offrir de Découvertes, d'Inventions, de Richesses nouvelles pour la prospérité commune et particulière, et de les publier désormais, une fois par mois, par cahiers de 72 pages, au lieu de ne faire paraître les volumes qu'au bout de l'année, comme cela avait lieu précé demment. Ces cahiers sont accompagnés de figures gravées, et ils sont imprimés dans le format in-12, semblable aux volumes de la même Bibliothèque. CARTE du théâtre de la guerre actuelle en Pologne et en Prusse, avec ses principales routes; les nouvelles divisions et les détails nécessaires pour suivre les marches des armées. Gravée par J. B. Tardieu, d'après la carte de B. F. Sotzmann, ingénieur-géographe de l'Académie royale de Berlin. 1813. Une feuille sur papier Jésus. Prix, I fr. 50 c. Carte de la Russie d'Europe, dressée par P. Lapie, capitaineingénieur-géographe du dépôt de la guerre; gravée par le même. Feuille sur papier Jésus. Prix, 3 fr. Cette carte, gravée avec soin, donne les divisions politiques et les principales routes portatives et détaillées. Elle peut convenir à tous les militaires. A Paris, chez Tardieu, éditeur-propriétaire, rue Poupée, no 9; Goujon, marchand de cartes géographiques, rue du Bac, no 6 ; Vignon, rue de Thionville, no 27; Tardieu-Denesle, libraire, quai des Augustins; Delaunay, libraire, Palais-Royal, galleries de bois, n 243. Le MERCURE DE FRANCE paraît le Samedi de chaque semaine, par cahier de trois feuilles. Le prix de la souscription est de 48 francs pour l'anuée, de 25 francs pour six mois, et de 13 francs pour un trimestre. Le MERCURE ÉTRANGER paraît à la fin de chaque mois, par cahier de quatre feuilles. Le prix de la souscription est de 20 francs pour l'année, et de 11 francs pour six mois. (Les abonnés au Mercure de France, ne paient que 18 fr. pour l'année, et 10 fr. pour six mois de souscription au Mercure Etranger.) On souscrit tant pour le Mercure de France que pour le Mercure Étranger, au Bureau du Mercure, rue Hautefeuille, no 23; et chez les principaux libraires de Paris, des départemens et de l'étranger, ainsi que chez tous les directeurs des postes. Les Ouvrages que l'on voudra faire annoncer dans l'un ou l'autre de ces Journaux, et les Articles dont on désirera l'insertion, devront être adressés, francs de port, à M. le Directeur-Général du Mercure à Paris. Sur la mort des ducs d'ISTRIE et de FRIOUL. CÉLÉBRONS les héros tombant dans les combats, La mort leur ouvre une éternelle vie, Leur ame dans les cieux exempte du trépas A nos neveux jaloux d'imiter leurs vertus. Dans le palais d'Odin, fondé sur des nuages, Il a près des héros pris sa place au festin. G Mais dans ces vastes champs au-dessus du tonnerre Videz la coupe du banquet, Le héros s'avançait au bruit de leurs accens : Quelle tristesse t'environne ? Cesse de regretter la vie ! A l'honneur d'habiter ce séjour glorieux ? Il dit : Quand abattu par sa mélancolie Les Bardes attentifs ont suspendu leurs chants: Non, je ne pleure point la vie, La consacrer à son repos, La perdre en le servant fut ma plus douce envie. Pourrait encor m'offrir des charmes ? Ma mort a fait couler ses larmes Et je ne puis plus le servir! O mon héros ! toi qui me pleures, Et loin de toi la mort m'exile en ces demeures! Dans les airs cependant les harpes frémissantes, Célébrons des combats les nobles funérailles ! Qui le soir se présente au chasseur fatigué. Ainsi que la feuille qui tombe 99 Comme l'astre de la lumière, Ayant nos chants pour interprète Le brave ne meurt point, il vit dans la mémoire, On reconnaît encor la tombe d'un héros. TRADUCTION DU PSAUME CXXXV. Super flumina Babylonis, etc. SUR les bords de l'Euphrate, assis près de l'enceinte Nous pensâmes à toi, Sion, ô ville sainte! Nos languissantes mains, aux saules de ces rives |