Premiere [-neuvieme] lettre a Monsieur de Voltaire, Volúmenes 7-9Chez Jean Neaulme., 1775 |
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... paroit , à quelques égards , être d'après l'Iliade ; mais fi c'est imiter que de choifir dans l'Hiftoire un fujet qui a des reffemblances avec la fable de la guerre de Troyes ; fi Renaud eft une copie d'Achille , & Godefroi d'Agamemnon ...
... paroit , à quelques égards , être d'après l'Iliade ; mais fi c'est imiter que de choifir dans l'Hiftoire un fujet qui a des reffemblances avec la fable de la guerre de Troyes ; fi Renaud eft une copie d'Achille , & Godefroi d'Agamemnon ...
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... paroît un peu trop fubtil , repliqua mon antagoniste : mais en- fin il faut voir fi ce rapport eft bien réel ; & , fans plus de préambule , il nous faut en- tamer le fond de la queftion . Il m'a tou- jours femblé que le fujet de la ...
... paroît un peu trop fubtil , repliqua mon antagoniste : mais en- fin il faut voir fi ce rapport eft bien réel ; & , fans plus de préambule , il nous faut en- tamer le fond de la queftion . Il m'a tou- jours femblé que le fujet de la ...
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... , & de donner un plan qui vaille mieux : car fans cela , on n'eft guère obligé de croire à vos cenfures . Ce raisonnement , interrompis - je , ne me paroît 1 paroît pas jufte . On pourroit bien avoir affez 32 Septième Lettre.
... , & de donner un plan qui vaille mieux : car fans cela , on n'eft guère obligé de croire à vos cenfures . Ce raisonnement , interrompis - je , ne me paroît 1 paroît pas jufte . On pourroit bien avoir affez 32 Septième Lettre.
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... paroît en fubalterne ; il eft obligé d'obéir à un Roi qui nous eft re- présenté par - tout comme un homme foible , lâche , efféminé , fans aucune grandeur d'ame , adonné à tous les vices , à toutes les fuperftitions , complice de la ...
... paroît en fubalterne ; il eft obligé d'obéir à un Roi qui nous eft re- présenté par - tout comme un homme foible , lâche , efféminé , fans aucune grandeur d'ame , adonné à tous les vices , à toutes les fuperftitions , complice de la ...
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... vous confeffe de bonne foi que c'eft la partie qui m'en paroît la plus foible , fi je la compare au merveilleux des anciens Foëmes épiques . Il eft bon cependant de remarquer que les Anciens avoient , de ce côté , à M. de Voltaire . 59.
... vous confeffe de bonne foi que c'eft la partie qui m'en paroît la plus foible , fi je la compare au merveilleux des anciens Foëmes épiques . Il eft bon cependant de remarquer que les Anciens avoient , de ce côté , à M. de Voltaire . 59.
Términos y frases comunes
affez affiégés ainfi auffi auffi-tôt auroit avoit beau beautés Bourbon c'eft C'eſt chant chofe Ciel circonftances Coligny combat comparaiſon Coriolan d'Aumale d'Homère defcription Defpréaux deſcription devoit Dieux Difcorde difcours dire efprit Eft-ce Enée eſt étoit eût expreffion faifi falloit fang fans fecond fecours felon femble fent feroit fervir feul fimple fituation foible foit foldats fon fils fon Héros fon Poëme fonge font fous fouvent ftile fublime fuite fuivi fujet fur-tout fureur goût grace Guerriers Henri Henri IV Henriade Homère image imité intéreffant l'admirateur l'Auteur l'efprit l'Enéide l'Epopée l'Hiftoire l'Iliade laiffe Ligueurs Lucain Lutrin Mayenne merveilleux mieux monftre Mornay mort n'eft n'eſt n'étoit narration paffage paffer paffions paroît Patrocle peindre peinture penfées Philofophe plaifir plufieurs Poéfie Poëme épique Poëte poétique pouvoit préfente prefque puiffe raifon récit refte répondis-je rien Rollon s'eft Saint Louis ſes ſon Télémaque traits trifte Valois Virgile voit Voltaire yeux ככ כל
Pasajes populares
Página 181 - Sur tous mes frères morts se faisant un passage; Et de sang tout couvert échauffant le carnage Songe aux cris des vainqueurs, songe aux cris des mourants, Dans la flamme étouffés sous le fer expirants.
Página 311 - Le peuple saint en foule inondait les portiques ; Et tous, devant l'autel avec ordre introduits, De leurs champs dans leurs mains portant les nouveaux fruits, Au Dieu de l'univers consacraient ces prémices : Les prêtres ne pouvaient suffire aux sacrifices.
Página 269 - Elle remplit de fes gémiflements les bois & les montagnes qui font auprès du fleuve ; elle noya fes yeux de larmes, arracha fes beaux cheveux; elle oublia les guirlandes de fleurs qu'elle avoit accoutumé de cueillir, & accufa le Ciel d'injuftice. Comme elle ne...
Página 10 - O mont de Sinaï, conserve la mémoire De ce jour à jamais auguste et renommé, Quand, sur ton sommet enflammé, Dans un nuage épais le Seigneur enfermé Fit luire aux yeux mortels un rayon de sa gloire. Dis-nous pourquoi ces feux et ces éclairs, Ces torrents de fumée, et ce bruit dans les airs, Ces trompettes et ce tonnerre. Venait-il renverser l'ordre des éléments ? Sur ses antiques fondements Venait-il ébranler la terre ? UNE AUTRE.
Página 143 - L'air mugit, le jour fuit, une épaisse vapeur Couvre d'un voile affreux les vagues en fureur ; La foudre, éclairant seule une nuit si profonde...
Página 253 - La terre en retentit, leurs lances sont rompues : Comme en un ciel brûlant deux effroyables nues Qui, portant le tonnerre et la mort dans leurs flancs, Se heurtent dans les airs et volent sur les vents ; De leur mélange affreux les éclairs rejaillissent ; La foudre en est formée, et les mortels frémissent.
Página 249 - Mars commençoit, par le bruit des armes et par l'appareil frémissant de la guerre, à semer la rage dans tous les cœurs. La campagne étoit pleine de piques hérissées, semblables aux épis qui couvrent les sillons fertiles dans le temps des moissons.
Página 292 - Ainsi l'honneur des prés, les fleurs, présent de Flore, Filles du blond Soleil et des pleurs de l'Aurore, Si la faux les atteint, perdent en un moment De leurs vives couleurs le plus rare ornement. La troupe des chasseurs, au héros accourue, Par des cris redoublés lui fait ouvrir la vue : II cherche encore un coup la lumière des cieux, II pousse un long soupir, il referme les yeux, Et le dernier moment qui retient sa belle âme" S'emploie au souvenir de l'objet qui l'enflamme.
Página 322 - Du salpêtre en fureur l'air s'échauffe et s'allume Et des coups redoublés tout le rivage fume. Déjà du plomb mortel plus d'un brave est atteint Sous les fougueux Coursiers l'onde écume et se plaint. De tant de coups affreux la tempête orageuse Tient un temps sur les eaux la fortune douteuse, Mais Louis d'un regard sait bientôt la fixer.
Página 270 - Philoctète eut reçu le coup , qu'il tira sa flèche contre Amphimaque; elle lui perça le cœur. Aussitôt ses beaux yeux noirs s'éteignirent, et furent couverts des ténèbres de la mort...