ment qu'ils faisaient naître s'augmentait encore lorsqu'on entendait Louis jouer des solos de violon, car son exécution était aussi remarquable par la pureté du son et la justesse des intonations que par la variété de son archet. Lorsqu'il se fit entendre dans sa ville natale en 1821, le duc régnant fut si satisfait de son talent, qu'il lui donna le titre de maître de concert de sa cour. On ne connaît aucune composition de cet artiste. HAAS (AUGUSTE), frère aîné du précédent, est né à Coswig, près de Wittenberg, le 2 mars 1792. Il eut aussi son père pour premier maître de cor, et alla terminer son éducation musicale à Dresde en 1811. Deux ans après il fut nommé premier cor de la chapelle du roi de Saxe : il occupe encore ce poste. Inférieur à son frère, il n'a dû ses succès qu'à son association avec lai. HABENECK (FRANÇOIS-ANTOINE), aîné de trois frères de ce nom, est né à Mezières le 1er juin 1781. Fils d'un musicien de régiment, né à Manheim, mais qui avait pris du service en France, il apprit de son père à jouer du violon, et dès l'âge de dix ans, il se faisait déjà entendre en public dans des concertos. Après avoir habité quelques villes où le régiment de son père était en garnison, il alla à Brest, et y passa plusieurs années, uniquement occupé du soin de développer ses facultés autant qu'il pouvait le faire sans modèle et sans maitre. Il y écrivit quelques concertos et même des opéras, sans autre guide que son instinct, et sans posséder aucunes notions de l'art d'écrire. Il était âgé de plus de vingt ans lorsqu'il arriva à Paris. Adinis au conservatoire comme élève de M. Baillat, il ne tarda point à se placer au premier rang parmi les violonistes sortis de cette école, et après un brillant concours, i obtint le premier prix en 1804, et fut nommé répétiteur de la classe de son maitre. Après l'avoir entendu dans un solo, l'impératrice Joséphine lui témoigna sa satisfaction par le don d'une pension de 1200 francs. Vers la même époque, il entra à l'orchestre de l'Opéra-Comique; mais il y resta peu de temps, ayant obtenu au concours une place parmi les premiers violons de l'Opéra. Moins heureux dans un autre concours qui fut ouvert bientôt après pour l'emploi de chef des seconds violons au même théâtre, Habeneck se vit préférer un violoniste médiocre nommé Chol, fort honnête homme, mais dont le talent ne pouvait lutter avec celui du jeune artiste. Bientôt après, l'injustice qu'on avait faite à celui-ci fut réparée, car on lai confia la place de premier violon adjoint pour les solos, et lorsque Kreutzer prit la direction de l'orchestre, après la retraite de Persuis, Habeneck lui succéda comme premier violon. Dès 1806 il s'était fait connaître par son heureuse organisation pour la direction d'un orchestre de concerts. A cette époque, les violonistes qui avaient obtenu un premier prix aux concerts du Conservatoire dirigeaient alternativement pendant une année les concerts de cette école; mais la supériorité d'Habeneck sur ses condisciples, pour cette mission difficile, fut bientôt si évidente, qu'il resta en possession de l'emploi jusqu'à la clôture du Conservatoire de 1815, après l'entrée des armées alliées à Paris. C'est dans ces concerts qu'il fit entendre pour la première fois la première symphonie (en ut) de Beethoven; plus tard, lorsqu'il fut chargé de la direction des concerts spirituels de l'Opéra, il continua de faire connaître les œuvres de ce grand artiste au petit nombre d'amateurs éclairés qui venaient les écouter; mais ce fut surtout quand une nouvelle société des concerts fut organisée au Conservatoire, au commencement de 1828, que ces grandes compositions excitèrent le plus vif enthousiasme, par la chaleur et l'énergie que M. Habeneck sut imprimer à l'exécution; car les étrangers les plus instruits en musique avouent que c'est