Voyage dans les provinces de Saint-Paul et de Saints-Cathérine, Volúmenes 1-2

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A. Bertrand, 1851
 

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Página 24 - H, 306. ses interminables des anciens Paulistes, on est saisi d'une sorte de stupéfaction ; on serait tenté de croire que ces hommes appartenaient à une race de géants. Il ne faudrait pas croire que S. Paul fût une vaste cité, qui, comme les anciennes villes de la Grèce, versait l'excédant d'une population trop considérable sur des contrées désertes. Il est à présumer que des habitations rurales assez nombreuses s'étaient élevées dans la plaine de Piratininga; mais, vers la fin du...
Página 2 - ... et contrastent par leur teinte rembrunie avec le vert charmant des gazons : quelquefois des rochers à fleur de terre se montrent sur le penchant des collines , et laissent échapper des nappes d'eau qui se précipitent dans les vallées; de nombreux troupeaux de jumens et de bêtes à corne paissent dans la campagne et animent le...
Página 101 - Les botanistes trouveront une grande diversité de plantes sur les pentes marécageuses voisines d'Igreja Velha, et probablement dans toutes les localités analogues ; mais, en général, il s'en faut qu'il y ait dans les Campos Geraes un grand nombre d'espèces.
Página 451 - Le hameau d'Itareré porte le même nom qu'une petite rivière qui coule dans son voisinage (Rio d'Itareré), et se compose de quelques misérables chaumières fort petites, extrêmement basses, obscures, bâties avec de la terre et des bâtons croisés : il n'entrait dans leur charpente ni tenons, ni mortaises, ni chevilles, ni clous; les filières étaient supportées par quatre poteaux terminés par une fourche, et toutes les pièces de bois attachées avec des lianes. Je passai un jour dans ce...
Página 100 - Geraes , qui commencent à peu près par les 23° 10', finissent approximativement par les 2o°, à environ 8 à 10 legoas de Curitiba. Montueux et trèsboisés aux deux, points externes, ils présentent, en général, un terrain plat et ondulé où, aussi loin que la vue peut s'étendre, on découvre d'immenses pâturages dont le vert tendre contraste d'une manière charmante avec les teintes sombres des petits bouquets de bois qui s'élèvent dans les enfoncements : tantôt le seul Araucaria forme...
Página 100 - ... bouquets de bois qui s'élèvent dans les enfoncements : tantôt le seul Araucaria forme ces bouquets de bois ; tantôt il y est mêlé avec d'autres arbres d'un vert généralement aussi obscur que son propre feuillage. Tandis qu'en Europe il ne croît presque aucune plante dans les bois de pins, ici une foule d'arbrisseaux, de sous-arbrisseaux, de plantes herbacées naissent entre les Araucaria, et contrastent de diverses manières avec la roideur de ces grands arbres et leurs teintes rembrunies....
Página 82 - J'ai dit ailleurs (4) que, lorsqu'on se rend de Rio de Janeiro à Minas Geraes, et qu'après avoir traversé la Serra do Mar on se dirige à peu près vers le nord-nord-ouest, on rencontre une seconde chaîne qui va se perdre dans le nord du Brésil. Cette chaîne (Serra do Espinhaço, Eschw.), d'où s'élèvent quelques pics remarquables par leur hauteur et (1) Ce nom de Serra do Mar est celui que l'on donne le plus ralementà la Cordilière maritime.
Página 87 - Végétation. Des forêts continues couvrent la partie de la province la plus voisine de Rio de Janeiro, tout le littoral ainsi que la Serra do Mar, et s'avancent plus ou moins sur le plateau. La Serra da Mantiqueira est également couverte de forêts (1) Voici comment s'exprimait, à ce sujet, le vénérable P. Anchieta en 1560 : In hac parte Brasiliae quœ S.
Página 105 - nous avons mis une plus grande distance entre nous et le tropique du Capricorne; la température moyenne du pays que nous avons parcouru est nécessairement devenue de plus en plus basse, et nous avons vu s'arrêter...
Página 29 - Brasil como apropriados para o cultivo ea colonização. Há cem anos AUGUSTE DE SAINT-HILAIRE escreveu o seguinte acerca dos campos do Paraná: "D'après tout ce que je viens de dire, on voit que je n'ai point eu tort de surnommer les Campos Gerais le Paradis terrestre de Brésil.

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