Depuis le jour que je le perdis, je ne fais que traîner languissant ; et les plaisirs mêmes qui s'offrent à moi, au lieu de me consoler, me redoublent le regret de sa perte : nous étions à moitié de tout ; il me semble que je lui dérobe sa, part... La Mosaïque du midi: publication mensuelle - Page 239publié par - 1839Affichage du livre entier - À propos de ce livre
| François Antoine Jean Mazure - 1805 - 96 pages
...» le perdy , je ne fais que traisner languissant , et 5) les plaisirs mesmes qui s'offrent à moy , au lieu » de me consoler , me redoublent le regret...tout ; il me semble » que je lui dérobe sa part. » 11 avait trente ans lorsqu'il perdit son ami. Son père , dont il parle toujours avec une tendre... | |
| Académie de Nîmes - 1807 - 202 pages
...que je le perdis , je ne fais que traîner » languissant , et les plaisirs même qui s'of» frent à moi , au lieu de me consoler , » me redoublent le regret de sa perte. Nous y étions à moitié de tout ; il étoit mon per» sonnier , mon adjoint en toutes choses ; il me »... | |
| Villemain (M.) - 1812 - 60 pages
...fait plus que traîner languissant : il n'a plus de goût aux plaisirs. Ils nie redoublent , dit-il , le regret de sa perte. Nous étions à moitié de tout, il me semble que je lui dérobe sa part. Deuil sacré de l'amitié, sainte et inviolable fidélité, qui n'a plus pour objet qu'un souvenir... | |
| Marie Jacques Joseph Victorin Fabre - 1812 - 104 pages
...languissant. Les plaisirs qui s'offrent à moi , au lieu de me consoler, me rendent plus amer le regcet de sa perte : nous étions à moitié de tout ; il me semble que je lui dérobe sa part ». Il n'est action ni pensée où son ami ne lui manque. Rien n'affaiblit ses regrets qu'il se plaît... | |
| 1812 - 578 pages
...peut exprimer qu'en respondant •: parceque cestoit luy,parceque cestoit moy.... Les plaisirs mesmes au lieu de me consoler me redoublent le regret de sa perte. Nous estions à moitié de tout , ilme semble que je luy desrobe sa part (i) / Privé du confident de ses... | |
| François Antoine Jean Mazure - 1814 - 66 pages
...» le perdy , je ne fais que traisner languissant, et » les plaisirs mesmes qui.s'offrent à moy, au lieu » de me consoler, me redoublent le regret de sa » perte. Nous étions à moitié de tout j il me semble » que je lui dérobe sa part. » II avait trente ans lorsqu'il perdit son ami. Son... | |
| Étienne de Jouy - 1814 - 424 pages
...lui , parce que c'etait moi — Les plaisirs » mêmes , au lieu de me consoler , me redou» blent le regret de sa perte; nous étions .à » moitié de tout , il me semble que je lui dé» robe sa part. » Ces quatre lignes contiennent la définition , l'éloge et le code de l'amitié... | |
| Étienne de Jouy - 1815 - 744 pages
...parce que c'était moi Les plaisirs mêmes , » au lieu de me consoler, me redoublent le re» gret de sa perte; nous étions à moitié de tout; » il me semble que je lui dérobe sa part. « Ces quatre lignes contiennent la définition , l'éloge et le code de l'amitié véritable. Voyons... | |
| Etienne de Jouy - 1815 - 496 pages
...parce que c'était moi — Les plaisirs mêmes , » au lieu de me consoler , me redoublent le re» gret de sa perte; nous étions à moitié de tout, » il me semble que je lui dérobe sa part. » Ces quatre lignes contiennent la définition, l'éloge et le code de l'amitié véritable. Voyons... | |
| Francois Xavier Joseph Droz - 1815 - 346 pages
...peut exprimer qu'en respondant ; parée que cestoit luy, parceque cestoit moy.... Les plaisirs mesmes, au lieu de me consoler, me redoublent le regret de sa perte. Nous estions à moitié de tout, Urne semble que je luy desrobe sa part (i)/ Privé du confident de ses... | |
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