TABLE DIU QUARANTE-CINQUIÈME VOLUME INSTRUCTION. Bossuet, par Mme Bourdon, p. 66, 97 et 129. Isabelle de Castille, par Mme Bourdon, p. 33. Philippe de Comines, par Mlle Urbain, p. 161, 193, 225, 257 et 289. L'Òrage, p. Ch. Rozan, p. 197. Pantotypie, p. 201. Les Femmes et les Filles de Jacques 11, p. 321. Livingstone, p. 353. BIBLIOGRAPHIE. La La Vie domestique, ses modèles et ses règles, par M. Ch de Ribbe, p. 3. Madame d'Aulnoy et ses mémoires sur la cour d'Espagne, p. 4. Histoire de la Dentelle, par Mme Dury-Palissier, p. 36. En famille, par Mme de Stolz, p. 36. · Quatorze jours de bonheur, par Mme de Stolz, p. 37. Le Chemin du bonheur, par E. Marcel, p. 37. Jean Bresson, par Louis Collas, p. 37. La sœur Nathalie Nariskin, par Mme Craven, p. 69. La pupille de Salomon, par Mlle Marthe Lachèze, p. 71. Mlle de Kervallez, par Mme Maryan, p. 71.-Le pain quotidien, par Mme Bourdon, p. 99. Ghislaine, par Mme la comtesse de Basseret, p. 100.-Jeanne d'Aurelles, par E. Marcel, p. 100. Livres de Mme Bourdon, p. ior.Syrie, Palestine, Mont-Athos, par le vicomte E. de Vogué, p. 131.-Journal de Marie-Edmée-Pau, p. 132. La vie heureuse, p. 165. Les ronces du chemin, par Claire de Chandeneux, p. 166. Publications de la maison Oudin, p. 166. Promenades d'un touriste, par Victor Fournel, p. 202. Histoire de sainte Françoise Romaine, par Mlle Z. de la Ponneraye, P. 203. Légendes et récits, par Mme de Witt née Guizot, p. 228. Le livre d'un père, par Mme Victor de Laprade, p. 228. Valence et Valladolid, par M. A. de Latour, p. 261. · La santé de l'enfant, par le docteur A. Godleski, p. 262. Marie-Félice des Ursins, par M. V. Fliche, p. 293.- La Sainte Bible, récits et commentaires, par l'abbé Salmon, p. 295. Sabine de Rivas, par Mile Marie Maréchal, p. 323. La petite-fille aux grands-mères, par Mme de Witt née Guizot, p. 324. Le fils de Louis XV, par M. E. de Broglie, p. 324.—Les neiges d'Antan, par Mme Julie Lavergne, p. 326. Stations sur la tombe d'un ange, par un enfant de Marie, p. 326. Une chrétienne à Rome, 356. LA LECTURE, par A. Rondelet. La lecture par désœuvrement, p. 5 et 37. La lecture par curiosité, p. 101 et 133.La lecture utile, p. 229, 263 et 295. Les premiers et les derniers, par Mme Bourdon, p. 8, 41, 73, 104, 136, 168, 205, 231, et 270. Lequel choisir, par Mme Mélanie Bouroite, p. 12, 47, 84, 109, 140, 176 et 210.- Pierre et Cécile, par Michel Aubray, p. 78. CONSEILS, par Mme Bourdon. La Réputation, p. 71. La patience, p. 167. L'ennemi domestique, p. 204. At home, p. 297. Le Célibat, p. L'indulgence, p. 326.- Pavot, charade, par Claire Chancel, p. 174. Un concert chez les demoiselles de Saint-Cyr, opérette, par M. A. de Lauzières de Thémines, p. 235. Sœur Marie, par Michel Aubray, p. 239 et 266 Sainte Odyle, par Mile E. Carpentier, p. 273. Histoire d'un paquet d'enveloppes, par Mme de Stolz, p. 299, 332 et 357.-Le Bonheur au logis, par Mme Maryan d,. 304 A une vieille Servante, par. J. Autran, p. 22. Soirée d'hiver, par André Lemoyne, p. 53. Le 18 mars, par Elie Puffeney, p. 87. Rondel, par Paul Collin, p. 117.- Lever du soleil au Mont-Blanc, par P, Collin, p. 148.—A mes amis absents, par Ludovic de Vauzelles, p, 183. Dieu nous aime, par P. Collin, p. 248. Abnégation, p. 307. Le tir aux pigeons, par Mme la baronne de Pagès, p. 342. A un grave écoiler, par M. V. de la Prade, p. 370. REVUE MUSICALE. Souhaits du 1er janvier 1877, Mlle Pelletan; Kosiki; opéras et opérettes de l'année 1876, p. 23. Paul et Virginie; les Italiens, p. 54. - Johann Strauss, Mme de Sparre, p. 88. Linda di Chamounix, la Marjolaine, le monument d'Auber, concerts p. 117. L'hiver, le Timbre d'argent, la Mort d'Orphée, la Damnation de Faust, p. 149. Cinq-Mars, messe de M. L. Tarbé, I Puritani, soirée de Mme Viardot, p. 