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C'eft fans doute une fatalité, que dans la fociété politique, l'homme ne puiffe fe paffer d'éducation. Le malheur encore eft que l'éducation qui n'est pas excellente, est très-mauvaife, & que n'en point recevoir, c'eft avoir la pire. Il faut donc que le gouvernement s'applique à la donner telle qu'elle doit être. Ces réflexions ont fervi à décider la neceflité pour le militaire & pour la nation de deux écoles fpéciales par divifion, l'une pour donner des inftructions théoriques & pratiques fur l'artillerie & les fortifications; l'autre pour donner des leçons fur l'art de la guerre, & compofer des livres élémentaires, qui à la portée de tous les jeunes gens, puffent leur donner les idées néceffaires fur les élémens, & même fur les grands principes de cet art; car il en eft de la fcience de la guerre, comme de toutes les autres dont on avoit fi grand foin fous le defpotifme d'éloigner le peuple. On vouloit aufli des foldats machines & ignorans; mais fous le régime de la liberté & de l'égalité, là où les connoiffances, la bonne conduite, les belles actions, feront les feuls titres pour parvenir dans les grades, il est important au contraire, que tous es citoyens puiffent être inftruits.

De tous les tems, on a fenti que la théorie devoit être la bâfe d'un art où la pratique eft i fouvent fautive & malheureuse.

« Nous fommes encore bien reculés, dit le ⚫ maréchal de Puifégur, fur l'éducation militaire; le plus grand nombre des chofes que • nous faifons n'eft pas bon, & le peu que ⚫ nous enfeignons, eft ou impraticable en préfence de l'ennemi & dans les combats, ou minutieux & puéril.

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étudié & perfectionné, & la guerre eft devenue plus que jamais une profeffion dont il faut étudier & apprendre les règles. Et quoique le hafard, les circonftances & le moment puiffent fouvent favorifer l'homme de guerre, qui fait les faifir & en profiter, toujours fera-t-il vrai de dire qu'il faut inftruire les citoyens deftinés à être foldats, & furtout qu'il faut leur forger des ames & des corps.

Et certes, où pouvoir trouver plus de moyens pour l'un & pour l'autre, que dans les inftitutions qu'exige l'éducation républicaine. Des officiers de morale dans chaque chef-lieu de canton, & dans toutes les communes un pea populeufes, chargées en même tems de veiller fur les mouts & fur l'inftruction, des fêtes républicaines, des affemblées de jeunes gens où l'on pratiquera tous les exercices de la gymnaftique & du militaire; des jeunes citoyens, d'autres un peu plus avancés en âge, des vétérans, des vieillards même fe mêlant à ces exercices, pour donner l'exemple ou pour y préfider, que de caufes d'émulation, que de moyens

de réuflite.

Des boules, des quilles, la paume à la main le battoir, le mail, le palet, la courfe, l'efcrime, la lutte, la natation, &c.; tels feroient les exercices regardés comme jeux. Les exercices comme devoir, devroient comprendre effentiellement ceux qui ne font propres qu'à l'art de la guerre, qui doivent être les principes les plus effentiels de fon mécanisme, & dont il faur faire la bâfe des marches; des évolutions & de la manière la plus avantageufe de fe fervir des différentes armes que l'on voudra employer à la guerre. Mais plus ces exercices font impor tans plus il feroit effentiel de les rendre infiniment fimples, & furtout invariables. Ce font bien moins les difficultés qui révoltent, que l'inconftance & la variation dans l'inftruction & dans les chofes dont on inftruit.

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la viteffe avec laquelle il fe fait, afin de pouvoir juger du tems qu'une troupe emploie à parcou rir tel ou tel espace connu.

Enfin, ce qui eft une conféquence néceffaire, que l'on établiffe l'accord des mouvemens dans la marche d'une troupe, non-feulement dans chaque rang & file; mais encore dans toute une troupe nombreuse qui marche, foit en bataille, foit en colonne."

