Essais sur l'histoire de France

Couverture
Charpentier, 1841 - 381 pages

À l'intérieur du livre

Autres éditions - Tout afficher

Expressions et termes fréquents

Fréquemment cités

Page 229 - Dieu , le créateur de toutes choses , en disposant la structure du corps humain , a élevé la tête en haut, et a voulu que de là partissent les nerfs de tous les membres. Et il a placé dans la tête le flambeau des yeux , afin que de là fussent vues toutes les choses qui pouvaient nuire. Et il...
Page 13 - Il faut bien dater les révolutions du jour où elles éclatent ; c'est la seule époque précise qu'on puisse leur assigner, mais ce n'est pas celle où elles s'opèrent. Les secousses qu'on appelle des révolutions sont bien moins le symptôme de ce qui commence que la déclaration de ce qui s'est passé.
Page 260 - C'était une confédération de petits souverains, de petits despotes , inégaux entre eux et ayant , les uns envers les autres , des devoirs et des droits , mais investis dans leurs propres domaines, sur leurs sujets personnels et directs, d'un pouvoir arbitraire et absolu.
Page 245 - ... les abbés et les clercs élevés en dignité pussent se réunir sans aucun mélange de laïques. De même les comtes et les autres principaux de l'État se séparaient, dès le matin, du reste de la multitude, jusqu'à ce que, le roi présent ou absent, ils fussent tous réunis ; et alors les seigneurs ci-dessus désignés, les clercs...
Page 164 - C'était aux évêques que s'adressaient les provinces, les cités, toute la population romaine pour traiter avec les Barbares; ils passaient leur vie à correspondre, à négocier, à voyager, seuls actifs et capables de se faire entendre dans les intérêts soit de l'Église soit du pays. C'était à eux aussi que...
Page 244 - Pendant que ces affaires se traitaient de la sorte hors de la présence du roi , le prince lui-même , au milieu de la multitude venue à l'assemblée générale, était occupé à recevoir les présents , saluant les hommes les plus considérables , s'entretenant avec ceux qu'il voyait rarement , témoignant aux plus âgés un intérêt affectueux , s'égayant avec les plus jeunes, et faisant ces choses et autres semblables pour les ecclésiastiques comme pour les séculiers.
Page 124 - Si quelqu'un a donné des armes, ou toute autre chose, à un homme qu'il a reçu dans son patronage, que ces dons demeurent à celui qui les a reçus. Si ce dernier choisit un autre patron, qu'il soit libre de se recommander à qui il voudra ; on ne peut le défendre à un homme libre, car il s'appartient à lui-même; mais qu'il rende alors, au patron dont il se sépare, tout ce qu'il en a reçu.
Page 24 - ... ordonnent de les en arracher pour les rendre à la curie. Les curiales ainsi enfermés, de gré ou de force, dans la curie, voici quelles étaient leurs fonctions et leurs charges. 1° Administrer les affaires du municipe, ses dépenses et ses revenus, soit en en délibérant dans la curie, soit en occupant les magistratures municipales.
Page 244 - ... pour les ecclésiastiques comme pour les séculiers. Cependant si ceux qui délibéraient sur les matières soumises à leur examen en manifestaient le désir, le roi se rendait auprès d'eux , y restait aussi longtemps...
Page 164 - ... en même temps ils retenaient dans leurs terres l'usage des lois romaines, et les immunités qu'elles obtenaient tournaient au profit des cultivateurs romains. Ils formaient ainsi la seule classe du peuple ancien qui eût crédit auprès du peuple nouveau , la seule portion de l'aristocratie nouvelle qui fût étroitement liée au peuple ancien ; ils devinrent le lien des deux peuples , et leur puissance fut une nécessité sociale pour les vainqueurs comme pour les vaincus. « Aussi fut-elle...

Informations bibliographiques