184. - Le Roi de Lahore, p. 218. Un rêve d'artiste, Remède pour faire cesser le hoquet; bavaroise, p. 24. Pois à la crème; punch au lait, p. 53. Potage de chiAlcool corée à l'eau; nettoyage des tapis, p. 89. camphré; éclairage à l'huile, p. 119.. Conseils pour le choix des viandes de boucherie le bœuf, le veau; limonade à l'eau d'orge; orangeade, p. 149. - Du choix des aliments; confitures de cerises, p. 183. — Piqûres d'insectes; eau de fteurs de sureau, p. 220Gâteau de rognon; gâteau de poisson; confitures de groseilles vertes, p. 250. Manière de conserver les viandes et volailles, p. 280. Poulet farci aux olives, croûte aux pêches, p. 310.- Conservation des raisins, œufs sur le plat à la crème; canard au sang (recette normande). Perdrix aux choux; Compotes de pommes et de poires, p. 371. CORRESPONDANCE. Pages 25, 56, 90, 119, 152, 186, 221, 250, 282, 311, 344 et 374. MODES. Pages 27, 59, 92, 121, 154, 189, 223, 253, 285, 313, 347 et 377. EXPLICATIONS DES ANNEXES. Pages 30, 63, 95, 126, 158, 191, 223, 255, 287, 317, 351 et 379. MOSAIQUES ET DEVINETTES. Dessinés par G. Levert et gravés par Gilbert. de souvenir, p. 64. Un malheur amène son frère, p. 96. — L'avarice est la source de tous les maux, P. 128. - On oublie bientôt les absents, p. 160. Ceux qui n'ont pas d'affaires s'en font, p. 192. Qui achète et vend, à sa bourse le sent, p. 224. Il y a loin de la coupe aux lèvres, p. 256. Il n'est meilleure sauce que l'appétit, p. 288. Mets-toi avec les bons et tu seras bon, p. 320. Le moineau dans la maîn vaut mieux que l'oie qui vole, p. 352. - La patience est un remède a tous les maux, p. 380. MARS. MUSIQUE. L'Orpheline, ballade récitée, poésie de Walter Scott, musique de Ch. L. HESS. AOUT.- Un Concert chez les Demoiselles de SaintCyr, opérette, paroles de M. de Lauzières de Thémines, musique de Luigi Bordèse. MARS. Une gravure de modes. GRANDE PLANCHE COLORIÉE REPOUSSÉE : Bande appliques de drap. - PETITE PLANCHE REPOUSSÉE :Trois dentelles Renaissance.- PETITE PLANCHE DE BRODERIE: Alphabets. TROISIEME CAHIER: Costumes, toilettes d'enfants, broderies, lingerie et petits travaux. AVRIL. Une grande gravure de confections. Une gravure de chapeaux. TAPISSERIE COLORIÉE REPOUSSÉE: Encadrement pour chaise. - PETITE PLANCHE REPOUSSÉE Écran-bannière en macramé. QUATRIÈME CAHIER: Costumes de premières communiantes, coiffure, broderie et petits travaux. --- MAI. Une gravure de modes. Une gravure d'enfants. - TAPISSERIE COLORIÉE REPOUSSÉE : Bande. PETITE PLANCHE COLORIÉE REPOUSSÉE : Bande broderie orientale. CINQUIÈME CAHIER: Toilettes de premières communiantes, déshabillé, tabliers et vêtements pour baby, coiffures, broderies et petits travaux. JUIN. - Une gravure de modes. PLANCHE COLORIÉE REPOUSSÉE : Sujet, tapisserie au petit point. PETITE PLANCHE COLORIÉE: Bande tapisserie; fleurs. PETITE PLANCHE NOIRE: 1er côté : Chaise, tapisserie par signes. 2o côté : Alphabet. SIXIÈME CAHIER: Coiffurescostumes, confections, lingerie, costume de bain, bro deries et petits travaux. CHE JUILLET. Une gravure de modes.- PETITE PLANCOLORIÉE REPOUSSÉE : Bande tapisserie, dessin Louis XIII. PETITE PLANCHE REPOUSSÉE: Dentelles en lacet et application. GRAVURE D'ART : Paysage. SEPTIEME CAHIER: Lingerie, costumes, costumes d'enfants, broderies et petits travaux. - PLANCHE IX. Petite planche recto et verso: Manteline (gravure n° 4118). Robe anglaise pour petit garçon de quatre à cinq ans (page 7). Botte de baby (page 8). Robe de petite fille (page 7). Costume pour petit garçon de sept à huit ans (page 7, cahier de septembre.) - OCTOBRE. Grande planche recto et verso: Rotonde (6° toilette). Pardessus (10° toilette). Visite (7 toilette). Paletot (11e toilette) gravure no 4:23. DES DEMOISELLES BOSSUET Il est fort à