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ANATOMIE COMPARÉE DU SYSTÈME NERVEUX CONSIDERE DANS SES RAPPORTS AVEC L'INTELLIGENCE, comprenant la description de l'encéphale et de la moelle rachidienne, des recherches sur le développement, le volume, le poids, la structure de ces organes, chez l'homme et les animaux vertébrés; l'hi oire du système ganglionnaire des animaux articulés et des mollusques; et l'exposé de la relation graduelle qui existe entre la perfection progressive de ces centres nerveux et l'état des facultés instinctives, intellectuelles et morales, par François Leuret, médecin de l'hospice de Bicêtre. Paris, 1839; ce bel ouvrage sera composé de 2 forts volumes in-8, et d'un atlas de 33 planches in-fol., dessinées d'après nature et gravées avec le plus grand soin; il est publié en 4 livraisons, chacune d'un demi-volume de texte, et d'un cahier de 8 planches in-fol.

Prix de chaque livraison : 12 fr. Figures coloriées.

24 fr. TRAITÉ DE PATIIOLOGIE EXTERNE ET DE MÉDECINE OPERATOIRE, par Aug. Vidal (de Cassis), professeur agrégé à la Faculté de médecine de Paris, chirurgien des hôpitaux civils de Paris. Paris, 1839, 5 vol. in-8, prix de chaque. 6 fr. 50 c.

LE SYSTÈME LYMPHATIQUE, considéré sous les rapports anatomiques, physiologiques et pathologiques, par G. Breschet, professeur d'anatomie à la Faculté de médecie de Paris, membre de l'Institut de France. Paris, 1836, in-8, fig.

6 fr.

ÉTUDES ANATOMIQUES, PHYSIOLOGIQUES ET PATHOLOGIQUES DE L'OEUF dans l'espèce humaine, et dans quelques unes des principales familles des animaux vertébrés, par G. Breschet. Paris, 1832, in-8, avec 6 pl. 16 fr. MÉMOIRES CHIRURGICAUX sur différentes espèces d'anévrysmes, par G. Breschet. Paris, 1834, in-4 avec 6 pl. in-fol.

12 fr.

RECHERCHES ANATOMIQUES ET PHYSIOLOGIQUES SUR L'ORGANE DE L'OUIE et sur l'Audition dans l'homme et les animaux vértébrés, par G. Breschet. Paris, 1836, in-4, avec 13 pl. gravées. 16 fr. RECHERCHES ANATOMIQUES ET PHYSIOLOGIQUES sur l'Organe de l'ouïe des poissons, par G. Breschet. Paris, 1838, in-4, avec 17 pl. 12 fr. gravées.

RECHERCHES ANATOMIQUES ET PHYSIOLOGIQUES sur l'Organe de l'Audition chez les oiseaux, par G. Breschet. Paris, 1836, in-8 et atlas de 8 pl. in-4. 7 fr.

NOUVELLES RECHERCHES SUR LA STRUCTURE DE LA PEAU, par G. Breschet et Roussel de Vauzême. Paris, 1835, in-Savec 3 pl. 4 fr. 50 c.

TRAITE ELEMENTAIRE D'ANATOMIE COMPAREE, suivi de RECHERCHES D'ANATOMIE PHILOSOPHIQUE ou TRANSCENDANTE sur les parties primaires du système nerveux et du squelette intérieur et extérieur, par C.-G. Carus, conseiller et médecin du roi de Saxe; traduit de l'allemand sur la deuxième édition, et précédé d'une esquisse historique et bibliographique de l'Anatomie comparée, par A.-J.-L. Jourdan, membre de l'Académie royale de médecine. Paris, 1835, 3 forts volumes in 8, 34 fr. accompagnés d'un bel atlas de 31 pl. gr. in-4. gr.

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DE

PHYSIOLOGIE

CONSIDEREE

COMME SCIENCE D'OBSERVATION,

PAR G. F. BURDACH
PROFESSEUR A L'UNIVERSITÉ DE KOENIGSBERG,

avec des additions de MM. les professeurs

BAER, MEYER, J. MULLER, RATHKE, SIEBOLD, VALENTIN, WAGNER,

Traduit de l'allemand, sur la deuxième édition,

PAR A.-J.-L. JOURDAN,

MEMBRE DE L'académie royale de médecine.

