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marquise de Namur (laquelle portait les armes de sa mère Marie de Louvain, c'est-à-dire de gueules à la fasce d'argent), et, en secondes noces, Helwide ou Edwige, dame héritière de Wickerode, de Cranendonck et d'Eindhoven,

Vianden.

preuves signalées en 1288 à la fameuse bataille de Woeringen. C'est à la magnanimité du comte de Looz que le due de Gueldre, dans ce combat, dut son salut.

<< Arnoud succéda, en 1299, à Louis, son oncle, dans le comté de Chiny. I assista, en 1314, à Aix-la-Chapelle, au couronnement de l'empereur Louis V, duc de Bavière. Il perdit sa femme, selon le nécrologe du monastère de SaintJacques, en 1316. Il transféra aussi, vers ee temps-là, sa chambre de monnaie à Hasselt et accorda plusieurs priviléges à quarante bourgeois de cette ville pour la diriger.

" En 1523, ce comte abdiqua la suprême puissance et déposa toute l'autorité entre les mains de Louis, son fils aîné, comte de Chiny. »

3 Mathilde de Vianden, femme de Guillaume, sire et comte de Hornes;

4° Philippe de Vianden, sire de Rumpst, d'Hobocken, d'Eeckeren, de Wittel et d'un quart de Vianden, prit les armes de sa mère, savoir de gueules à la fasce d'argent, brisé d'un lambel de cinq pièces; il scella, le 30 juin 1303, la réconciliation de la ville de Malines avec le due de Brabant. 11 épousa Sophie, dame d'Ecornaix, en partie, et laissa deux enfants: A Philippe de Vianden; — B Marie de Vianden, dame de Rumpst, d'Hobocken, d'Eeckeren, d'Inghem, de Willebroek, de Ruysbroeck, d'Haesbroeck, de Rom, mariée 4° à Guillaume de Flandre, sire de Termonde, mort sans enfant, en 1320, et 2° à Engueran de Coucy, vicomte de Meaux, mort en 1344.

a

IV. Godefroi, comte de Vianden, sire de Grimberghen, de Perwez, et de Ninove qu'il vendit en 1299, à Guy, comte de Flandre, un des héros de Woeringen, mort en 1312, prit aussi les armes de sa mère. Butkens, t. 1, p. 632, prouve très-bien que Godefroi était fils de Philippe, comte de Vianden, et de Marie de Louvain. « Mais en l'année 1272, dit-il, le comte de Vianden trépassa, laissant notre princesse veuve, laquelle, en l'année 1278, confirma la vente de soixante et onze bonniers de bois, à Asschebroeck, faite par son fils aîné Godefroi et sa femme Aleyde d'Audenarde, au profit du monastère de Grimberghen: témoins Godefroi, chevalier de Hobosch, Siger van Damme et Guillaume de Ledeberge, ses hommes, et aux lettres elle se qualifie comtesse de Vianden, dame de Grimberghen et de Perwez. Elle ratifia et confirma encore, en l'an 1280, avec Godefroi, son fils aîné, et Philippe, son frère, la fondation du monastère de Grimberghen et tous les biens acquis en leur seigneurie témoins Wauthier Berthout, fils du sire de Malines, et Arnoud de Lierre, chevaliers. Et en l'an 1285, les septièmes ides en juin, elle, se nommant comtesse de Vianden, dame de Grimberghen et de Perwez, donne en fief à son fils Godefroi, comte de Vianden, cinquante bonniers de bois avec le fonds situés en la terre de Grimberghen, dit vulgairement le bois de Marbais, et déclare que son fils, de son aveu et consentement, a vendu ledit bois à Wauthier, abbé de Grimberghen, pour la somme de 400 livres de Louvain, petite monnaie, promettant en cas que sa sœur Ade, dame de Bruec, vint à calenger et acquérir ledit bois par droit ou par force sur ledit abbé, qu'elle et son fils feront bon garant contre ladite sœur, et tiendront ledit abbé et son cloître sans dommage; les lettres sur ce données sont scellées de trois sceaux, le premier de notre comtesse, représentant une dame couverte d'une robe fourrée de menu vair, ayant la main droite sur la poitrine et en la gauche une fleur de lis, et à son côté dextre est un petit écusson chargé d'une fasce, et au senestre un autre écusson contenant une fasce à deux bâtons mis en sautoir et brochant sur le tout, et à l'entour est écrit S. Maria domine de Grimbergis et de Perwez; le contrescel contient ledit écusson à la fasce et sautoir. Le second est de Godefroi, comte de Vianden, fils aîné, exprimant un écusson à une fasce et cet écrit: S. Godefroyt de Viane, et le troisième est de Philippe frère dudit Godefroi, contenant le même écusson et fasce à un lambel à cinq pendants.

