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VARIANTES

DE BÉRÉNICE.

ACTE I.

Sc. II. v. 297. Au lieu de s'offenfer,

Non loin de s'offenfer.

Sc. III. v. 18. pour, de.

Sc. IV. v. 12. vous, lui.

V. 29.

Il a repris pour vous,

Hé bien, il a repris.

Y. 49. Que craignez-vous ?
Au nom des Dieux!

7. 78. de, dy.

Sc. V. v. 15. Il verra, Tu verras.

v. 28. Ciel! Dieux !

Les vers 37. & 38. étoient ainfi :

Je prétends quelque part à des fouhaits fi doux, Phénice, allons nous joindre aux vœux qu'on fair

pour nous.

ACTE I I.

Sc. II. v. 33. Soit caprice, ou caprice.

v. 101. malgré, avec.

. 144. Que la fin d'un amour,
Que la perte d'un cœur.

v. 177. On vit de toutes parts mes bontés se,
Ma main avec plaifir apprit à le.

ACTE IV..

Après la Scène VIII. il y avoit celle qui fuit, qui a été fupprimée, & qui étoit la dernière de cet A&te.

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ANTIOCH US.

ARSACE, que dis-tu de toute ma conduite?

Rien ne pouvoit tantôt s'opposer à ma fuite.
Bérénice & Titus offenfoient mes regards.
Je partois pour jamais. Voilà comme je pars.
J' rentre, & dans les pleurs je retrouve la Reine.
Jublie en même temps ma vengeance & fa haine.
Je m'attendris aux pleurs qu'un rival fait couler.
Moi-même, à fon fecours, je le viens appeller;
Et, fi fa diligence eût fecondé mon zèle,
J'allois, victorieux, le conduire auprès d'elle.
Malheureux que je fuis! Avec quelle chaleur
Je travaille fans ceffe à mon propre malheur !
C'en est trop. De Titus porte-lui les promesses,
Arface. Je rougis de toutes mes foiblesses.
Défefpéré, confus, à moi-même odieux,
Laiffe-moi; je me veux cacher même à tes yeux.

Fin des Variantes de Bérénice.

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BAJAZET,

TRAGÉDIE.

SULTAN

PREFAC E.

ULTAN Amurat, ou Sultan Morat, Empereur des Turcs, celui qui prit Babylone en 1538, a eu quatre frères. Le premier, c'eft à favoir Ofinan, fut Empereur avant lui, & régna environ trois ans, au bout defquels les Janiffaires lui ôterent l'Empire & la vie. Le fecond fe nommoit Orcan. Amurat, dès les premiers jours de fon régne, le fit étrangler. Le troifième étoit Bajazet, Prince de grande espérance; & c'est lui qui est le Héros de ma Tragédie. Amurat, ou par politique, ou par amitié, l'avoit épargné jufqu'au fiège de Babylone. Après la prife de cette Ville, le Sultan victorieux envoya un ordre à Constantinople pour le faire mourir; ce qui fut conduit & exécuté à peu près de la manière que je le représente. Amurat avoit encore un frère, qui fut depuis le Sultan Ibrahim, & que ce même Amurat négligea comme un Prince stupide qui ne lui donnoit point d'ombrage. Sultan Mahomet, qui regne aujourd'hui, eft fils de cet Ibrahim, & par conféquent neveu de Bajazet.

Les particularités de la mort de Bajazet ne font encore dans aucune Histoire imprimée. M. le Comte de Cézy étoit Ambaffadeur à Constantinople, lorsque cette aventure tragique arriva dans le Serrail. Il fut inftruit des amours de Bajazet, & des jaloufies de la Sultane. Il vit même plufieurs fois Bajazet, à qui on

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