surtout par ces qualités que brille l'orchestre du Conservatoire de Paris, et qu'il est supérieur aux orchestres des plus grandes villes de l'Europe. Peut être est-il permis de dire que M. Habeneck s'y est trop attaché, et qu'il s'est trop hâté de croire que le but était atteint; sous le rapport de la finesse d'exécution, et de l'identification au sentiment de l'auteur, il était peutêtre possible de faire quelques pas de plus. Ayant été nommé directeur de l'Opéra en 1821, il en remplit les fonctions jusqu'en 1824. A cette époque, M. le vicomte de La Rochefoucault changea l'administration de ce théâtre; mais pour indemniser M. Habeneck, il créa pour lui une place d'inspecteur général du Conservatoire, qu'il n'a jamais remplie, une troisième classe de violon, et mit Kreutzer à la retraite, pour donner à M. Habeneck sa place de chef d'orchestre de l'Opéra. Depuis la révolution de juillet 1830, M. Habeneck a réuni à ces titres celui de premier violon de la musique du roi. Les meilleurs élèves qu'il a formés au Conservatoire sont MM. Cuvillon et Alard. M. Habeneck s'est fait connaître comme compositeur par quelques morceaux écrits pour terminer l'opéra de la Lampe merveilleuse, après la mort de Benincori, et par les ouvrages suivans: 1o 1er concerto pour le violon, Paris, G. Gaveaux. 2o 2e idem, Paris, Sieber. 3° Premier air varié avec orchestre, Paris, Leduc. 4o Vive Henri IV, varié avec quatuor, Paris, Frey. 5o Trois duos concertans pour deux violons, liv. I. Paris, Langlois. 6o Nocturne sur les airs de la Gazza-Ladra, pour deux violons, Paris, Janet. 7o Trois caprices pour violon solo, avec accompagnement de basse. 8° Grande polonaise pour orchestre, exécutée au festival musical de Lille en 1829. 9o Grande fantaisie pour piano et violon, en société avec Schuncke, Paris, Schlesinger. HABENECK (JOSEPH), frère du précédent, est né à Quimpercorentin, le 1er avril 1785. Élève de son père pour le violon, il entra au Conservatoire de Paris en 1802, et s'y fit remarquer dans les concours de 1806 et 1807. Il jona aussi avec succès dans un concert de cette école en 1808. Entré à cette époque à l'orchestre de l'Opéra-Comique, il en est devenu le second chef en 1819, et a occupé cette place jusqu'au commencement de 1837. HABENECK (CORENTIN), troisième frère des précédents, est né à Quimpercorentin en 1787. Après avoir reçu, comme ses frères, sa première éducation de violoniste par les leçons de son père, il entra au Conservatoire de Paris et obtint, après un concours brillant, le premier prix en 1808. Dans plusieurs concerts donnés à cette époque, il exécuta des concertos de Viotti, avec un talent distingué qui semblait lui promettre un brillant avenir; mais ainsi que beaucoup d'autres artistes de mérite, il a vu passer sa jeunesse dans l'obscurité d'un orchestre, où ses facultés se sont usées. Admis à l'Opéra en 1814, il a succédé à M. Launer en 1834, comme premier violon de ce spectacle; mais on dit que des discussions survenues entre lui et l'administration, à l'occasion d'un solo qu'on voulait faire jouer par M. Urhan, l'ont fait exclure avec violence de l'orchestre en 1857. Il y est rentré depuis lors. M. Corentin Habeneck, après avoir obtenu au concours une place de violon dans la chapelle du roi, ne l'a perdue que par la suppression de cette chapelle, après la révolution de juillet. HABERMANN (FRANÇOIS-JEAN), compositeur, naquit en 1706, à Konigswerth, en Bohême. Après avoir fait ses études humanitaires à Klattau, et un cours de philosophie à Prague, il se livra particulièrement à la culture de la musique, et fit quelques bons essais de composition. Dans le dessein d'augmenter ses connaissances dans l'art d'écrire, il se rendit en Italie, visita Rome, Naples et quelques autres grandes villes, se lia avec les plus habiles maîtres, et profita de leurs