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am sas gens, loqual donava grant dampnage à tot lo pays, fon de cocelh que à comu despens del borc et de la ciutat lhi ses trames et presentat ij pipas de bon vi, et xx sestiers civada, et xij torchas, et viij libras coffimens, en supplican que lhi plassa aver per recomandada la vila et tot lo pays.

IX

Ordonnancement d'indemnité à l'occasion de la levée d'une aide accordée par les habitants des diocèses de Mâcon, Chalon et Autun, pour recouvrer les places occupées par Rodrigue de Villandrando et autres capitaines du parti français. Original de la Chambre des comptes de Dijon, aux Archives de la Côted'Or, layette 159, liasse 1, cote 3151.

(15 novembre 1431.)

Philippe, par la grace de Dieu duc de Bourgoingne et de Lothier, de Brabant et de Lembourg, comte de Flandres, etc., à nostre amé et féal secretaire maistre Guillaume Bourrelier, receveur général d'ung aide de six mil frans à noz octroiez par les gens d'église, manans et habitans ès villes et terres roiaulx estans ès diocèses de Mascon, Chalon et Ostun, salut et dilection. Comme pour nous aidier à restituer d'une partie des frais que nous avons sostenus en une armée de par nous mise sus en noz païs de Bourgoigne, soubz la conduite de nostre cosin le prince d'Orenges en absence de nostre mareschal de Bourgoingne, environ Pasques charnelz darrain passé, à la très grand requeste tant de reverend père en dieu l'abbé de Clugny comme d'aucuns autres prelas, gens d'église, bourgeois, manans et habitans des villes estans en royaulté ès termes et mectes des diocèses et eslections de Mascon, Chalon et d'Ostun, pour la vuidange des places et forteresses de Mazilles, Chastel-soubs-Clugny, Senceney, Saint-Christofle et Pierreclox, lors détenues et occuppées par le bailli de Lion, Rodigue et autres ennemis de mons' le Roy, au bien de son povre peuple desdiz lieux et au cessement des maulx qu'ils en sostenoient, nous ayent esté par manière d'ayde promis, accordés et octroyez la somme de six mil frans, venans eus franchement en noz mains avec les frais nécessaires à la poursuite dudit octroy et du relievement des deniers dicellui, tant en voyaiges, gaiges d'esleuz et receveurs et escriptures que autrement, ou fait dessusdit et ès dépendences; et il soit ainsin que nostre amé receveur de Mascon,

Anthoine Ailloud, ait par nostre ordonnance et de par nous esté mandé venir, et soit venus dès son hostel de Mascon à Saint-Gengoul devers le bailli dudit lieu et autres officiers royaulx pour le fait dudit ayde, auquel voyaige il a vacqué six jours entiers et continuels; ait aussi esté et soit ordonné et institué receveur particulier dudit ayde ou diocèse de Mascon, sens ce qu'il ait eu encoires à ceste couleur aucuns gaiges de nous ne autrement à cause que dit est : Pour ce est il que nous, ces choses considerées, vous mandons que des deniers ordonnés, assis et imposés pour lesdis frais, en oultre lesdits vr frans et sens diminucion d'iceulx, pour ce que franchement et sans dechéance ils doivent venir en noz mains, vous paiez, bailliez et delivrez audit Anthoine Ailloud la somme de six vins six frans; la quelle somme, en oultre les gaiges ordinaires qu'il prant de nous à cause de soudit office de receveur de Mascon, nous lui avons ordonné et tauxé, ordonnons et tauxons par ces présentes : c'est assavoir six frans pour sesdiz voiaiges, qui est ung franc par jour, et six vins frans pour ses gaiges de ladite recepte dudit ayde oudit diocèse de Mascon, parmy ce que, au regard desdis vix frans, il sera tenu de cuillir et fere venir eus les deniers de sadite recepte à ses frais, pourter ou fere pourter à Dijon lesdits deniers, et fere tous autres frais touchant sa charge et les dependances, sens ce qu'il en puisse aucune autre chose demander. Et par rapportant ces presentes avec assercion dudit Anthoine d'avoir vacqué oudit voiaige lesdits vi jours, ladite somme de vivi fr. sera alouée en la despence de voz comptes, sur ce que dit est, par nos amez et féaulx les gens de noz comptes à Dijon, ausquelx nous mandons que ainsin le facent sens contredit ou difficulté, non obstant que de la déclaracion desdiz jours autrement n'appere, et quelxconques mandemens ou deffences contraires. Donné en nostre ville de Dijon, le xve jour de novembre, l'an de grace mil cccc trente et ung.

