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ENCYCLOPEDIE

MÉTHODIQUE.

OU

PAR ORDRE DE MATIÈRES:

PAR UNE SOCIÉTÉ DE GENS DE LETTRES, DE SAVANS ET D'ARTISTES;

Précédée d'un Vocabulaire universel, fervant de Table pour tout l'Ouvrage, ornée des Portraits de MM. DIDEROT & D'Alembert, premiers Éditeurs de l'Encyclopédie.

SUPPLÉMENT.

MÉTHODIQUE,

ART MILITAIRE.

TOME QUATRIÈM E.

(SUPPLÉMENT.)

་་་་་ང་་་་་

A PARIS,

Chez H. A GASSE, Imprimeur-libraire, rue des Poitevins, no. 18.

M. DCC. XCVII.

L'an Ve, de la République Françoife.

W

7 c..

Commencé en 1789 par le citoyen (Ceffac) Lacuée, capitaine alors au regiment Dauphin, infanterie; adjoint au comité militaire de l'Affmblée Nationale en 1789; des académies de Metz, Bordeaux & Agen; aduellement général de divifion, reprefentant du Peuple, membre du confeil des Anciens & de l'Inftitut national: repris & continué l'an 5e. ( 1797, v. ft.), par le citoyen Jofeph Servan, général de divifion.

AVERTISSEMENT.

Las différens mots techniques qui compofent les sciences & les arts ont befoin d'être définis & expliqués. Cet ouvrage immense, utile & néceffaire, dont Bacon le premier avoit donné l'idée, fut entrepris de nos jours par une fociété de gens-de-lettres, avec un fuccès très-étonnant en lui-même, & encore plus relativement aux difficultés qu'il fallut furmonter.

Une fociété célèbre, qui s'étoit arrogée une domination universelle fur les hommes & fur les chofes, fe hâta de traveftir en fectaires les favans qui travailloient à l'Encyclopédie; & bientôt être encyclopédifte ou être ennemi de la fociété, du gouvernement & de Dieu, fut la même chose. Auffi la fociété réussitelle à faire arrêter & embaftiller, fi-non les auteurs, au moins l'ouvrage, lorsqu'il étoit à peine à fon feptième volume (à-peu-près le tiers). L'empire des jefuites étoit fi puiffant, qu'il fallut attendre leur deftruction & la protection bien fpéciale du miniftre Choifeul, pour arracher l'Encyclopédie de la Bastille, & voir tolérer la continuation; mais dans la crainte d'être encore arrêtés dans leurs travaux, les encyclopédiftes fe hâtèrent de terminer ce grand ouvrage.... Cependant il en fut alors du dictionnaire des fciences, comme de toutes les grandes entreprises qui ne font pas très-fortement protégées, & qui exigent le concours de beaucoup de perfonnes & la connoiffance d'une grande quantité d'objets; plufieurs furent traités très-fuperficiellement ; & quoiqu'en furmontant les plus grandes difficultés, on fût parvenu à terminer un ouvrage qui immortalisera notre fiècle & les perfonnes qui coopérèrent à cette grande entreprise, il refta toujours pour chaque fcience de grandes additions & quelques changemens à faire...... D'ailleurs, toutes les fciences étant confondues dans l'ordre alphabétique, il étoit auffi difficile qu'incommode de tirer, pour ainfi dire, chacune d'elles du chaos où on les avoit jettées. On a difficilement préfent à la mémoire tous les mots techniques de chaque art ou de chaque fcience; & les auroit-on eu, il falloit fe foumettre à les chercher dans dix huit volumes in-folio....... Ces difficultés firent naître au citoyen Panckoucke l'idée heureuse d'une Encyclopédie méthc

a

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