Homme placé.

Il faut emarquer que le foldat n'est presque jamais un être ifolé, prefque partout il fait partie d'un rang ou d'une file.

Une file eft un compofé de plufieurs hommes, placés les uns derrière les autres, fur un alignement perpendiculaire au front de la troupe. Un rang eft compofé de plufieurs hommes placés les uns à côté des autres.

Dans l'une & l'autre pofition, la façon dont le foldat eft placé, n'eft pas indifférente.

Comme homme de file, il doit être quarrément devant lui, & couvrir l'homme qui le fuit, ou être couvert par l'homme qui le pré

cède.

Comme homme de rang, il doit être le point d'une ligne droite, être aligné avec les hommes qui le fuivent de droite & de gauche, avoir le corps aplomb & la tête bien placée.

Enfin, ce même homme porte une arme, s'en fert, change de pofition & de place, d'où naît le maniement des armes & la marche. Pour cela, l'homme doit être placé, les bras feuls & les jambes doivent fe mouvoir, le corps doit être toujours immobile ; & les mouvemens finis, le foldat doit fe trouver dans la position pri

mitive.

Mais ici, comme il ne faut de l'attenque tion & de la bonne volonté, il s'uffit pour bien faire concevoir, de joindre toujours, & tout de fuite, la pratique à la théorie.

Pour parvenir à habituer le nouve! élève à être toujours bien placé, on mettroit d'abord fes deux talons alignés & à deux pouces, la pointe des pieds environ à huit pouces l'une de l'autre, les cuiffes, les os du baffin & les jambes bien aplomb fur les talons, le ventre en arrière, la poitrine ouverte & faillante fans affectation; le dos applati, le corps n'inclinant pas plus fur une hanche que fur l'autre; les bras pendans fur les côtés, fans aucune gêne; la tête droite, le regard fier, hardi & décidé; enfin, les épaules & les talons dans une même ligne droite & perpendiculaire au terrein qu'il

occupe. Pour habituer l'élève dans cette pofition, on le placeroit, comme on vient de le détailler, ifolé & fans armes. D'abord, on le laifferoit peu de tems dans cette pofition gênante dans les commencemens; enfuite, on viendroit par l'habitude à le laiffer très-long-tems & avec les armes, dans une pofition qui eft le principe de toutes les autres, & qui doit contribuer à lui donner de l'aifance pour toutes celles qu'on voudroit lui montrer.

Aplombs.

Dès que l'élève feroit bien affermi fur la pofition de fon corps, il faudroit le faire paller aux aplombs, c'eft-à-dire l'accoutumer & lui apprendre à s'affermir fur l'une & l'autre jambe fucceffivement, à y bien prendre & conferver fon équilibre, & acquérir par ce moyen le talent d'être maître de fon corps, pour pouvoir marcher avec plus d'affurance & d'aifance.

Pour bien prendre l'aplomb fur l'une & l'autre jambe, il faut que la ligne que l'on conçoit tirée du centre de gravité, & qui tomboit d'abord dans l'efpace quadrangulaire qui comprend le fol occupé par les deux plantes des pieds, tombe feulement fur celui qu'occupe la plante du pied fur lequel on prend l'aplomb; il eft donc neceffaire que la pofition du corps fe change impercep tiblement, & que fon poids fe porte fur la jambe qui eft en repos. Si donc l'on veut prendre l'aplomb fur la jambe droite, il faut légèrement y incliner le corps, fans que la tête, les épaules, ni le ventre changent de pofition; enfuite in faut porter la jambe gauche en avant, de façon que le jarret foit tendu, le talon à deux pouces de terre, & la pointe du pied, à un pouce & den i feulement. Après avoir refté quelque tems dans cette pofition, on peut paffer legèrement cette même jambe, & la porter en arrière; enfin, on peut la porter à côté de l'autre, & reprendre la pofition primitive. Dans ces trois mouvemens, le corps a dû toujours refter immobile jusqu'à la fin du troifième, ou reprenant la premiere pofition, l'on rapporte fur la jambe qui arrive, le poids du corps qui lui appartient, lorfque toutes les deux font en repos & placées.