Par Monseigneur le Duc à la relacion du Conseil, ouquel estoient les gens des comptes à Dijon.

Signé T. BOUESSEAU. Scelle du petit sceau.

X

Extraits de l'ordonnance dressée pour la répartition des deniers votés par les États des pays de Haute et de Basse-Auvergne, réunis à Montferrand en janvier 1431/2. Original en parchemin dans le ms. français 25944 de la Bibl, nationale.

(Événements de décembre 1431.)

Item seront tenuz (les receveurs) de paier la somme de 1o livres tournois qui ont esté ordonnez à mons. le seneschal d'Auvergne, pour et en recompensacion des fraiz et despenses qu'il luy a convenu faire en deux voiages qu'il a esté, par l'ordonnance de Messeigneurs, par devers Rodigo de Villandrado, capitaine de certaines gens d'armes et de traict, pour traictier avec luy que luy ne les siens ne passassent parmy ledit pays, et n'y feissent dommaige; esquelz voiaiges mondit seigneur le seneschal a vacqué par l'espace de trois mois ou environ.

A Loys du Lac et Guillaume du Loir, escuiers, pour avoir esté, par l'ordonnance de Messeigneurs dudit pays devers Andrelin et Cappelle, cappitaines de gens d'armes et de traict, affin qu'ilz ne passassent ne dommaigassent ledit pays à chacun c solz tour

nois.

A Poncet de la Roche, escuier, pour et en recompensacion d'ung sien cheval que les gens du dessusdit Rodigo luy ostèrent, en alant devers mondit seigneur le seneschal d'Auvergne, pour aucunes choses touchans le service dudit pays: xxv l. t.

A aucuns des hommes des parroisses et villaiges de Saint-Bonnet, Montpensier, Eiffiat, Denonne, Saint-Martin des Aloches, Cuin, Olhat et Saint-Clément, ou conté de Montpensier; lesquelz habitans ont esté naguères prins et emprisonnez par les gens du dessusdit Rodigo, à laquelle cause ilz ont heu de granz peines et dommaiges pour eux aidier desdiz dommaiges, pertes et maulx, c 1. tournois.

A Anthoine Saillans, escuier, bailly d'Alègre, pour ung cheval qui fut prins de luy à Ambert et donné audit Rodigo, luy et les siens estans oudit lieu d'Ambert logiés, affin qu'il eust ledit païs pour recommandé, et qu'il n'eust cause d'y faire dommaige : Ix 1. tournois.

A Girault Crespat, marchant de Clermont, en recompensacion

de certains voiages qu'il a faiz par l'ordonnance de Messeigneurs. dudit païs, en la compaignie de mondit seigneur le seneschal et autrement, par devers le dessusdit Rodigo, affin de trouver appoinctement avec luy, pour qu'ilz vuidissent du pays, etc. : six vins l.t.

XI

Quittances des années 1434 et 1439 pour remboursements des emprunts contractés par la ville d'Ussel en Limousin à l'occasion de l'appatissement exigé par Rodrigue de Villandrando. - Pièces communiquées par M. Paul Huot, d'après les originaux des Archives communales d'Ussel.

(Événements de décembre 1431.)