TOME QUATRIÈME.

PARIS,

CHEZ J.-B. BAILLIÈRE,

LIBRAIRE DE L'ACADÉMIE ROYALE DE MÉDECINE

RUE DE L'ÉCOLE-DE-MÉDECINE, 13 bis;

A LONDRES, MÊME MAISON, 219, regent-street.

CONSIDÉRÉE

COMME SCIENCE D'OBSERVATION.

TROISIÈME SOus-série.

Résumé des considérations sur le développement de la configuration extérieure.

§ 455. Les parties dont nous avons étudié jusqu'ici la formation et les métamorphoses (§ 416-455), représentent la nature extérieure et mécanique, ou la capacité matérielle de l'embryon. Elles sont les manifestations d'une cause intérieure, d'une activité plastique, qu'on désigne sous le nom de vie, en raison des caractères particuliers que présentent ses produits. Cherchons maintenant à déduire les résultats généraux de l'histoire qui vient d'être tracée des différens organes. I. La vie considérée eu égard à l'espace.

Si nous essayons d'arriver, par voie d'abstraction, à la connaissance des lois de la formation organique, ou, en d'autres termes, si nous tentons de découvrir en quoi consiste la vie envisagée dans l'espace, la direction doit être l'objet principal et proprement dit de nos recherches, puisque l'étendue est l'essence de la matière, et que la direction est le rapport de l'étendue.

A. Direction de l'embryon par rapport à l'oeuf et au corps

incubateur.

Nous avons d'abord à examiner la direction de l'embryon par rapport à l'œuf et au corps qui accomplit l'incubation. I. La direction en profondeur se manifeste, chez l'embryon humain, dans le rapport des surface spinale et viscérale l'une à l'égard de l'autre.

1o La membrane proligère est toujours située à la face externe du jaune, et tournée vers le corps chargé d'effectuer l'incubation. Ainsi, chez les Oiseaux, tandis que la sphère vitelline traverse l'oviducte, dans la cavité duquel les chalazes s'étendent suivant le sens de la longueur, cette membrane est toujours tournée vers la paroi du canal, et pendant l'incubation elle se dirige du côté du corps maternel. De même aussi, chez les Mammifères, la membrane proligère, ou, quand celle-ci est une vésicule (§ 342, 8o), le point germinatif (§ 417, 5o), apparaît sur la surface de l'œuf qui est située vis-à-vis de la paroi de la matrice cylindrique. L'organe central de la sensibilité, et avec lui le côté spinal, c'est-à-dire la face inférieure ou ventrale des animaux sans vertèbres, et la face supérieure ou dorsale des animaux vertébrés, regarde la superficie de l'oeuf et le corps maternel, ou, quand l'incubation s'effectue loin de ce dernier, l'air atmosphérique.

2o Dès que l'embryon humain a acquis une situation déterminée, il a son dos tourné vers le côté ventral de la mère, et son ventre vers le côté dorsal de cette dernière. Cette disposition peut s'expliquer d'une manière purement mécanique; car le dos convexe de l'embryon doit correspondre à la surface la plus concave de la matrice, et cette surface est l'antérieure, celle qui confine aux parois abdominales planes, tandis que la colonne vertébrale et les viscères de la mère font saillie en arrière. Peut-être aussi l'inclinaison du bassin et la situation oblique de la matrice y contribuentelles, puisqu'il résulte de là que la face antérieure de ce dernier organe se dirige obliquement de haut en bas, et que le dos de l'embryon, en vertu de sa pesanteur plus considé– rable, se loge dans la partie la plus profonde de la matrice.

:

II. L'antagonisme compris dans la dimension en longueur 4o Affecte une direction bien déterminée chez les végétaux la radicule est située du côté de la superficie de l'œuf, et la plumule en dedans (1). Dans les plantes qui prennent racine en terre, la plumule croît de haut en bas et la radicule de bas en haut, quelque direction qu'on donne à la graine :

(4) F.-V. Raspail, Nouveau système de physiologie végétale et de botanique, Paris, 1837, t. II, p. 143.

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