D

Comme successeur de Philippe, comte de Viaden et seigneur de Grimberghen, Godefroi déclara en 1292, le dimanche avant la nativité de saint Jean-Baptiste, que noble homme Henri de Grimberghe, son parent, et Mahaud sa femme tenaient de lui le domaine de Buggenhout (Miræus

sœur de Thierry de Wickerode (1), prévôt de Saint-Sauveur, à Utrecht, fille de Lothaire, comte de Wickerode, petite-fille de Lothaire, comte d'Hochstadt et de Wickerode. Elle était aussi nièce de Richard, roi d'Angleterre.

Op. dipl., t. 1, p. 772). Dans les Monuments pour servir à l'Histoire de Namur, etc., publiés par M. de Reiffenberg, t. I, p. 254, se trouve un jugement arbitral de 1291, sur le débat existant entre Guy, comte de Flandre et marquis de Namur, et Godefroi, comte de Vianden, au sujet des limites du comté de Namur. M. Willems a donné à la suite de la Bataille de Woeringen, page 534, des lettres de Jean, duc de Brabant, du 29 septembre 1290, dans lesquelles ce prince appelle Godefroi, comte de Vianden, consanguineum nostrum. Celui-ci concourut aux priviléges de la ville de Léau, signée le 21 septembre 1290; il scella la convention conclue le 12 novembre 1301, entre le duc de Brabant et Jean Berthout, sur le partage de leurs droits et juridiction dans la ville de Malines, puis la charte de la ville d'Herenthals le 24 juin 1303, et de Louvain le 19 septembre de la même année. Il fut un des premiers arbitres nommés par le duc de Brabant et la ville de Malines, qui prononcèrent le 10 décembre 1307 sur leur différend. Il épousa Aleyde d'Audenarde, décédée en 1305, fille de Jean, sire d'Audenarde, de Rosoy, de Pamele, de Ronquières, de Lessines, de Flobecq, et des terres entre Marcke et Ronne, et de Mahaud de Cresecques sa seconde femme, et en secondes noces, Lutgarde, dame de Ligny.

Il eut du premier lit

Vianden.

1 Philippe, comte de Vianden, sire de Grimberghen, signa, le 30 juin 1303, la réconciliation de la ville de Malines avec le duc de Brabant; Philips, y est-il dit, oudsten sone s'graven Vianden. Il mourut sans postérité ;

2 Godefroi, comte de Vianden, sire de Grimberghen, mort en Chypre en 1337, sans hoirs, épousa Marie de Flandre, fille de Jean, comte de Namur;

5° Marguerite de Vianden, femme de Henri de Flandre, sire de Ninove;

4° Henri, qui suit :

Il eut du second lit :

5 Louis de Vianden, chanoine à Liége, prévôt à Munster, tué par Guillaume, comte de Namur ;

6° Jean de Vianden, chanoine de Saint-Lambert à Liége, en 1343;

7° Lutgarde de Vianden, mariée, 1° à Warnier, sire de Davre, et 2° à Jean, sire de Sombreffe, fils de Jean et d'une fille du seigneur de Baumez.

V. Henri, comte de Vianden, sire de Grimberghen, de Conroy, de Frasne, mort en 1351, épousa Alix de Fauquemont, dame de Saint-Vit, de Budekenbach, de Dasbourg, dont :

4° Marie, comtesse de Vianden, dame de Grimberghen, en partie, se maria, 1° avec Simon, comte de Spanheim, et 2° avec Othon, sire d'Arckel;

2° Alix de Vianden, femme d'Othon, comte de Nassau, à qui elle porta les terres de Grimberghen, de Conroy, de Vianden et d'autres encore.

