Histoire de la civilisation en France depuis la chute de l'Empire Romain, Volume 1

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Didier, 1859 - 419 pages
 

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Fréquemment cités

Page 212 - ... petite en nombre, mais brave et forte, secoua de sa tête le dur joug des Romains, et qui, après avoir reconnu la sainteté du baptême, orna somptueusement d'or et de pierres précieuses les corps des saints martyrs que les Romains avaient brûlés par le feu, massacrés, mutilés par le fer, ou fait déchirer par les bêtes.
Page 45 - Administrer les affaires du municipe, ses dépenses et ses revenus, soit en en délibérant dans la curie, soit en occupant les magistratures municipales. Dans cette double situation, les curiales répondaient non-seulement de leur gestion individuelle, mais des besoins de la ville auxquels ils étaient tenus de pourvoir euxmêmes, en cas d'insuffisance des revenus.
Page 246 - ... des juges délégués, qu'aucun comte romain ou bourguignon ne s'arroge de juger une cause en l'absence du juge dont elle relève, afin que ceux qui ont recours à la loi ne puissent être incertains sur la juridiction. Il nous a plu de confirmer cette série de nos ordonnances par la subscription des comtes, afin que la règle qui a été écrite, par notre volonté et celle de tous, gardée par la postérité, ait la solidité d'un pacte éternel. (Suivent les signatures de trente-deux comtes...
Page 348 - J'assemblai quelques uns d'entre » eux, afin de pouvoir, avec leur secours, renverser ce simulacre » immense que je ne pouvais détruire par ma seule force. J'avais » déjà brisé les autres idoles, ce qui était plus facile. Beaucoup se » rassemblèrent autour de la statue de Diane ; ils y jetèrent des cor» des, et commencèrent à la tirer ; mais tous leurs efforts ne pouvaient
Page 284 - ... qui l'ont reconnue et acceptée sont unis ; union qui n'a rien d'accidentel ni d'arbitraire, car la vérité ne dépend ni des accidents des choses , ni de l'incertitude des hommes ; rien de passager , car la vérité est éternelle ; rien de borné, car la vérité est complète et infinie. Comme de la vérité, l'unité sera donc le caractère essentiel de la société qui n'aura que la vérité pour objet, c'est-à-dire de la société purement spirituelle. Il n'ya pas, il ne peut y avoir...
Page 212 - Mais2, discutèrent avec soin toutes les causes « de procès, traitèrent de chacune en particulier, et « décrétèrent leur jugement en la manière qui suit. « Puis, lorsque, avec l'aide de Dieu...
Page 22 - ... une régénération morale. La science est belle, sans doute, et vaut bien, à elle seule, les travaux de l'homme; mais elle est mille fois plus belle quand elle devient une puissance et enfante la vertu.
Page 37 - Quand ils sortaient de charge , ils étaient-toujours obligés de rendre les mulets , les chevaux , le muletier et le cuisinier. Si l'empereur était content de leur administration, ils gardaient le reste ; sinon ils étaient obligés de le rendre au quadruple.
Page 211 - ... convertie à la foi catholique, libre d'hérésie; lorsqu'elle était encore sous une croyance barbare , avec l'inspiration de Dieu, recherchant la clef de la science ; selon la nature de ses qualités, désirant la justice, gardant la piété ; la loi salique fut dictée par. les chefs de cette nation , qui en ce temps commandaient chez elle. « On choisit, entre plusieurs, quatre hommes, savoir...
Page 59 - ... d'abord, deux grands systèmes se distinguent : dans l'un, le pouvoir est concentré aux mains du clergé ; les prêtres seuls forment un corps constitué; c'est la société ecclésiastique qui gouverne la société religieuse : dans l'autre, la société religieuse se gouverne elle-même, intervient du moins dans son gouvernement; l'organisation sociale embrasse les fidèles aussi bien que les prêtres. Le gouvernement appartient-il à la société ecclésiastique seule ; elle peut être constituée...

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