L'aplomb fur la jambe gauche doit être pris comme celui fur la jambe droite.

Les mouvemens de l'aplomb bien exécutés, & la tranfition de l'état d'équilibre fur une feule jambe à celui de l'équilibre fur deux, le corps étant toujours bien place, on a donné aux élèves les principaux principes de la marche, qui n'elt autre chofe qu'un équilibre continuel & fuccellif fur chaque jambe l'une après l'autre.

Pas en avant.

On vient de voir la manière dont on pouvoit inftruire les élèves de pied ferme; mais il faut encore les faire mouvoir pour matcher en avant. Si l'on veut faire partir de la jambe gauche, on la fait porter à-peu-près un pied en avant fans que le corps ni la jambe droite remuent; à mefure que la jambe gauche va plus avant pour finir le pas, le corps s'incline, le talon droit s'élève, & le mouvement de la jambe droite commence pour a ler en avant dès que le pied gauche eft placé.

En inftruifant les élèves de la manière dont ils doivent faire le pas, il faut que leur corps refte toujours droit & quarrément, que la tête foit placée, que le jarret fe plie d'abord pour commencer le mouvement, s'étende enfuite infenfiblement à melu e qu'on finit le pas; le talon à deux pouces, la pointe du pied à un & demi du terrein que l'on parcourt.

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Les Pruffiens qu'on ne fauroit jamais trop citer en fait de tactique, n'ont qu'un feul pas qui eft de foixante-feize à la minute; ils n'en connoiffent aucun autre, auffi l'exécutent-ils avec une exactitude, à laquelle on croit pouvoir attribuer toute la précifion de leurs manoeuvres. Seulement ils l'alongent quelquefois au lieu de le redoubler; mais en s'en tenant toujours ftrictement aux foixante-feize par minute; ainfi de vingt pouces ils peuvent le porter à trente, ce qui fait acquérir tout de fuite un tiers de viteffe de plus.

A droite.

Aux principes de la marche doit fuccéder la manière de faire face de différens côtés;. pour

faire à droite, on tourne fur le talon gauche, de gauche à droite dans le premier tems; dans le fecond on place le pied droit à côté du gauche, les deux talons parallèles & le corps quarrément.

A gauche.

Pour faire à gauche, on tourne fur le talon gauche, de droite à gauche dans le premier tems; au fecond on place le pied droit & le corps revient quarrément.

Demi-tour à droite.

Pour faire face à l'oppofite de l'endroit où l'on eft, il faut porter le talon droit à trois pouces en arrière de la place qu'il occupoit; au fecond tems tourner fur les deux talons de gauche à droite, & au troifième rapporter le pied droit à côté du gauche & placer le corps quarrément.

Les mêmes mouvemens pour revenir face en tête.

Homme en rang.

Les élèves bien inftruits, feuls à feuls dans tous ces principes, on les formeroit en rang, en plaçant à chaque extrémité ou des caporaux ou des élèves bien formés; afin d'inftruire chaque élève du terrein qu'i doit occuper, on le fuppoferoit placé dans un quarré dont les côtés auroient vingt-quatre pouces, afin de pouvoir s'y mouvoir à l'aife & dans tous les fans. On leur expliqueroit que les hommes en rang doivent être unis les uns aux autres, fans fe gêner dans les mouvemens qu'ils peuvent avoir à faire; on feroit confifter cette union à faire toucher légèrement à chacun d'eux avec leur coude droit, le coude gauche de l'homme qui eft à leur droite; enfin l'on infifteroit encore à les faire marcher droit devant eux, & à ne fe jeter ni à droite ni à gauche; fuivroient enfuite tous les principes dont on les a inftruits feul à feul.

Homme en file.