conseils. Le goût des voyages le conduisit en Espagne et en France. Pendant son séjour à Paris, le prince de Condé l'engagea à son service en 1731. Après la mort de ce prince, Habermann alla à Florence, où le grand-duc de Toscane le nomma son maître de chapelle. Estimé pour son savoir, il occupa ce poste jusqu'à la mort du prince, puis il se rendit à Prague pour y assister au couronnement de l'impératrice Marie-Thérèse. Chargé de la composition d'an opéra pour cette circonstance, il l'écrivit rapidement, et cet ouvrage fut exécuté avec succès devant l'impératrice. Pendant plusieurs années il vécut à Prague, sans autre emploi que d'enseigner La musique à quelques grands seigneurs, protecteurs des arts; il donna aussi des leçons de composition à Dussek, à Misliweseck et à Cajetan Vogel, de l'ordre des Servites. Plus tard on lui confia la direction de la musique de l'église des Théatins, et en 1750 il fut nommé maître de chapelle de l'église de Malte. Après avoir rempli ces dernières fonctions pendant vingt-trois ans, il fut appelé en 1773 à Eger, pour y diriger la musique de la Collégiale. C'est dans ce lieu qu'il termina sa carrière, le 7 avril 1783, à l'âge de 77 ans. On a publié de sa composition : 1a Missæ XII, Prague, 1746, in-fol. 2o Litaniæ VI, Prague, 1747, in-fol. Habermann a laissé en manuscrit des sonates pour divers instrumens, des symphonies, des Messes, Litanies, Vêpres, Salve Regina, Regina Coeli, Alma, Miserere, Stabat Mater, Requiem, etc. En 1749, il écrivit un grand oratorio intitulé: Conversio peccatoris, qui fut exécuté à l'église Saint-Jacques de Prague: on a aussi de lui en manuscrit un autre oratorio intitulé Deodatus, qui a été exécuté en 1754 à l'église de Malte. Toutes ces compositions se font remarquer par un profond savoir dans le contrepoint, mais non par le génie. HABERMANN (FRANÇOIS-JEAN), fils du précédent, naquit à Prague vers 1750, y fit ses études littéraires et philosophiques, et reçut de son père des leçons de musique et de composition. Après la mort de celui-ci, il lui succéda comme maître de chapelle à Eger; il occupait encore cette place en 1799. On a de lui, en manuscrit, des Messes, graduels et offertoires. HABERMANN (CHARLES), frère cadet de François-Jean le vieux, naquit à Konigswerth en 1712. Il eut de la réputation comme compositeur de musique d'église, et se distingua par ses messes et ses offertoires. Son talent comme tromboniste était aussi très-remarquable. Cet artiste est mort à Prague le 4 mars 1766, à l'âge de 54 ans. HABISREUTINGER (COLUMban), bénédictin au couvent de Zwiefalten en Bavière, vécut dans la première moitié du dix-huitième siècle. Il a fait imprimer de sa composition: Melodic Ariosæ, pour les quatre livres de l'imitation de JésusChrist, Augsbourg, 1744. HACHMEISTER (CHARLES-CHRISTOPHE), organiste à l'église du Saint-Esprit, à Hambourg, vivait en cette ville vers le milieu du dix-huitième siècle. Il a fait imprimer de sa composition un recueil d'exercices pour le clavecin, consistant en 5 variations sur un menuet, sous ce titre Klavier Übung bestehend in 5 ausserlesenen Variationen über eine Menuet zum nutzen der Information componirt etc., Hambourg, 1753. Gerber dit Hachmeister fait preuve dans cet ouvrage de bon goût autant que de savoir. que HACKE (GEORGE-ALEXANDRE), compositeur allemand, s'est fait connaître dans la première moitié du dix-huitième siècle par des ouvrages qui ont pour titre: Musikalische Marianische Schatz-Kammer, etc. (Trésor musical de Marie, 58 airs et motets pour toutes les fêtes de la Vierge). 