(1) Wickerode ou Wicrode est situé au duché de Juliers, aux environs de Daelhem et d'Erckelens. Son vieux château fut incendié en 1746. Ce comté appartint primitivement aux seigneurs d'Hochstadt ou Hoinsstadt.

La généalogie des comtes d'Hochstadt, des seigneurs de Daelhem et de Wickerode, a causé le tourment de plus d'un savant. Le moderne Montpleinchamp, que la coterie exalte et la faiblesse honore, a espéré se faire un mérite des travaux du chanoine de Rolduc, auxquels, en général, nous

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Les restes mortels de Guillaume DE HORNES furent déposés à l'église du monastère de Keyserbosch, qui devint le lieu de la sépulture de sa famille.

Les premiers temps de l'histoire de ce monastère sont très-obcurs; il en

Wickerode.

rendons hommage. Nous avons repris ceux qui concernent ces seigneurs; ils sont très-imparfaits. Malheureusement, leurs défauts ont échappé au coup-d'œil si justement estimé d'un académicien, et nous avons à notre tour essayé d'apporter à cette généalogie la précision qui y manquait.

I. Gérard, comte d'Hochstadt, est nommé entre les témoins d'une charte d'Annon, archevêque de Cologne, donnée en 1074. Il était seigneur de Wickerode en 1115. Il fonda en 1120 l'abbaye d'Hamborn de l'ordre de Prémontré: Fundavit, disent les lettres de fondation, ecclesiam Havenburne in allodio suo, ed conditione ut nullus advocatus sit eidem ecclesiæ præter eum qui ei in castro Wickerode legitimo jure successerit. Il eut pour successeur :

II. Gérard, comte d'Hochstadt, intervint, comme témoin, dans un diplôme de l'empereur Lothaire II, donné à Aix-la-Chapelle le 13 juin 1128. Foppens a donné cette charte dans le t. iv des OEuvres diplomatiques de Miræus, page 197. Parmi les témoins figurent les comtes de Namur et de Looz, Goswin de Fauquemont, Guillaume de Daelhem. Ces derniers témoins figurent encore avec Gérard de Hochstadt, dans un diplôme de 1132 donné par l'empereur Lothaire III, lequel se trouve aussi dans Miræus, t. 1, p. 95. Très-probablement Gérard II, comte d'Hochstadt, a succédé à Gérard I, son père, dans la terre et seigneurie de Wickerode. Il laissa trois fils, et fonda avec deux d'entr'eux, Thierry, comte d'Hochstadt, et Othon, comte de Wickerode, en 1163, le monastère de Hameren près de Duisbourg. Voici ses enfants :