Les élèves bien inftruits en formant un rang on les mettroit en file. Les instructions feroient les mêmes; mais les foins deviendroient plus néceffaires. Ici l'élève feroit encore moins ifolé que dans le rang, il auroit des hommes devant Jui, il en auroit derrière; la régularité dans fes mouvemens, deviendroit donc d'autant plus importante, que fans cette uniformité il gêneroit les hommes qui feroient derrière ou devant lui, ou en feroit gêné.

Bientôt on augmenter oit ces rangs & ces files d'abord peu nombreux. On formeroit des corps,

& on leur feroit exécuter enfemble tous les & demie, le front de la troupe & quelque chofe mouvemens p incipes. au-delà, lorsque le front eft d'une grande étendue.

Mouvement de tête.

Chaque foldat faifant partie d'un rang & d'une file, il faut qu'il foit toujours dans la ligne de Fun & de l'autre; il faut donc qu'il puiffe en même tems découvrir fa gauche ou fa droite, & les objets qui font devant lui; mais pour cela, il faut l'habituer à ne tourner que très peu la tête à droite ou à gauche, & à éviter que l'épaule n'en fuive les mouvemens.

Alignement..

Pour parvenir à être bien aligné, il faut que chaque foldat foit dans la pofition primitive, & que placé dans le rang ou dans la file, il découvre imperceptiblement les hommes qui font dans le rang à fa droite ou à fa gauche, & l'homme qui le précède dans fa file.

Halte.

C'eft au mot de halte que chaque foldat doit finir le pas avec la jambe qui arrivoit à terre, & raffenibler avec celle qui étoit prête à mouvoir. Il eft effentiel que ce mouvement s'exécute enfemble & avec précifion, pour conferver l'uniformité dans la position primitive du corps.

Converfion.

11 peut être quelque fois néceffaire qu'un corps de troupes faffe fucceflivement face à différens côtés; alors chaque homme de cette troupe doit fe mettre en mouvement, marcher & changer de place, à l'exception de l'homme qui fert de pivot; ce mouvement s'appelle une converfion.

Tout le front d'une troupe qui fait une converfion doit tracer une ligne circulaire en général, & chaque file en particulier doit décrire une circulaire différente.

Dans une converfion la file qui eft à l'extrémité de l'aîle mouvante, doit embraffer un terrein dont l'étendue depuis le pivot jufqu'à elle foit fans altération toujours la même, la troupe faifant alors le rayon d'une partie de circonférence que la file doit fuivre.

Dans un mouvement de converfion, il n'y a pas deux files dont les hommes doivent faire leurs pas de la même étendue.

L'étendue d'un quart de circonférence parcouru par un aile mouvante est égale à une fois

Dans une converfion quelconque on doit regarder l'aîle mouvante.

Voilà des principes qui prouvent affez la effentiel de fe fervir rarement de ce mouvement; difficulté des converfions, & combien il est mais il eft quelquefois impoffible de l'éviter; & s'il eft effentiel qu'il foit fait très-légèrement, ne feroit-il pas avantageux d'accoutumer les élèves à le faire le plus rapidement poffible on fe borneroit à mettre une grande attention à ne pas fe défunir; on s'arrêteroit à la fin du mouvement, & l'on partiroit ensuite vivement du pied gauche au commandement de marche.

Maniement des armes..

Le foldat combat ou de près ou de loin, cu à coups de bayonnerte ou à coups de fufil, & le maniement des armes n'eft autre chofe que la manière la plus avantageufe de s'en fervir dans les deux cas.

Port d'armes.

Le fufil eft une arme incommode & pefante, il faut chercher une manière peu gênante de le porter..

Premier port d'armes.

On pourroit placer le fufil contre l'épaule gauche, la platine en dehors; la contre-platine & une partie du canon qui eft du même côté touchant au corps, la fous-garde fous la jonction du bras & de l'avant bras; le bas de la croffe environ fix pouces plus bas que la hanche & à plat fur la cuiffe; le bras gauche formant avec l'avant-bras & le poignet une spirale pour le fufil; les quatre doigts de la main gauche formeroient un crochet qui foutiendroit le fufil par le côté du retour de la plaque de couche, le pouce contre la cuiffe.