craindre que nos lectrices ne connaissent guère Bossuet, et que ces pages admirables qui faisaient les délices de notre jeunesse, qui produisaient en nous un sursum corda retentissant dans l'âme jeune comme un chant magnifique dans une église vide, il est à craindre que ces pages: le Discours sur l'Histoire universelle, les Oraisons funèbres, ne soient bien ignorées de la génération présente. L'éducation est à la fois plus sérieuse et plus frivole qu'autrefois on apprend beaucoup de choses savantes et inutiles, et on lit moins de livres profitables à l'esprit; on cultive les arts, et tout le temps qu'on leur consacre est dérobé à l'éducation de l'intelligence; on sort beaucoup, on voyage sans cesse, et la lecture à tête reposée n'est plus de mode; on feuillette des journaux et des revues, et le livre le plus attrayant par le style et le sujet paraît bien grave, paraît bien long, après ces faciles lectures; les jeunes esprits, amollis et sans vigueur, ignorent le plaisir que peut donner un livre qui exerce la pensée, qui éveille les facultés de l'âme, qui enlève l'intelligence au-dessus des babioles du jour et la transporte dans les régions de la foi la plus pure, de la philosophie la plus haute, de la morale la plus noble. Nous nous estimerions bien heureux şi ces pages que nous consacrons à l'immortelle mémoire de Bossuet pouvaient engager quelques-unes de nos lectrices à pénétrer dans ces régions inconnues pour elles: les Élévations sur les mystères, les Oraisons funèbres, la Correspondance; elles y trouveraient l'enchantement du beau et du vrai, que les livres modernes ne connaissent pas et ne peuvent communiquer. toutes ses œuvres d'intelligence, c'est le souffle lévitique qui l'anime et le soutient. Il naquit à Dijon, en 1627, d'une famille qui occupait le premier rang dans les parlements de Dijon et de Metz; il fit ses premières études sous les Jésuites, et à l'âge de quinze ans, il vint à Paris, suivre les cours de théologie et de philosophie du collége de Navarre. Sa destinée était déjà réglée: c'était Eliacin près de devenir Joad; du jour (il était alors en rhétorique) où il avait jeté les yeux sur la Bible, il sentit sa vocation; il reçut une lumière et une grâce merveilleuses, et il consacra à Dieu seul, vœu qui ne fut jamais révoqué, les admirables dons qu'il avait reçus. Il soutint sa première thèse avec un tel éclat, que les salons de Paris en parlèrent; on l'amena un soir à l'hôtel de Rambouillet et on le pressa d'improviser un sermon. Le jeune lévite y consentit, et Voiture, après avoir entendu ce sermon, prononcé dans la nuit, disait qu'il n'avait jamais entendu parler si tôt ni si tard. Bossuet fut reçu à vingt ans dans la corporation du collége de Navarre; il soutint une thèse qu'il dédia au jeune prince de Condé. Le vainqueur de Rocroi vint l'entendre, et le jeune docteur ne craignit pas de comparer devant lui les gloires de la terre à celles du ciel, et d'abaisser les vanités de la terre devant les splendeurs éternelles. Quarante ans plus tard, il répéta ces mêmes vérités devant le cercueil du héros. Bossuet s'était mis sous la direction spirituelle de saint Vincent de Paul, des vertus de qui il témoigna plus tard, au procès de la canonisation, mais ni cette sainte amitié, ni les offres de Péréfixe, archevêque de Paris, ne purent le retenir loin du chapitre de Metz, auquel l'attachait un canonicat. Il vécut pendant plusieurs années dans la retraite et l'étude; il prêchait souvent, et il consentit enfin à se faire entendre dans quelques JANVIER 1877. Quoique Bossuet ait beaucoup écrit, il ne fut ni un homme de lettres ni même un orateur; il fut prêtre avant tout et uniquement, et dans toutes ses actions, dans tous ses travaux, dans No I. QUARANTE-CINQUIÈME ANNÉE. 1 |