1. In mei, notarii publici, presentia et testium infra scriptorum personaliter constitutus Stephanus Charlat, mercator ville Usselli [recognovit] quod, cum Johannes de Fraxino, Jacobus Destanha, Jacobus Marletz et Johannes Rotondi, tenerentur et essent [obligati] pro consulibus dicte ville ad solvendum dicto Stepbano Charlat quaterviginti scuta auri veteris pro ipso tradendo [cuidam] capitaneo gentium armorum, Rotrico de Villa Andrado, cum quo quandam compositionem fecerat dieta villa ad finem ne dictam villam assalliret nec destrueret, prout de dicta obligatione latius constat per quoddam instrumentum publicum receptum per magistrum Guillelmum Esparverium, notarium publicum, sub data diei ultime mensis decembris anni Domini millesimi quadringentesimi tricesimi primi: hinc fuit et est quod dictus Stephanus Charlat confessus fuit habuisse et recepisse, tam per manum sapientium virorum Francisci de Pradinaco, notarii publici, et Johannis Codonies, Johannis Paulhiaci, Joliannis de Michal, consulum anni presentis dicte ville, quam predecessorum consulum ejusdem ville, videlicet quaterviginti scuta, tam pro talhia per ipsam debita pro parte sua dicte compositionis de Rotrico, quam in auro sibi tradito, ut asseruit. De qua summa quater viginti scutorum quictavit dictos consules, etc., etc. Actum in villa Usselli, die xia mensis augusti, anno Domini MCCCCXXXIIII°.

2. In mei, notarii publici, testiumque infrascriptorum presentia existens et personaliter constituta Margarita, uxor quondam Petri de Las Portas, ville Usselli, que, cum dictus quondam Petrus mutuasset consulibus et habitantibus dicte ville Usselli quinqua

:

ginta scuta auri veteris pro solvendo a Rodiguo de Villaindraldo, capitaneo gentium armorum, certam compositionem auri et argenti quam ipsi consules et habitantes fecerant cum ipso Rodiguo ad finem ne agrederetur dictam villam hodie dicta Margarita confessa fuit habuisse et sibi deduxisse et deductam fuisse de hiis que poterat debere de suqueto vini per ipsam venditi, quindecim scuta auri veteris seu realia, et de talliis suis et dicti sui quondam mariti et Petri de Aquis, sui quondam nepotis, et per manum Johannis Grelet, usque ad summam triginta et sex scutorum, inclusis dictis quindecim scutis auri, ex computo facto per ipsam Margaritam cum sapientibus viris magistro Francisco de Pradinaco, notario publico, Johanne Codonhies, Johanne de Michal et Johanne Pouilhat, consulibus anni presentis dicte ville. De qua summa triginta et sex scutorum auri et septem solidorum dicta Margarita dictos consules et habitantes dicte ville et quoscunque alios, qui pro dicta summa quinquaginta scutorum auri sunt obligati dictis consulibus, pro se et pro tota communitate et habitantibus dicte ville et pro omnibus illis quorum interest aut intererat, quictavit et absolvit, et de premissis concessit fieri presens memoriale. Actum in dicta villa Usselli, in operatorio mei, notarii infrascripti, presentibus Johanne Lafoz, Johanne Imgerd et me, Guillelmo Esparverio, notario infrascripto, die xixa mensis julii, anno Domini MCCCCXXXIIII.

3. Nous, Charles, conte de Venthadour, savoir faisons à tous ceulx qui ces présentes veri ont et oiront que, comme les consoulz et habitans de nostre ville d'Ucel nous fussent tenus en la somme de cent escus d'or, par nous à eulx baillés et prestés à fere leur paiement pour la ransson de Rodiguo de Vilandrado, et en huict goubeaux dargent, et d'autre part en vingt et cinq escus, et en oultre en ung beringuier et en une aiguière d'argent poisant neuf marcs deux onsses et demie, et ausi en sexainte escus d'or ou royaulx, lesquelx nous estoient donnés sur la taille faicte et octroiée sur les habitans de ladicte ville et sur pluseurs parroisses, faicte pour paier ladicte ransson dudict Rodiguo, et aussi en la somme de cinq escus d'or pour l'œuvre de ladicte ville d'Ucel : Nous, au jour d'uy, date de ces présentes, confessons et recoignoissons avoyr heu et receu des consoulz et habitans de ladicte ville les sommes et parties cy dessus declarées, et nous en tenons pour bien contemps et payés desdictes sommes. Desquelles sommes et

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