2o XIV Mélodies pour la fête de Noël et pour différens saints, etc., à une et deux voix chantantes, 2 violons, alto et basse continue, Augsbourg, Lotter, in-4°. HACKEL (ANTOINE), adjoint comptable dans la direction d'architecture impériale, à Vienne, est né en cette ville, le 11 avril 6 HAC 1799. Fils d'un médecin distingué, il était destiné à la même profession, mais la mort imprévue de son père ne lui permit pas d'achever ses études médicales: heureusement la protection de quelques amis de sa famille lui fit obtenir la place qui lui a procuré une existence honorable. Dans sa jeunesse, il avait appris les élémens de la musique; mais il avait montré peu d'application et de persévérance pour cet art; plus tard les compositions de Beethoven éveillèrent en lui un goût qui sommeillait, et le déterminèrent à faire un cours régulier d'harmonie et de composition, sous la direction d'Emmanuel Fürster. Sous les yeux de son maître, et plus tard abandonné à ses propres forces, il a écrit des chansons, de petites sonates, des rondeaux et d'autres compositions pour le piano, et tout le temps dont il a pu disposer a été employé à la composition. Hackel s'est même essayé dans des ouvrages plus considérables, et l'on connaît de lui une Messe solennelle, des Graduels, Offertoires, des marches et d'autres morceaux de musique militaire composés pour le régiment de Maximilien-Joseph. A son premier quatuor pour quatre voix d'hommes, Die Serne (Les étoiles), qui a eu beaucoup de succès, ont succédé des chansons, des ballades, des trios, quatuors, etc., parmi lesquels on cite particulièrement La Revue nocturne, sur les paroles du baron de Zeidlitz, et des chants d'adieu écrits pour M. Pack, chanteur estimé du théâtre de Josephstadt. Les compositions de M. Hackel ont été publiées à Vienne chez Diabelli, Mechetti, et à l'institut lithographique : il en a beaucoup d'autres en manuscrit. HACKER (BENOÎT), éditeur de musique à Salzbourg, est né le 30 mai 1769 à Metten, près de Deggendorf, dans la Bavière inférieure. Destiné dès son enfance à la chirurgie, il fut envoyé à Worth, près de Ratisbonne, pour étudier cet art, mais l'aspect des opérations douloureuses fit sur lui une impression si HAC pénible, qu'il résolut de retourner che ses parens. Pendant son absence il ava perdu son père, et la pauvreté de sa mè ne lui laissait pas d'espoir de faire d'autre études; il n'eut alors d'autre ressource qu de se livrer à la musique sous la directio du maître de l'école de chant du couvent d Metten. Son penchant pour cet art s'éta manifesté dès l'enfance. Après trois moi d'études sur l'orgue et le piano, il quitt l'école pour aller à Salzbourg, en 1783 chez un ami de sa famille qui lui donn Léopold Mozart comme maître de violon et qui le recommanda à Michel Haydı pour les autres parties de la musique. S fortune eut encore à souffrir bien des vi cissitudes, et la mort de son protecten l'obligea à se faire commis d'un libraire Après plusieurs années passées dan l'exercice de cet état, il conçut le proje d'établir un commerce de musique à Salz bourg, et le réalisa en 1803. Hacker s'est fait une honorable réputation en Allemagne comme compositeur de musique d'église allemande, et de chansons à plusieurs voix. Il a publié : 1o Sept messes allemandes à voix seule et orgue, avec 2 autres voix, 2 violons, et 2 cors ou trompettes ad libitum. Salzbourg, chez l'auteur. 2o 6 chants allemands, pour être exécutés pendant et après la bénédiction, à voix seule et orgue, avec 2 voix d'accompagnement, 2 violons et 2 cors ad libitum. ibid. 3° Herr Gott, dieh loben wir, cantique allemand pour une voix et orgue, avec 2 voix d'accompagnement, 2 violons et deux cors ou trompettes ad libitum. ibid. 4° Recueil de chants d'église avec paroles allemandes pour une, deux ou trois voix avec orgue. Nos 1 à 24. ibid. 5o Messe de requiem allemande pour une voix et orgue, avec 2 voix d'accompagnement, 2 violons et 2 cors ou trompettes ad libitum. ibid. 6° Chants 4 voix pour d'hommes, nos 1 à 14. ibid. 7° Six chansons à voix seule avec acc. de piano, 1er recueil, Munich, 1798. 