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Les débats furent longs et tumultueux; Louis XIII se désista de ses bonnes et sages résolutions; le confesseur l'emporta sur les conseillers, et il fut arrêté qu'on pousserait les travaux du siége avec la plus grande activité, pour ne pas donner aux Montalbanais le temps de se reconnaître. Le connétable de Luynes, généralissime des catholiques, voyant que les moyens ordinaires n'avaient pas réussi jusqu'à ce jour, eut recours aux voies extraordinaires; soit par superstition, soit. qu'il voulut ranimer le fanatisme des soldats, il fit venir un carme espagnol, qui avait, disait-on, aidé par ses miracles, les impériaux à gagner une bataille contre les protestans. Le père Dominique se rendit au camp où il fut reçu avec toutes sortes d'égards par le père

Arnoux et le cardinal de Retz: lorsqu'il eut réani le camp il demanda à parler au roi :

Mon père, lui dit Louis XIII: Croyez-vous que la ville de Montauban capitulera bientôt ? Le père Dominique levant ses deux bras vers le ciel, imprimant à son visage un enthousiasme prophétique, s'écria:

«- Vous ferez tirez quatre cents coups de canon, >> et au quatre centième, Montauban capitulera. >>

Louis XIII aussi crédule que le connétable de Luynes son favori, prit au sérieux la prédiction du moine et ordonna aux capitaines d'artilierie de faire tirer quatre cents coups de canon. Pendant toute la journée d'effrayantes détonations ne cessèrent de retentir : les Montalbanais ne savaient à quoi attribuer le feu conti

nuel de l'artillerie, d'autant plus que les coups partaient presque sans direction et ne faisaient aucun mal aux assiégés.

- On a tiré quatre cents et un coup de canon, Sire, dit Bassompierre à Louis XIII. Le père Dominique est un faux prophète, puisque Montauban n'a pas encore capitulé.

Il se tint sur ces entrefaites un grand conseil de tous les généraux et maréchaux-de-camp; les uns étaient d'avis qu'on levât le siége, les autres insistaient pour la continuation des travaux; le comte de Schomberg s'offrit à prendre Montauban en douze jours avec le régiment de Picardie qu'il commandait. On recommença donc les attaques, les troupes était rebutées d'un siége qui traînait en longueur; les assiégés multipliaient leurs attaques, et se retiraient presque toujours victorieux. Les douze jours demandés par Schomberg s'écoulèrent sans que les travaux fussent plus avancés. De nouveaux secours entrèrent dans la ville, et les capitaines royalistes insistaient pour que les régimens eussent la liberté de se retirer dans leurs quartiers d'hiver. Schomberg demanda un nouveau délai de quinze jours. Qu'on m'accorde quinze jours, disait-il avec >> assurance, le roi sera maître de Montauban dans ce » temps-là.

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Que ferons-nous. comte, si vous ne réussissez » pas? s'écria le maréchal de Chaunes. Si vous ne pre>> nez pas la ville dans le délai de quinze jours, êtes-vous >> au moins sûr que les assiégés se soumettront aux >> mêmes conditions?

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»> nous régaler dans une ville huguenote; remettez la >> fête au dimanche. »>

Les railleries de Bassompierre piquèrent au vif Schomberg; le lendemain la brèche fut ouverte; le roi vint de Piquecos; on le plaça, avec le connétable de Luynes, le cardinal de Retz, plusieurs secrétaires-d'état, et le jésuite Arnoux sur un monticule commode, pour voir emporter la place d'assaut. Le signal de l'attaque fut donné, mais personne ne bougea, et le roi fit demander par un des sécretaires, ce qui arrêtait le régiment de Picardie. «Sire, lui dit le secrétaire qui ne tarda pas à re>> venir, on a trouvé des obstacles auxquels on ne s'at» tendait pas; toutes les brèches ont été réparées comme >> par enchantement; on a reconnu que l'assaut est >> impraticable.

- Pourquoi m'a-t-on fait venir de Piquecos, dit le >> roi qui ne put dissimuler son mécontentement? Pour» quoi le connétable s'obstine-t-il à continuer le siége? »

Le comte de Schomberg et Luynes furent sévèrement réprimandés; le connétable demanda au roi l'autorisation d'entrer en négociation avec les assiégés; il éprouva des contradictions continuelles de la part des capitaines qui opinaient toujours pour la continuation du siége, et surtout du comte de Schomberg. Le roi dégoûté de la longueur et de l'inutilité (1) des operations, assembla son conseil qui décida qu'on lèverait le siége le 12 novembre au matin. Le quartier du roi se mit en marche vers trois heures de l'après-midi, et le reste de l'armée apres avoir détruit ou brûlé des fortifications, disparut le 14, laissant des déplorables marques de son ressentiment. Ainsi finit le memorable siége de Montauban, après trois mois de tranchée ouverte. L'armée royale v perdit huit mille hommes. La belle conduite des Montalbanais peut être mise en parallèle avec l'heroïsme des habitans de la Rochelle.

