La philosophie de Schopenhauer

Portada
Baillière, 1874 - 180 páginas

Dentro del libro

Páginas seleccionadas

Otras ediciones - Ver todo

Términos y frases comunes

Pasajes populares

Página 132 - Quand un homme et une femme ont l'un pour l'autre une passion violente, il me semble toujours que, quels que soient les obstacles qui les séparent, un mari, des parents, etc., les deux amants sont l'un à l'autre, de par la nature, qu'ils s'appartiennent de droit divin, malgré les lois et les conventions humaines.
Página 14 - Les gens de lettres qui ont rendu le plus de services au petit nombre d'êtres pensants répandus dans le monde, sont les lettrés isolés, les vrais savants renfermés dans leur cabinet. qui n'ont ni argumenté sur les bancs des universités , ni dit les choses à moitié dans les académies ; et ceux-là ont presque tous été persécutés.
Página 84 - Je n'appartiens à personne et j'appartiens à tout le monde. Vous y étiez avant que d'y entrer, et vous y serez encore quand vous en sortirez.
Página 160 - Voilà où nous en sommes : nous vivons dans un monde où rien de ce que nous apercevons ne ressemble à ce que nous apercevons. Des êtres inconnus excitent dans notre ame tous les sentimens, toutes les perceptions qu'elle éprouve, et, sans ressembler à aucune des choses que nous apercevons , nous les représentent toutes.
Página 98 - Are not the mountains, waves, and skies, a part Of me and of my soul, as I of them?
Página 141 - La vie est une chasse incessante, où, tantôt chasseurs et tantôt chassés, les êtres se disputent les lambeaux d'une horrible curée ; une • guerre de tous contre tous; une sorte d'histoire naturelle de la douleur qui se résume ainsi; vouloir sans motif, toujours lutter, puis mourir, et ainsi de suite dans les siècles des siècles jusqu'à ce que la croûte de notre planète s'écaille en petits morceaux.
Página 130 - Elles sont faites pour commercer avec nos faiblesses, avec notre folie, mais non avec notre raison. Il existe entre elles et les hommes des sympathies d'épiderme, et très peu de sympathies d'esprit, d'âme et de caractère.
Página 121 - La pitié est ce fait étonnant, mystérieux, par lequel nous voyons la ligne de démarcation qui, aux yeux de la raison, sépare totalement un être d'un autre, s'effacer, et le non-moi devenir en quelque sorte le moi.
Página 24 - Kant ait rendu, c'est sa distinction entre le phénomène et la chose en soi, entre ce qui paraît et ce qui est : il a montré qu'entre la chose et nous il ya toujours l'intelligence, et que par conséquent elle ne peut jamais être connue de nous telle qu'elle est.
Página 141 - ... une sorte d'histoire naturelle de la douleur qui se résume ainsi : vouloir sans motif, toujours souffrir, toujours lutter, puis mourir, et ainsi de suite dans les siècles des siècles, jusqu'à ce que notre planète s'écaille en petits morceaux.

Información bibliográfica