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de certains voiages qu'il a faiz par l'ordonnance de Messeigneurs dudit païs, en la compaignie de mondit seigneur le seneschal et autrement, par devers le dessusdit Rodigo, affin de trouver appoinctement avec luy, pour qu'ilz vuidissent du pays, etc. : six vins l.t.

XI

Quittances des années 1434 et 1439 pour remboursements des emprunts contractés par la ville d'Ussel en Limousin à l'occasion de l'appatissement exigé par Rodrigue de Villandrando. Pièces communiquées par M. Paul Huot, d'après les originaux des Archives communales d'Ussel.

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(Événements de décembre 1431.)

1. In mei, notarii publici, presentia et testium infra scriptorum personaliter constitutus Stephanus Charlat, mercator ville Usselli [recognovit] quod, cum Johannes de Fraxino, Jacobus Destanha, Jacobus Marletz et Johannes Rotondi, tenerentur et essent [obligati] pro consulibus dicte ville ad solvendum dicto Stephano Charlat quaterviginti scuta auri veteris pro ipso tradendo [cuidam] capitaneo gentium armorum, Rotrico de Villa Andrado, cum quo quandam compositionem fecerat dicta villa ad finem ne dictam villam assalliret nec destrueret, prout de dicta obligatione. latius constat per quoddam instrumentum publicum receptum per magistrum Guillelmum Esparverium, notarium publicum, sub data diei ultime mensis decembris anni Domini millesimi quadringentesimi tricesimi primi: hinc fuit et est quod dictus Stephanus Charlat confessus fuit habuisse et recepisse, tam per manum sapientium virorum Francisci de Pradinaco, notarii publici, et Johannis Codoniez, Johannis Paulhiaci, Johannis de Michal, consulum anni presentis dicte ville, quam predecessorum consulum ejusdem ville, videlicet quaterviginti scuta, tam pro talhia per ipsam debita pro parte sua dicte compositionis de Rotrico, quam in auro sibi tradito, ut asseruit. De qua summa quater viginti scutorum quictavit dictos consules, etc., etc. Actum in villa Usselli, die xa mensis augusti, anno Domini м°cccc°xxxII°.

2. In mei, notarii publici, testiumque infrascriptorum presentia existens et personaliter constituta Margarita, uxor quondam Petri de Las Portas, ville Usselli, que, cum dictus quondam Petrus mutuasset consulibus et habitantibus dicte ville Usselli quinqua

:

ginta scuta auri veteris pro solvendo a Rodiguo de Villaindraldo, capitaneo gentium armorum, certam compositionem auri et argenti quam ipsi consules et habitantes fecerant cum ipso Rodiguo ad finem ne agrederetur dictam villam hodie dicta Margarita confessa fuit habuisse et sibi deduxisse et deductam fuisse de hiis que poterat debere de suqueto vini per ipsam venditi, quindecim scuta auri veteris seu realia, et de talliis suis et dicti sui quondam mariti et Petri de Aquis, sui quondam nepotis, et per manum Johannis Grelet, usque ad summam triginta et sex scutorum, inclusis dictis quindecim scutis auri, ex computo facto per ipsam Margaritam cum sapientibus viris magistro Francisco de Pradinaco, notario publico, Johanne Codonhies, Johanne de Michal et Johanne Pouilhat, consulibus anni presentis dicte ville. De qua summa triginta et sex scutorum auri et septem solidorum dicta Margarita dictos consules et habitantes dicte ville et quoscunque alios, qui pro dicta summa quinquaginta scutorum auri sunt obligati dictis consulibus, pro se et pro tota communitate et habitantibus dicte ville et pro omnibus illis quorum interest aut intererat, quictavit et absolvit, et de premissis concessit fieri presens memoriale. Actum in dicta villa Usselli, in operatorio mei, notarii infrascripti, presentibus Johanne Lafoz, Johanne Imgerd et me, Guillelmo Esparverio, notario infrascripto, die xxxa mensis julii, anno Domini MCCCCXXXIIII.

