Le theatre des Grecs, Volumen 4

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Aux depens de la compagnie, 1732

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Página 304 - Sa voix redoutable Trouble les enfers ; Un bruit formidable Gronde dans les airs; Un voile effroyable Couvre l'univers ; La terre tremblante Frémit de terreur ; L'onde turbulente Mugit de fureur ; La lune sanglante Recule d'horreur.
Página 277 - Qu'en nobles sentiments il soit partout fécond , Qu'il soit aisé, solide, agréable, profond, Que de traits surprenants sans cesse il nous réveille; Qu'il coure dans ses vers de merveille en merveille; Et que tout ce qu'il dit, facile à retenir, De son ouvrage en nous laisse un long souvenir.
Página 267 - ... t'entretienne. Tu lui parles du cœur, tu la cherches des yeux. Je ne te retiens plus, sauve-toi de ces lieux; Va lui jurer la foi que tu m'avais jurée; Va profaner des dieux la majesté sacrée : Ces dieux, ces justes dieux n'auront pas oublié Que les mêmes serments avec moi t'ont lié. Porte au pied des autels ce cœur qui m'abandonne : Va, cours; mais crains encor d'y trouver Hermione, SCÈNE VI.
Página 302 - Que ce triste appareil à mon esprit jaloux. Ces herbes ne sont pas d'une vertu commune : Moi-même en les cueillant je fis pâlir la lune, Quand, les cheveux flottants, le bras et le pied nu, J'en dépouillai jadis un climat inconnu.
Página 98 - J'aimerois mieux encor qu'il déclinât fon nom , Et dît , je fuis Orefte , ou bien Agamemnon : Que d'aller , par un tas de confufes merveilles , Sans rien dire à l'efprit , -étourdir les oreilles.
Página 26 - C'est elle qui m'a enve» loppé de cette fatale robe, comme d'un filet tissu «par les mains des Furies, voile affreux , prison «horrible! Il s'attache à mon corps; il me dévore » les entrailles ; il pénètre...
Página 264 - J'ai dédaigné pour toi les vœux de tous nosprinces Je t'ai cherche moi-même au fond de tes provinces. J'y suis encor, malgré tes infidélités, Et malgré tous mes Grecs honteux de mes bontés. Je leur ai commandé de cacher mon injure. J'attendais en secret le retour d'un parjure. J'ai cru que tôt ou tard, à ton devoir rendu...
Página 44 - Le soleil voit par eux ses maisons occupées; Sans en être chassés ils les ont usurpées. Ces vaincus, qui m'ont fait si célèbre aux neveux. Ont au ciel devant moi la place que j'y veux; Junon, dont le courroux ne peut encor s'éteindre, En a peuplé le ciel pour me le faire craindre : Mais , qu'il en soit rempli de l'un à l'autre bout , Leurs efforts seront vains , ce bras forcera tout.
Página 376 - un étranger , les armes à la main il dé„ fendoit nos interêts moins en étranger „ qu'en Argien. Adoré du fexe, on ne lui „ vit jamais oublier la pudeur de fon âge ,
Página 62 - J'ai toujours dû ma vie à ma seule défense, Et je n'ai point encore imploré ta puissance. Quand les têtes de l'Hydre ont fait entre mes bras Cent replis tortueux, je ne te priois pas; Quand j'ai , dans les enfers , affronté la mort même...

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