Second port d'armes.

fixer

Pour foulager le bras & la main gauche, l'on faifiroit avec la main droite l'arme entre la naiffance de la moulure de la croffe & la platine; alors la main gauche pourroit fe mouvoir fans craindre que le fufil ne vacillât, parce qu'il féroit foutenu par la main droite. Si l'on vouloit garder cette pofition long tems, le bras gauche fe plieroit, croiferort fur l'arme à la platine, couvriroit le baffinet, couvriroit auffi le poignet, & viendroit faifir l'avant-bras droit avec la main gauche.

Il faudroit confulter la taille & la conformation de chaque élève, afin qu'il ne fût pas gêné dans le port de fon arme; & furtout ne jamais perdre de vue que les foldats ne font formés que pour la guerre, & qu'il faut peu s'occuper du coup-d'œil.

Eleve portant le fufil.

On demanderoit à l'élève de ne pencher fon corps ni d'un côté ni de l'autre, d'avoir fes hanches bien égales, & de faire tous les mouvemens de fes bras très-près du corps; affuré dans le port de fon arme, l'élève exécuteroit feul tous les mouvemens de la marche en portant le fufi, puis en rang & en file.

Fufil comme arme de jet.

Quelle eft la manière la plus fûre & la plus prompte de charger & de tirer un fufil? comment faut-il s'y prendre pour attrapper l'objet contre lequel on tire? Plufieurs hommes réunis ne doivent ils pas remplir ces objets différemment qu'un feul.

Charger le fufil.

Saifir fon arme de la main droite, la foutenir enfuite de la main gauche, ouvrir le baffinet, amorcer, pofer la croffe contre terre, mettre la cartouche dans le canon, bourier & porter fon arme, tels font les procédés au moyen desquels on peut charger le fufil..

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Au commandement: portez vos armes ; la main droite placeroit en un feul tems l'arme contre l'épaule gauche, & la main gauche la faifiroit

& la contiendroit.

Au commandement apprêtez pour faire feu; Félève fans changer de pofition, armeroit fon fufil avec le pouce de la main droite, & l'empoigneroit après au-deffus de la naiffance de la Emploi des Français depuis l'âge de vingt-un an moulure de la crosse.

Tirer le fufil.

Au commandement : en joue, faites feu; l'élève porteroit fon fufilla croffe contre l'épaule droite, la main & le bras gauche allongés, de façon à diminuer le poids du fufil & à l'affermir contre Pépaule, la tête appuyée contre la croffe & un peu penchée en avant, afin de vifer plus à l'aife, & les deux premiers doigts de la main droite fur la gachette. Il feroit feu dès qu'il feroit en yue, reviendroit à droite, mettroit le chien à fon repos, amorceroit, finiroit de charger le fufil, & prendroit la pofition primitive du port

de l'arme.

Ainfi que dans toutes les autres inftructions, chaque élève feroit exercé d'abord feul dans les différentes pofitions, enfuite en rang & en file. (Voyez le mot FILE, relativement au danger

jufqu'à celui de trente.

L'art de la guerre en fe perfectionnant fut foumis à des règles, & bientôt la victoire dépendit moins de la quantité des combattans que de la formation, de l'ordre & de la fcience des troupes qui combattoient.

Formation.

Nous avons déjà traité de la formation dans le quatrième paragraphe, & nous ne nous arrêterons pas ici à prouver les avantages de cette formation, foit en elle-même, foit pour l'état. 11 nous refte à connoître les objections dont elle feroit fufceptible pour y répondre (1). ✅

(1) Voyez fur la manière d'armer les troupes & fur les armies offenfives & défenfives: Le SolántCitoyen, depuis la page 286 jufqu'à celle 323.

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