1 Thierry, comte d'Hochstadt et de Daelhem. L'historien du Limbourg a fait une notice sur ce Thierry, en ces termes : Thierry est déjà nommé comte d'Hochstadt, Theodoricus comes de Honstaden, dans deux chartes de Renaud, archevêque de Cologne dont l'une de l'an 1166, l'autre du 22 février 1167 (N.-S.) et encore dans une charte de Philippe, archevêque de Cologne de l'an 1169. Cependant dans un diplôme de l'empereur Frédéric 1, donné le 9 mai 1173 (Miræus, tome 1, page 1178), l'on voit aussi un Frédéric d'Hochstadt, comte. Je pourrais faire croire que ce Frédéric avait alors succédé à Thierry. Comme dans une charte de Philippe, archevêque de Cologne, datée de la même année, on lit entre les témoins: Theodorious, comes de Hostaden, Otto frater ejus, advocatus ejusdem ecclesia (Hugo, Ann. Præm. t. ↳, p. ¤, p. 630), on peut douter que le Fredericus du diplôme impérial ne soit une faute de copiste. Dans d'autres chartes du même prélat, des années 1180, 1183, 1185, 1189, on le découvre encore en compagnie d'Othon, son frère, qualifié seigneur de Wickerode. Thierry est nommé seul dans un titre de 1176. L'an 1180, le 13 avril, il intervint au diplôme par lequel l'empereur Frédéric I", conféra le duché de Westphalie et d'Angrie à l'église de Cologne, après en avoir dépouillé Henri-le-Lion, due de Bavière. L'an 1188, il se croisa, suivant Butkens, pour la Terre-Sainte. C'est probablement de Conrad, comte de Daelhem, que la maison d'Hochstadt hérita du comté de Daelhem, au moins n'avons-nous plus depuis 1152 rencontré des comtes de Daelhem; mais nous ignorons s'il faut lui faire succéder Gérard, comte d'Hochstadt, dont il a été parlé ci-dessus, ou Thierry, comte d'Hochstadt en 1466. Ce dernier nous paralt néanmoins convenir mieux à la chronologie. Daelhem, petite ville située sur la rivière de Berwine, presqu'à égale distance, de deux lieues et demie, de Liége et de Maestricht, donna son nom à un comté contenant environ dix-huit villages, qui forme un des trois cantons de la province de Limbourg, connu sous le nom de pays d'Outre-Meuse, appartenant en partie à la maison d'Autriche et en partie aux ÉtatsGénéraux de Hollande. Anciennement les comtes d'Hostade ou Hochstadt, château ci-devant placé près de la rivière d'Erft, dans l'archevêché de Cologne, possédaient ce pays, partie en propriété partie en fief mouvant des dues de Brabant. Butkens croit que déjà au x siècle le territoire de Daelhem appartenait à ces comtes; mais ce sentiment n'est pas sans difficultés, attendu qu'en 1128 l'on voit un Guillaume, comte de Daelhem, intervenir comme témoin avec Gérard, comte d'Hochstadt, à un diplôme de l'empereur Lothaire II. On lit dans les Monum. Anc. du comte de Saint-Genois, t. 1, p. 491: Lettres par l'empereur Henri VI, roi de Sicile, par lesquelles il confirme à Thierry, comte de Hollande, la jouissance du tonlieu de Ghervliet, etc., témoins... Thierry, comte d'Hochstadt. Miræus rapporte dans son t. 1, p. 554, d'autres lettres du même empereur en faveur de l'abbaye de Saint-Ghislain en Hainaut, délivrées à Naples en 1191; et comme Thierry, comte d'Hochstadt, les scella, il résulte de là qu'il accompagna cet empereur dans l'expédition qu'il entreprit après son couronnement, contre Tancrède, usurpateur du royaume de Sicile. De retour en Allemagne, il engagea ce prince à donner ou plutôt à vendre l'évêché de Liége, à Lothaire,

est de même de toutes les congrégations de femmes dont on a voulu reculer l'origine. Nous avons fait voir ailleurs qu'elles ne datent que du commencement du XIe siècle. Aussi l'auteur des Délices du pays de Liége, ajoute-t-il à

son frère, prévôt à Bonn, qui en prit possession au carême de l'an 1192. Mais le pape ayant approuvé l'élection d'Albert de Louvain, et l'ayant fait saerer évêque de Reims, les deux frères d'Hochstadt ordonnèrent ou approuvèrent l'assassinat commis sur la personne d'Albert le 24 novembre de la même année. C'est ce qui attira à Lothaire, de la part du pape, une entière privation de tous ses bénéfices, excepté un seul, et à Thierry la guerre, de la part du due de Brabant, frère du prélat, du duc de Limbourg, ainsi que d'autres parents du défunt, qui, au commence. ment de l'année suivante, entrèrent à main armée sur ses terres, les ravagèrent, et lui prirent tous ses châteaux à la réserve d'un seul qui était presque imprenable; mais dans la suite, ayant fait la paix, il les lui restituèrent tous. Thierry vendit la terre de Kelberch à Jean, archevêque de Trèves, et l'en prit à fief. Il avait épousé, au rapport de Jacques de Hemricourt, une sœur d'Albert, comte de Moha et de Dasbourg, fille de Godefroi 11, due de Brabant, nommée Lutgarde, qui lui apporta en dot la terre de Hanneffe, dans la Hesbaye, et le fit père d'une fille mariée au seigneur de Neuf-Château, au comté de Daelhem, et d'autres enfants des deux sexes, comme on peut le conclure d'une charte par laquelle il conféra en 1194 à l'abbaye de Steinfeld, la moitié du patronage de l'église de Hochkirchen et quelques autres biens. En voici un extrait: Nos Theodoricus, comes de Hochstaden..., pro salute animæ nostræ, uxoris, filiorum ac filiarum nostrarum. Mais il parait qu'il mourut sans postérité;

