quelquefois aussi parle-lui de sa mère.
Página 215 - Mon innocence enfin commence à me peser. Je ne sais de tout temps quelle injuste puissance Laisse le crime en paix et poursuit l'innocence. De quelque part sur moi que je tourne les yeux, Je ne vois que malheurs qui condamnent les dieux.
Página 187 - Avant que tous les Grecs vous parlent par ma voix , Souffrez que j'ose ici me flatter de leur choix , Et qu'à vos yeux , seigneur, je montre quelque joie , De voir le fils d'Achille et le vainqueur de Troie. Oui , comme ses exploits...
Página 244 - Vous ne répondez point! Perfide, je le voi, Tu comptes les moments que tu perds avec moi ! Ton cœur, impatient de revoir ta Troyenne , Ne souffre qu'à regret qu'une autre t'entretienne. Tu lui parles du cœur, tu la cherches des yeux...
Página 242 - Est-il juste, après tout, qu'un conquérant s'abaisse Sous la servile loi de garder sa promesse? Non, non, la perfidie a de quoi vous tenter; Et vous ne me cherchez que pour vous en vanter. Quoi? sans que ni serment ni devoir vous retienne, Rechercher une Grecque, amant d'une Troyenne?