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LE RAPPEL DU PARLEMENT DE TOULOUSE EN 1774.

Louis XVI à peine assis sur le trône, appela auprès de lui, le trop célèbre Maurepas, le plus égoïste, le plus frivole et le plus inhabile des ministres. Prince d'un caractère faible et irrésolu, le successeur de Louis XV, signa le rappel des parlemens, de ces fières cours souveraines dont l'influence avait été si funeste à Louis XIV lui-même. Cette détermination, fruit d'une maladroite politique, excita de grands transports de joie dans toutes les villes qui étaient habituées à voir à la parade des magistrats en robes rouges et fourrées d'hermine. Mais les Toulousains surpassèrent en cette circonstance les cités les plus enthousiastes de la vieille magistra Le rétablissement, dit M. d'Aldéguier, donna

ture.

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à cette ville un aspect frénétique: on prodigua les insultes au parlement Maupeou; la Bazoche, les avocats, les étudians, animèrent à l'envi des scènes grossières, et souvent factieuses, que nous n'essaierons pas de décrire. Les magistrats rappelés furent loin de donner l'exemple de la sagesse et de la modération. Leur orgueil jouissait pleinement. Ils se crurent un instant des demi-dieux, et leur vanité puérile leur faisait reçevoir les hommages de la folie, avec la même suffisance que s'ils eussent sauvé l'état.

« Ce fut le dimanche 12 mars que l'on célébra la fête de la rentrée: si Ésope eut été présent à toutes ces folies, à toutes ces extravagances qu'inspirait l'es

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Mort aux créatures de Maupeou!

Et les deux conseillers salués par ces exclamations menaçantes, s'empressèrent de mettre la seconde porte du Capitole, entre eux et leurs dangereux adversaires. Ils espéraient trouver un asile plus sûr et plus tranquiile dans la cour de l'ancien arsenal; ils n'avaient pas

En voyant les préparatifs de la fête, deux membres du parlement Maupeou, qui s'entretenaient à voix basse, sur la place de l'Hôtel-de-Ville, ne purent dissimuler leur frayeur, à la vue d'une multitude d'ouvriers qui criaient en poussant de frénétiques vocifé-songé que la salle du petit consistoire était de ce côté.

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Quelques-uns des anciens magistrats, dès le premier jour de leur rappel, avaient repris leurs fonctions, et tous travaillaient de concert à soulever la populace contre les partisans de Maupeou. Les décroteurs ne furent pas oubliés; ils reçurent tous de fortes sommes d'argent; on leur distribua des vivres en abondance, avec ordre de crier :

- Vivent les membres de l'ancien parlement !

Cette milice de bas étage tint d'abord sous la halle une séance qui fut très tumultueuse; les délibérations furent ajournées, et le lendemain, cet étrange sénat se

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réunit pour la seconde fois, dans la tour de l'arsenal. Un de leur plus fougueux orateurs fesait avec son emphase populacière l'éloge de l'ancien parlement, lorsque les deux conseillers, se trouvèrent tout-à-coup au milieu de ces énergumènes. Ce fut d'abord qu'un seul et même cri d'indignation; un membre du parlement Maupeou était réputé par eux infâme, traître à la patrie et à sa religion. Les deux conseillers voulurent retourner sur leurs pas, mais ils furent retenus de vive force par six robustes décroteurs, qui leur lièrent les mains derrière le dos, les firent asseoir dans une enceinte circulaire qui figurait un tribunal, et se disposèrent à les juger.

Ces damnées créatures de Maupeou, dit celui qui remplissait les fonctions d'accusateur public, ont démérité de la ville de Toulouse; j'insiste pour qu'elles soient condamnées à être promenées dans toutes les rues sur un âne du Bazacle.

fois.

Ils ont mérité la mort ! s'écrièrent plusieurs à la

Intrépides défenseurs, répliqua le président de cette cour grotesque, intrépides défenseurs de l'ancienne magistrature, vos désirs seront accomplis, et justice sera faite des crimes de ces deux conseillers. Ils auraient poussé plus loin cette scène, digne pendent des bouffonneries du carnaval; déja ils ramassaient des pierres pour lapider les deux conseillers qui, fort heureusement, furent délivrés par une compagnie des soldats du guet.

Nous nous vengerons plus tard, s'écria l'orateur; plus tard nous châtierons avec la rigueur des lois les indignes magistrats qui n'ont pas craint de prendre les chaises curules des martyrs.