2o Othon, qui suit :

3 Lothaire d'Hochstadt, prévôt de Bonn, est selon Butkens, t. 11, p. 320 et 318, fils de Conrad, comte d'Hochstadt et de Daelhem; mais nous croyons, avee le chanoine de Rolduc, que Conrad, comte de Daelhem, n'appartenait point à la maison des comtes d'Hochstadt. « C'est en 1492, dit Villenfagne dans les Essais, t. 1, p. 444, que saint Albert, évêque de Liége, fut assassiné. Lothaire d'Hochstadt, qui prétendait à cet évêché et qui était soupçonné d'avoir participé au meurtre d'Albert, jura à Cologne, la même année, qu'il n'y avait pas trempé. C'est ce qu'il répéta encore à Huy, peu de jours après, en présence des comtes de Flandre, de Hainaut, de Namur et de Gérard comte de Looz. Lothaire mourut en 1194.

Wickerode.

III. Othon d'Hochstadt, comte de Wickerode, avoué de l'abbaye d'Hamborn, est bien frère de Thierry, comte d'Hochstadt, comme nous l'avons fait voir dans l'article de celui-ci, et fils de Gérard, comte d'Hochstadt, puisqu'ils fondèrent ensemble en 1163 le monastère de Hameren près de Duisbourg. Il est mentionné avec son frère Thierry, comte d'Hochstadt, dans une charte de Philippe de Heinsberg, archevêque de Cologne, signée en 1180, selon Miræus, tome 1, page 1185, et dans une autre charte de 1208 publiée dans le même recueil, tome 1, page 407. Je présume qu'il est parvenu à un âge assez avancé : « En la même année, 1203, lit-on dans Butkens, t. 1, p. 166, le duc de Brabant et Adolphe d'Altena, archevêque de Cologne, renouvellèrent les anciennes alliances et confédérations qu'il y avait entre eux, leurs pays, sous le témoignage d'Engelbert des Monts, grand-prévôt; d'Udon, grand-doyen; de Gérard, prévôt de Santen; de Bruno, prévôt de Bonn; de Thierry, prévôt de Saint-Cunibert; de Thierry, prévôt de Saint-André; de Thierry, prévôt de Saint-Géréon; de Thierry, prévôt des SS. Apôtres; de maître Olivier; de Bruno de Beusehem; de Godefroi, notaire; d'Othon, comte de Gueldre; de Thierry, enfant ou jeune comte de Clèves; de Guillaume, comte de Juliers; de Henri, comte de Seyne; de Gérard, comte d'Are; de Lothaire, comte d'Hochstadt; de Henri, comte de Kessel; d'Adolphe, comte des Monts; d'Arnoud, comte d'Altena; d'Arnoud, comte de La Marck; de Godefroi, comte d'Arenberg; de Henri, comte de Teclenbourg; d'Othon, sire de Wickerode; d'Everard, sire d'Arberg; de Rutger, sire de Meerchem; de Gisbert, sire de Bremer; de Rutger Stommel; de Herman, avoué de Cologne ; de Henri de Volmesteyn; de Henri, sire d'Alphen; de Herman, sire d'Alsteren; d'Othon, chambellan; de Henri Wichterich; et de Thierry d'Erenpoorte. » Et puis Othon, sire de Wickerode, assista au couronnement de l'empereur avec son fils Lothaire, comte d'Hochstadt. Voici le texte de Butkens: L'empereur Philippe, trouvant son parti fort accru par la réconciliation de notre duc, s'avisa de prendre la couronne impériale à Aix, ce qui se fit le jour de la fête de l'Epiphanie de l'an même 1204, par la main d'Adolphe, archevêque de Cologne, avec grand appareil et magnificence, étant à

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l'article du monastère de Keyserbosch une note que nous reproduisons: « Se« condement, Knippenberg étant le seul auteur qui parle de la fondation de « Mathilde (en 1155), nous avons lieu de la croire douteuse, d'autant plus

Wickerode.