3. Nous, Charles, conte de Venthadour, savoir faisons à tous ceulx qui ces présentes verront et oiront que, comme les consoulz et habitans de nostre ville d'Ucel nous fussent tenus en la somme de cent escus d'or, par nous à eulx baillés et prestés à fere leur paiement pour la ransson de Rodiguo de Vilandrado, et en huict goubeaux dargent, et d'autre part en vingt et cinq escus, et en oultre en ung beringuier et en une aiguière d'argent poisant neuf marcs deux onsses et demie, et ausi en sexainte escus d'or ou royaulx, lesqueulx nous estoient donnés sur la taille faicte et octroiée sur les habitans de ladicte ville et sur pluseurs parroisses, faicte pour paier ladicte ransson dudict Rodiguo, et aussi en la somme de cinq escus d'or pour l'œuvre de ladicte ville d'Ucel : Nous, au jour d'uy, date de ces présentes, confessons et recoignoissons avoyr heu et receu des consoulz et habitans de ladicte ville les sommes et parties cy dessus declarées, et nous en tenons pour bien contemps et payés desdictes sommes. Desquelles sommes et

chacune d'ycelles quictons pour nous et pour les hoirs nostres lesdicts consuls et habitans de ladicte ville d'Ucel en convenance de non plus demander d'ores en avant èsdicts habitans, à cause desdictes sommes enclus en ceste quictance, toutes autres sédules et quictances lesquelles nous pourrions avoir doné et octroyé des dictes sommes èsdicts habitans ou de aulcune d'ycelles; et voulons et consentons par ces presentes que toutes recognoissances et obligatoires sur ce à nous octroyées par lesdicts habitans soyent de nulle valeur, et les anullons et cancellons. Mandons et commandons à maistre Fransset del Pradinatz de ladicte ville, nostre notaire, qu'il ayt à canceller les lectres obligatoires que sur ce pour nous a receues. Et en tesmoing de ces chouses et pour plus de fermeté, nous avous seellé ces présentes de nostre propre seel et signé de nostre propre main. Donné à Venthedor, le xxie jour du moys de may мCCCCXXXIIII. Signé: VANTHADOURS1.

XII

Lettres royales du don fait à Rodrigue de Villandrando de la terre et seigneuric de Talmont sur Gironde. Original en parchemin des Archives nationales, P 1375, cote 2478.

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(3 avril 143 1.)

Charles, par la grace de Dieu roy de France, savoir faisons à tous présens et à venir que nous, considerans les grans et notables services que nostre amé et féal escuier d'escuyerie Rodigo de Villedrando nous a faiz ou temps passé, tant ou fait de noz guerres comme en plusieurs diverses manières, fait chacun jour et esperons que ancor face ou temps avenir; considerans oultre les grans fraiz et despences que à l'occasion d'icelles lui a convenu su

1 M. Paul Huot a publié textuellement cette dernière pièce dans sa notice sur les Archives municipales d'Ussel (Ussel, 1856). Il a ajouté, d'après un inventaire de 1749, la notice d'un autre acte sur le même sujet, qui ne se retrouve plus dans les archives de la ville: « Expédition de certaines lettres patentes à moytié déchirées ou effacées et en datte de 1439, par lesquelles le roy Charles VII accorde aux consuls et habitans de la ville d'Ussel de pouvoir lever certains droits qui paroissent considérables, sur les marchandises et denrées. Il y a d'autres concessions bien intéressantes; mais il est impossible de les détailler parce qu'il y manque la plupart des mots. Suivant les apparences, elles avoient été faites à l'occasion de la ransson qui fut payée à Rodigon de Villendras, comte de Villedieu. Ces lettres furent enregistrées dans les greffes du sénéchal de Périgueux. >>

