Thermidor: d'après les sources originales et les documents authentiquesFlammarion, 1897 - 363 pages |
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Thermidor: d'après les sources orginales et les documents authentiques, avec ... Ernest Hamel Affichage du livre entier - 1891 |
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Thermidor: d'après les sources originales et les documents authentiques Ernest Hamel Affichage du livre entier - 1897 |
Expressions et termes fréquents
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Fréquemment cités
Page 299 - Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est pour le peuple et pour chaque portion du peuple le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs.
Page 281 - Je ne suis d'aucune faction : je les combattrai toutes. Elles ne s'éteindront jamais que par les institutions qui produiront les garanties, qui poseront la borne de l'autorité, et feront ployer sans retour l'orgueil humain sous le joug de la liberté publique. Le cours des choses...
Page 104 - On s'est attaché particulièrement à prouver que le Tribunal révolutionnaire était un tribunal de sang, créé par moi seul, et que je maîtrisais absolument pour faire égorger tous les gens de bien et même tous les fripons, car on voulait me susciter des ennemis de tous les genres. Ce cri retentissait dans toutes les prisons ; ce plan de proscription était exécuté à la fois dans tous les départements par les émissaires de la tyrannie.
Page 257 - Tel est l'empire des tyrans armés contre nous ; telle est l'influence de leur ligue avec tous les hommes corrompus, toujours portés à les servir. Ainsi donc, les scélérats nous imposent la loi de trahir le peuple, à peine d'être appelés dictateurs. Souscrirons-nous à cette loi ? Non : défendons le peuple, au risque d'en être estimés; qu'ils courent à l'échafaud par la route du crime, et nous par celle de la vertu.
Page 258 - S'il est impossible de les réclamer sans passer pour un ambitieux, j'en conclurai que les principes sont proscrits, et que la tyrannie règne parmi nous, mais non que je doive le taire; car que peut-on objecter à un homme qui a raison et qui sait mourir pour son pays?
Page 10 - J'ai voulu supprimer la partie offensive de ma justification. Je renonce à la juste vengeance que j'aurais le droit de poursuivre contre mes calomniateurs. Je n'en demande point d'autre que le retour de la paix et le triomphe de la liberté.
Page 109 - C'est lui seul qui vous poursuit, sans lui vous seriez paisibles et triomphants; on disait aux fanatiques : C'est lui qui détruit la religion ; on disait aux patriotes persécutés: C'est lui qui l'a ordonné ou qui ne veut pas l'empêcher.
Page 16 - Le peuple aura des fêtes dans lesquelles il offrira de l'encens à l'Être suprême, au maître de la nature, car nous n'avons pas voulu anéantir la superstition pour établir le règne de l'athéisme.
Page 247 - Qui suis-je , moi qu'on accuse ? Un esclave de la liberté , un martyr vivant de la République, la victime autant que l'ennemi du crime. Tous les fripons m'outragent ; les actions les plus indifférentes, les plus légitimes de la part des autres sont des crimes pour moi ; un homme est calomnié dès qu'il me connaît ; on pardonne à d'autres leurs forfaits ; on me fait un crime de mon zèle. Otez-moi ma conscience, je suis le plus malheureux de tous les hommes...
Page 199 - Est-ce nous qui avons plongé dans les cachots les patriotes, et porté la terreur dans toutes les conditions? Ce sont les monstres que nous avons accusés. Est-ce nous qui, oubliant les crimes de l'aristocratie, et protégeant les traîtres, avons déclaré la guerre aux citoyens paisibles, érigé en crimes ou des préjugés incurables, ou des choses indifférentes, pour trouver partout des coupables et rendre la révolution redoutable au peuple même? Ce sont les monstres que nous avons accusés....