« En attendant, ajouta-t-il, après avoir imposé » silence à ses auditeurs, nous arrêtons ce qui suit: » Aujourd'hui, 12 mars, jour à jamais mémorable » dans les annales de la ville de Toulouse, pour fêter >> dignement le retour de nos seigneurs du parlement, >>> on cassera les vitres de tout bourgeois ou particulier » quelconque, qui n'aura pas illuminé convenablement. Bien! bien! s'écria la foule.

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En outre, je vous ordonne à tous de décroter » aujourd'hui pour rien, le gentilhomme et le bour» geois, le pauvre et le riche.

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}) -> Approuvée la détermination, cria la foule. A midi nous nous réunirons tous sur la place » de l'Hôtel-de-Ville; nous partirons en corps pour » aller présenter nos hommages aux héros de cette >> fėte, aux victimes de Maupeou. Nous irons ce soir » au théâtre; messieurs du parlement en font les frais. >>> Lorsque vous serez bien repus, vous parcourrez >>> toutes les rues de Toulouse en criant: Vive le parle» ment! vive Louis XVI! vive Maurepas!

» Ce soir vous veillerez à ce que les fenêtres des >> maisons habitées par les bourgeois, les nobles et >> autres particuliers soient illuminées convenablement. >> Malheur à ceux qui y mettront de l'obstination, >> car messieurs du parlement veulent et entendent que >> vous cassiez leurs vîtres, sans avoir égard à la no» blesse des grands seigneurs, à la bonne réputation >> des bourgeois. Tous les partisans du parlement >> Maupeou sont déclarés ennemis du bien public. » Cette harangue du tribun des décroteurs excita de

violen's transports d'enthousiasme; chacun se rendit au poste qui lui avait été assigné; les cuisines parlementaires s'ouvrirent pour les soldats de cette milice improvisée, qu'on voulait dédommager de son grand dévouement les maisons furent envahies; il s'y commit d'étranges dégâts; les conseillers qui revenaient de l'exil usèrent de patience et de résignation; ils avaient commis une grande faute en acceptant pour auxiliaires des hommes qui fesaient partie de la dernière populace; bon gré, malgré, il fallait subir les conséquences de cette affiliation momentanée.

Le premier président, Joseph de Niquet, eut beaucoup à souffrir de l'insolence des hôtes que ses confrères lui avaient imposés. Depuis 1771, époque où le parlement de Toulouse et tous ceux du royaume avaient été supprimés, Joseph de Niquet était sous le poids d'une sorte de disgrace. La fermeté qu'il avait déployée antérieurement dans l'affaire de la destruction de la compagnie de Jésus, lui avait suscité de nombreux ennemis parmi le clergé de Toulouse. Séduit par les promesses de Maupeou, trompé par les intrigues de ce fameux chancelier il avait consenti à présider l'informe parlement de 1771. Trois ans après, les membres de l'ancien parlement rappelés par Louis XVI, lui firent essuyer des avanies sans nombre. On lui demanda sa demission; il la refusa, et cet intrépide vieillard tint téte à Forage qui grondait et menaçait même la sûreté de sa personne.

Ces griefs étaient des crimes impardonnables aux yeux des partisans de l'ancienne magistrature; ils mirent tout en œuvre pour se venger de Joseph Niquet et le dégoûter de la présidence. Tous les moyens leur parurent bons, et ils ameuterent contre lui les décroteurs de son quartier. Ils avaient pour chef de file un nommé Guillaume-le-Roux, vieux savoyard, qui avait été souvent emprisonné par la famille Duguet, dont les mauvaises mœurs effrayaient les paisibles bourgeois. Le 12 mars 1774, Guillaume-le-Roux, travesti en héros, jouait le rôle de tribun, à la grande honte des graves magistrats qui lui avaient ordonné secrètement de conduire ses compagnons les plus turbulens à l hôtel du premier président. A quatre heures du soir, le roi des décroteurs (Guillaume-le-Roux avait été affublé de ce titre rid cule), se présenta à la grande porte du théâtre.

- Tesseire! Tesseire! qu'on chante les vers composés à la gloire du Parlement...

La toile se leva au milieu des bravos et le ténor chanta un couplet qui eut les honneurs du bis.

La journée n'est pas encore finie, s'écria Guillaume-le-Roux en se dressant sur un bane; nous n'avons pas encore inspecté les fenètres. Que chacun de nous se rende à son poste respectif.

Les décroteurs se disséminèrent dans les rues de Toulouse, ils cassèrent les vitres des fenêtres qui n'étaient pas illuminées, et de graves magistrats présidaient à ce tumulte populaire. Ils ne prévoyaient pas que treize ans plus tard, ce même peuple ferait entendre non des vociférations, mais des cris de liberté, et briserait comme verre le trône de la vieille magistrature française.

L. MOUNIE.

UN VOYAGE AU PUY-DE-DOME.

SOUVENIRS D'UN CONGRÈS SCIENTIFIQUE.