porter et à ce que doresnavant il soit nostre homme et plus astraint à nous servir, et que plus honnorablement il le puisse faire et soustenir son estat pour ces causes et autres à ce nous mouvans, nous, par déliberacion de nostre grant Conseil, audit Rodigo avons donné, cédé, transporté et delaissé, donnons, cédons, transportons et delaissons à tous jours, de grace especial, plaine puissance et auctorité royal, par ces présentes, pour lui et ses hoirs malles descendans de sa chair par vray mariage, la ville, chastel, terre et chastellenie de Talmont sur Giroude, ainsi qu'il se comporte, en nostre pays de Xantonge, avec toute justice haulte, moyenne et basse, et les rentes et revenus appartenans à ladicte ville, chastel et chastellenie et tous telz droiz et profiz que nous avons et pouons avoir en ladicte terre et ès despendances et circonstances d'icelle, sauf et reservez à nous et noz successeurs les souveraineté et ressort de vant nostre seneschal de Xantonge, pour les avoir, tenir, exploiter et en joir et user dore-navant par ledit Rodigo et ses hoirs malles à tousjours, parmy ce que ledit Rodigo et sesdiz hoirs seront et demourront à tous jours, à cause de ladite terre, noz hommes liges, et icelle terre tendront de nous et de noz successeurs à foy et hommage. Si donnons en mandement par ces présentes à noz amez et féaulx, gens de nostre Parlement et de noz Comptes et trésoriers, et à nostre amé et féal maistre Regnier de Bouligny, géneral conseiller sur le fait et gouvernement de toutes noz finances, à nostre seneschal de Xantouge et à tous noz autres justiciers, officiers et subgez présens et avenir, ou à leurs lieuxtenans et à chacun d'eulx, si comme à lui appartendra, que de nostre present don, octroy, cession et transport facent, seuffrent et laissent ledit Rodigo et ses hoirs malles joïr et user plainement et paisiblement par la manière que dit est, sans lui faire ou donner, ou souffrir estre fait ou douné, aucun arrest, destourbier ou empeschement en quelque manière que ce soit; car ainsi nous plaist il estre fait, et sur ce imposons silence à nostre procureur et à tous autres qui contre la teneur de ces presentes vouldroyent faire ou donner aucun destourbier ou empeschement, non obstant quelconques droiz et constitucions par nous ou nòz prédécesseurs faictes de non distribuer, transporter ou aliéner aucune chose de nostre domaine, et quelconques or donnances, mandemens ou deffences à ce contraires. Et afin que ce soit ferme chose et estable, nous avons fait [mettre] nostre seel à ces présentes. Donné à Selles en Berry, le tiers jour d'avril, l'an de

grace mil cccc trente et ung avant Pasques, et de nostre règne le dixiesme.

Sur le repli: Par le Roy en son grant Conseil ouquel Vous, le conte de Vendosme, l'évesque de Seez, les sires de le Bret et de la Tremoille, Christofle de Harecourt, le Maistre des arbalestriers, les sires de Gaucourt et de Trèves, maistre Regnier de Boullegny et Jehan Rabateau, et plusieurs autres estoient. Signé, CHARRIER. Lecta Pictavis in camera Parlamenti, duodecima die aprilis, anno Domini quadringentesimo tricesimo primo. Signé, BLOIS.

XIII

Acte d'un emprunt de 2000 ducats d'or, contracté par le cardinal Carillo sur Rodrigue de Villandrando, comte de Ribadeo.— Vidimus sur parchemin de la chancellerie de Thiers, aux Archives nationales, P 13751, cote 2468.

(22 juillet 1432.)

Universis presentes litteras inspecturis et audituris Durandus de Barra, clericus tenens sigillum curie cancellarie Tiherni, in terra ejusdem loci Tiherni et dominio constitutum, salutem in Domino. Noveritis quod nos vidimus, legimus, tenuimus seu legi fecimus quasdam patentes litteras, sub manu Johannis Bessonis, clerici Viennensis diocesis, publici apostolica et imperiali ac civitatis Avinionis auctoritatibus notarii, confectas, non viciatas, non devolutas, non cancellatas, nec in aliqua sui parte corruptas, sed omni prorsus vicio et suspicione carentes, quarum tenor sequitur et est talis :

« In nomine Domini, amen. Anno a nativitate ejusdem millesimo quadringentesimo tricesimo secundo, indicione decima cum eodem anno sumpta, et die vicesima secunda mensis jullii, pontifficatus sanctissimi in Christo patris et domini nostri domini Eugenii, divina providentia pape quarti, anno secundo; in presencia mei, notarii publici, et testium subscriptorum, ad hec specialiter vocatorum et rogatorum, reverendi patres domini Alfonsus Carrilho, prothonotarius cedis appostolice, et Johannes Carrilho, archidiaconus Conchensis, ambo insimul et uterque ipsorum in solidum per se et suos heredes et imposterum successores quoscunque, bona fide et sine dolo ac fraude aliqua et absque omni excepcione et condicione juris dicti et facti tacita vel expressa, non cohacti, non decepti, non vi, non metu, nulla

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