bornoit à quatre-vingt-dix mille hommes, & demandoit ; Pour l'infanterie... la cavalerie......... 33 millions. ... 30 l'artillerie & le génie.... 18 état-major... inftruction.. 3 4 On a dû voir dans le paragraphe quatrième, fur la formation des différens corps de la force publique active, quels étoient les moyens propofés pour avoir fur pied en France, en moins d'une décade, les fix armées les plus formidables de l'Europe, puifqu'elles auroient la poffibilité d'être continuellement entretenues au complet & même d'être augmentées très-promptement. Nous allons maintenant entrer dans les Total......... 88 millions. détais relatifs aux dépenfes que pourroient oc Ce qui montoit encore la dépense à cent huit millions, fans y comprendre l'hôtel des Invalides & les penfions; tandis que le comité des dépenfes voudroit les borner à quatre-vingtquatorze ou quatre-vingt-quinze millions. Sous l'ancien régime, la force armée fe montoit à cent foixante-dix-fept mille ou cent foixantedix-huit mille hommes, continuellement fous les armes, & environ foixante-dix mille hommes de troupes provinciales, prêtes à être raffemblées; ce qui faifoit environ deux cens cinquante mille hommes, pour lefquels la dépenfe cafionner toute la force active, foit celle continuellement fur pied, foit celle momentanément dans des camps d'exercice; & après avoir affuré à la France des forces infiniment fupérieures, non-feulement à celles que l'on propofe ou que l'on avoit fur pied avant & même pendant la révolution ; mais encore à celle que l'Europe coalifée pourroit faire marcher pour l'attaquer: nous espérons prouver que par les moyens propofés, ce genre de fervice, nonfeulement feroit très-peu onéreux à la claffe des citoyens qui en feroit chargée, mais encore moins difpendieux en tems de paix, que le peu de troupes que l'on a proposé jusqu'à préfent de conferver après la guerre. |