Les reines de France

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E. Ducrocq, 1860 - 656 pages
 

Expressions et termes fréquents

Fréquemment cités

Page 50 - ... un mille de plus. Il fallut se résigner à une séparation inévitable, et de nouvelles scènes de tendresse, mais plus calmes, eurent lieu entre la mère et la fille. La reine exprima, en paroles douces, sa tristesse et ses craintes maternelles. " Sois heureuse, dit-elle ; mais j'ai peur pour toi ; prends garde, ma fille, prends bien garde...
Page 457 - ADIEU, plaisant pays de France, O ma patrie La plus chérie, Qui as nourri ma jeune enfance ! Adieu, France, adieu mes beaux jours...
Page 50 - Francs, traversa les Pyrénées, puis les villes de Narbonne et de Carcassonne, sans sortir du royaume des Goths qui s'étendait jusque-là ; ensuite elle se dirigea, par la route de Poitiers et de Tours, vers la cité de Rouen, où devait avoir lieu la célébration du mariage. Aux portes de chaque grande ville, le...
Page 38 - J'ai vu les femmes traînées en esclavage , les mains « liées et les cheveux épars; l'une marchait nu-pieds dans « le sang de son mari, l'autre passait sur le cadavre de son
Page 49 - Quittant son propre char, elle s'assit auprès de Galeswinthe , et , d'étape en étape, de journée en journée, elle se laissa entraîner à plus de cent milles de distance. Chaque jour elle disait: C'est jusque-là que je veux aller, et, parvenue à ce terme, elle passait outre (i).
Page 50 - Dieu le veut, il faut que je me soumette » ; et la triste séparation s'accomplit. Un partage se fit dans ce nombreux cortège ; cavaliers et chariots se divisèrent, les uns continuant à marcher en avant, les autres retournant vers Tolède. Avant de monter sur le char qui devait la ramener en arrière, la reine des Goths s'arrêta au bord de la route, et fixant ses yeux vers le chariot de sa fille, elle ne cessa de le regarder, debout et immobile, jusqu'à ce qu'il disparût dans l'éloignement...
Page 49 - Le roi suivit à cheval le cortège de sa fille jusqu'à un pont jeté sur le Tage, à quelque distance de la ville ; mais la reine ne put se résoudre à retourner si vite, et voulut aller au delà.
Page 281 - Sire, je ne m'en merveille pas, fis-je, que à mourir avait-elle; mais je me merveille que vous, qui êtes un sage homme, avez mené si grand deuil; car vous savez que le sage dit que mésaise que l'homme ait au cœur ne lui doit paraître au visage...
Page 12 - doit adorer est celui qui , par sa parole , a tiré du « néant le ciel et la terre , la mer et toutes les choses « qui y sont contenues; qui a fait briller le soleil, et...
Page 38 - Chacun a eu son sujet de larmes, et moi j'ai pleuré pour tous. — J'ai pleuré mes parents morts, et il faut aussi que je pleure ceux qui sont restés en vie. — Quand mes larmes cessent de couler, quand mes soupirs se taisent, mon chagrin ne se tait pas. — Lorsque le vent murmure, j'écoute s'il m'apporte quelque nouvelle; mais l'ombre d'aucun de mes proches ne se présente à moi.

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