En 1833, un congrès scientifique ne ressemblait ni à un congrès ni à une réunion de savans. La science en était le prétexte et l'accessoire; mais le véritable but, c'était le plaisir, c'était l'abandon du coin du feu, de la vie monotone et régulière :

.......J'ai maiuts chapitres vus, Qui pour des déjeûners se sont ainsi tenus.

Le véritable but, c'est encore le désir de voir des personnes que l'on ne connaît que par correspondance. C'est le besoin que l'on éprouve d'attacher une figure à un nom connu déja depuis long-temps. Et puis il faut bien, au moins une fois l'année, fuir l'air pesant et empoisonné des villes, et les petits jardins, et les petites montagnes artificielles, et l'horizon borné et rabougri des plaines, et nos petits spectacles, et nos misérables querelles de rivalité et de parti, pour sentir ses poumons se dilater à l'aise, en respirant l'air vif et pur des hautes montagnes; pour vivre libre et dépaysé, pour faire place neuve, pour s'enthousiasmer en face des beautés naturelles, pour communiquer les émotions que l'on éprouve à des âmes montées à votre unisson, qui vous comprennent, vous devinent, et ne yous plongent pas à chaque instant dans le positif de la vie, en vous entretenant d'affaires domestiques.

Une réunion de naturalistes Français n'est pas du tout, comme vous pourriez le supposer, une réunion grave et imposante; il y est question autant de littérature, et d'art en général, que de méthodes, de classification, de nomenclatures et de systèmes : la science y est tout-à-fait bonne fille, aussi la traite-t-on fort cavalièrement. Les savans y sont les meilleures gens du monde, et n'effraieraient nullement les petits enfans et les jeunes demoiselles; car ce sont, en général, des jeunes-gens gais et fous, venus de droite et de gauche, du nord et du midi, du Languedoc et de la Gascogne, du Limousin et du Dauphiné.

Le congrès qui eut lieu à Clermont, en 1833, m'a inspiré une réflexion grave; comme c'est peut-être la seule qui m'ait traversé la tête pendant toute la durée de cette réunion, et que les pensées de ce genre y ont été fort rares, il faut que je vous le communique pour l'honneur du corps; car il faut que vous sachiez que je suis membre de la société Géologique, et que le premier venu peut satisfaire cette fantaisie moyennant une redevance de 30 f. par an.

Les hommes, me suis-je dit, se cherchent, se groupent, se rapprochent; le tenips de l'individualisme et MOSAIQUE DU MIDI. 4 Année.

de l'isolément est passé, les sciences manifestent aujourd'hui une grande tendance vers l'unité bientôt peut-être nous verrons des coalitions de botanistes et de géologues, comme nous en voyons tous les jours de tailleurs et de doreurs sur bronze.

Tout cela fait naître de sérieuses réflexions; car, il y a peu de temps encore, la république des lettres n'était pas la seule; les savans aussi étaient en plein dang la république, il y avait chez eux anarchie complète : pas la moindre coordination, aucune pensée générale ne dirigeait les travaux scientifiques; les académies de province ignoraient qu'il existât à Paris une académie centrale; il n'y avait entre les corps savans aucune hiérarchie, aucune prévision; les chimistes n'avaient pas plus de relations entr'eux que les médecins et les philosophes; de telle sorte, que les mêmes expériences étaient répétées vingt fois, que les pères de la science avaient mis à leurs enfans la bride sur le cou, et qu'un pauvre diable, qui croyait avoir fait une grande découverte, se trouvait avoir été devancé d'un demisiècle.

Aujourd'hui tout cela commence à changer; on travaille à rétablir l'ordre au milieu du désordre : les hommes qui partagent les mêmes goûts sentent le besoin de se connaître et de se rapprocher. Ils savent que les réunions peuvent produire des résultats analogues à ceux de la pile de Volta, dont l'effet augmente en raison du nombre des élémens qui la composent. Bientôt peut-être nous verrons les universités d'Oxfort et de Cambridge, de Vienne et de Berlin, marcher comme un seul homme avec l'académie de Paris, et les académies de province graviter autour de ces centres de vie.

Il vous eût semblé peut-être plus naturel de voir commencer cet article par le commencement, c'est-àdire par l'exposition suivante :

La société géologique de France avait fixé l'époque de ses séances extraordinaires au 25 août 1833; elle avait choisi Clermont-Ferrand pour point de réunion; le rendez-vous était fixé à cinq heures précises du soir, chez M. Lecoq.

L'Auvergne avait eu la préférence comme point central, et comme offrant à l'étude des phénomènes très curieux. D'ailleurs, la question des cratères de soulèvement était alors brûlante d'intérêt, et il eût été difficile de choisir un point qui offrêt des circonstances plus favorables pour la solution de cette question, puisque l'Auvergne renferme un très grand nombre de volcans éteints, et que d'ailleurs les Mont-Dore et le

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