cet effet convenus en solennelle assemblée la plupart des princes, prélats, barons de son parti, savoir: Dithelme, évêque de Constance; Conrad, évêque de Spiere; Henri, élu de Wirtzbourg; Henri, élu de Strasbourg; Gérard, prévôt de Santen; Thierry, prévôt de Saint-Cunibert; Henri, duc de Brabant; Louis, duc de Bavière; Henri, comte palatin du Rhin; Bernard, duc de Saxe; Simon, duc de Lorraine; Othon, comte de Gueldre; Guillaume, comte de Juliers; Lothaire, comte d'Hochstadt; Godefroi, comte d'Arenberg; Gérard, vicomte de Magdenbourg; Othon, sire de Wickerode; Herman, avoué de Cologne; Henri, maréchal de Kalentin; Cunon de Mintsenberg; Henri, sénéchal de Walpurg; Henri, chambellan de Ravensperg; Wernier et Philippe de Bouland, frères; Conrad, enfant de Bomparden, et plusieurs autres. » Plus tard, sous les années 1208, nous le trouvons mentionné dans des actes authentiques, avec la qualité d'avoué d'Hamborn. Butkens parle encore de lui, page 173. « Cependant, Adolphe et Bruno par-devant le pape Innocent, contendaient pour l'archevêché de Cologne; mais Bruno fut maintenu par le pape qui lui donna aussi sa confirmation, de sorte qu'encore audit an 1208, il fut reçu en la ville de Cologne; mais il éprouva aussi peu après l'inconstance de la fortune, car il trépassa deux mois après, et en sa place fut élu Thierry, fils aîné du sire de Heinsberg, doyen des Apôtres, jeune d'âge, mais doué d'assez de maturité, qui encore en ladite année renouvella la confédération entre cette église et le duché de Brabant par lettres dépêchées sous le témoignage d'Engelbert des Monts, grand-prévôt de ladite église de Cologne, qui aussi depuis fut archevêque; de Thierry, prévôt de Saint-Géréon ; d'Olivier, écolâtre; de Gérard, comte de Gueldre; de Thierry, comte de Clèves; de Guillaume, comte de Juliers; de Henri, comte de Seyne; d'Adolphe, comte des Monts; de George, comte de Wiede; de Henri, comte de Kessel; de Rutger de Merchem; d'Othon de Wickerode; de Waleran et Henri, frères; des ministériels Herman, avoué; Godefroi, chambrier; Thierry de Rotselaer; Franco, échanson; Guillaume Salline et autres. » Sa femme ne m'est pas connue. Il eut deux enfants légitimes :

1 Lothaire, qui suit

2° Henri de Wickerode est cité comme frère de Lothaire, vir nobilis de Wickerode, chevalier, et tous deux fils d'Othon de Wickerode. Il épousa Sophie, et il n'eut pas de postérité.

IV. Lothaire, comte d'Hochstadt, d'Are et de Daclhem, succéda à son oncle Thierry, dans les comtés d'Hochstadt et de Daelhem, et à Othon son père, dans celui de Wickerode, Lothaire, comte d'Hochstadt, Gérard, comte d'Are, et Othon de Wickerode figurent comme témoins dans un acte signé en 1200 par Herman, comte d'Arenberg, et Jutte sa femme. Comme seigneur de Wickerode, il était avoué de l'abbaye d'Hamborn. Vers l'an 1200, il intervint à un traité entre le duc de Brabant et le comte de Gueldre. L'an 1202, on le voit dans une lettre de Guy, cardinal-évêque de Préneste, légat du saint-siége, entre les princes attachés au parti de l'empereur Othon IV. Lothaire fut aussi du nombre des seigneurs que ce prince avait mandés à Maestricht pour conférer sur les affaires de l'empire. Il suivit encore Othon en 1203, mais il le quitta en 1204 et se rangea du côté de Philippe, son rival, au couronnement duquel il assista. Vers 1217, de concert avec Arnoud d'Elslo, il renonça en faveur de l'abbaye d'Herckenrode à ses droits féodaux sur le patronage de l'église d'Othée, cession qui fut ratifiée par le comte Lothaire son fils, comme il conste par deux chartes de ce prince. Le 9 février 1207, il fut chargé avec les comtes de Juliers et de Gueldre, d'aller après la Pentecôte jusqu'à Sinzich à la rencontre de la fille de Philippe, promise en mariage au prince Henri de Brabant, et de la conduire en Brabant dans le cas qu'elle ne fût pas

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