Essai sur les fables indiennes [of Bidpaï and Sindibâd] et sur leur introduction en Europe. Suivi du Roman des sept sages de Rome [attrib. to Joannes de Hauteselves] en prose, publ. avec une analyse et des extr. du Dolopathos, par Le Roux de Lincy

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Page 54 - ... qu'il avoient, pour la perte qu'il avoient fait. Si prannent or fondu, et li coulent par mi la bouche, et par mi les eulz et par mi les orilles , par mi le nez; si li distrent: Or vosis, or convoitas , or auras, et d'or morras.
Page 274 - D'outraige faire et de follie ; Puis c'à certes s'an antremet, Plus volontiers aimme et si fet D'une mensonge ke d'un voir Et la follie c'un savoir. N'est bons vivans ki tant séust Que fame ne le decéust, S'à certes pener s'an volloit.
Page 274 - Li damoiselz , ki tant souloit Servir et honorer la feie Plus ke riens nule ki fust neie , Et de si grant amor l'amoit Q^amie et dame la clamoit , Par la traïson de sa meire , Qui fut fellonnesse et amère , : L/acoillit en trop grant haïne.
Page 288 - Del lait de la cerve salvaige; Et comant furent el boscaige, .VI1. ans, où gardez les avoit Li vielz maistres ki tant savoit. • Et comant cil les mal baillit Qui les chaainnes lor tollit , Qu'elle gardoit sor le rivaige; Et la painne et le grant damaige Que si frère por cou soffroient , Por les chaaignes k'il n'avoient, Sostenoient si dures painnes Que perdut orent forme humainne , Et cigne estoient devenut. Et comant il ierent venut Domoiw desoz le chaste) , Por l'estanc k'il virent si bel.
Page 279 - Ne fame nule, se je non. . , . Et cil li créante et otroie ; Maintenant ce met à la voie. An sa forge lou feu alume , De son martel fiert sor l'anclume : Une chaaigne ait el feu mise.
Page 80 - La dame lança sa main celé part , tant que par meschéance avint que li coustiax la trencha .i. pou, el pouce. Si commença à seignier .i. pou; et quant li sires vit ce, si en ot si très grant duel qu'il en fu landemain morz. Bien sachiez qu'il ne li avint pas de grant sapience ; trop avoit feble cuer, quant pour tel chose morut. Li cors fu apareilliez et enseveliz , si conme il dut. Si ami l'enportèrent, et la dame en fist merveilleus duel. Li cors fut portez au moustier, dehors la vile , où...
Page 106 - O mon très chier frère! je t'ay à dire aucun grant secrest lequel tu tiendras soubz confession. Quant il fut en la maison , le mary le repceust gracieusement. Et puis quant il eust fait ung petit de collacion, la dame sa seur luy dit : O mon frère très chier! voy cy la cause pour quoy je vous ay demandé : c'est pour avoir de vous conseil et aide.
Page 33 - ... la division entre eux et leurs amis les plus sincères. Les personnages de l'apologue indien sont le roi lion Pingalaca, le taureau Sandjivaca, son confident et deux chacals courtisans du lion, nommés Carataca et Damanaca, et dont les noms ont été altérés dans la version arabe en ceux de Calila et Dimna. Jaloux de la faveur de Sandjivaca, ces deux chacals réussissent, par leurs rapports calomnieux, à persuader au lion que le taureau conspire contre lui, et au taureau que le lion en veut...
Page 28 - Pantcha - tantra , ou les cinq Ruses, fables du Brahme Vichnou - sarma ; Aventures de Paramarta et autres contes , le tout traduit pour la première fois sur les originaux indiens, par M.
Page 65 - Son étourderie et son illusion ne cessent qu'avec son existence. Ce puits, c'est le monde rempli de dangers et de misères; les quatre serpens, ce sont les quatre humeurs dont le mélange forme notre corps , mais qui, lorsque leur équilibre est rompu, deviennent autant de poisons mortels ; ces deux rats , l'un noir, l'autre blanc, ce sont le jour et la nuit dont la succession consume la durée de notre vie ; le dragon , c'est le terme inévitable qui nous attend tous ; le miel , enfin , ce sont...

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