8° 2° recueil idem, ibid. 1799. On connaît aussi de Hacker epéra de carnaval pour des hommes sans femme, intitulé List gegen List (Malice contre malice, ou le diable dans le château), représenté avec succès deux années de suite à Salzbourg. HACQUART (CHARLES), musicien au service da prince d'Orange, naquit à Bruges vers 1640. On connaît de sa composition les deux ouvrages suivans: 1o Cantiones Sacre 2,3,4,5,6 et 7 tam vocum quam instrumentorum, op. 1. Amsterdam, 1674, in-fol. 2o Harmonia Parnassia Sonatarum, trium et quatuor instrumenforum. Utrecht, 1686, in-fol. On voit par le titre et la préface de cet ouvrage que Hacquart demeurait alors à La Haye. HADRAVA ou HADRAWA (...), pianiste distingué, né en Hongrie, était en 1774 secrétaire de la légation autrichienne á Berlin. En 1795 il était secrétaire d'ambassade à Naples, et donnait des leçons de mosique au roi. En 1782 il a fait graver a Berlin six sonates pour le clavecin, et en 1793 il a donné à Naples Sonata pel Clavicembalo. HEFFNER (JEAN-CHRÉTIEN FREDERIC), directeur de musique de l'université d'Upal, et organiste de l'église cathédrale de cette ville, est né le 2 mars 1759 à Obersbenau dans le Henneberg, où son père était maître d'école. Pendant qu'il fré tait l'école de Schmalkalden, il prit des leçons d'orgue et d'harmonie chez Vierling, organiste distingué. En 1776 il ella à l'université de Leipsick, y continua ses études, et vécut en corrigeant des preuves chez Breitkopf. Dans les années 1778 et 1779 il fut attaché à des troupes ¿'Opéra ambulantes comme chef d'orchestre, et visita avec elles Francfort, Hambourg et quelques autres villes où il commença à se faire connaître comme artiste. En 1780 il obtint d'un négociant allemand des lettres de recommandation pour aller s'établir à Stockholm, où il fut employé comme organiste, puis comme accompagnateur au Théâtre royal. En peu de temps, la langue suédoise lui devint si familière qu'il la parlait avec autant de facilité qu'an Suédois. Le style dramatique de Gluck était devenu son modèle; les trois opéras Électre, Alcide et Renaud, que Haffner écrivit pour le théâtre de Stockholm, sont des imitations de la manière de ce maître: ces ouvrages lai procurèrent la faveur de Gustave III qui le nomma son maître de chapelle. En 1808 Hæffner a donné sa démission de ses fonctions à la cour, et s'est retiré à Upsal, où il occupe depuis 1820 la position d'orga niste de la cathédrale. Indépendamment des trois opéras cités précédemment, cet artiste a écrit environ trente prologues pour les solennités de l'Académie d'Upsal. On connaît aussi de lui: 1o Des essais lyriques pour le chant, avec accompagnement de piano, Upsal, 1819. 2o Des chansons suédoises avec accompagnement de piano, ibid., 1822. 3o Svensk choralbok (Livre de chant suédois), 1re partie, ibid., 1819; deuxième partie; 1821. Haffner s'est attaché à rappeler, dans ce travail, le chant choral de la Suède à sa pureté primitive, fort altérée dans la réforme qui en avait été faite en 1697. Il éprouva de grandes difficultés dans son entreprise par l'opposition de la plupart des chantres et organistes suédois, et montra beaucoup d'emportement et de violence dans les disputes qu'il eut à soutenir à ce sujet. Mais lorsque son travail fut publié, il reçut une approbation générale. 4o Præludier titl melodierna uti svenska choralboken (Préludes pour les mélodies du livre choral suédois), Upsal, 1822. 5o Mélodies pour les chansons suédoises de Geyer et de Afzlius, ibid. 6o Messe suédoise à quatre voix et orgue, dans l'ancien style. 7° Haffner a commencé en 1832 la publication du recueil d'anciens airs populaires de la Suède; deux cahiers avaient paru en 1834. Il a respecté dans cette publication la tonalité originale de ces mélodies. HÆHNEL (JEAN - ERNEST), facteur d'orgues de la cour de Saxe dans la pre |