S Saintonge et d'Aunis (Revue de). - XXXVIIe volume, 7 et 8° XXXVIIe Bulletin de la Société des Archives Histori- - Savoisienne, Mémoires et documents publiés par la Société Sens. Bulletin de la Société Archéologique de Tome XXVIII, 1913; tome XXIX, 1915; tome XXX, 1916. Bulletin n° 65 Archéological explorations in Northeas- Bulletin n° 66 Recent Discoveries attributed to Early Bulletin n° 59 Kutenac Tales by Franz Boas together 31st Annual Report of the Bureau of Americain Ethno- Smithsonian Institution Uniled States National Museum. - Report on the Progresse and condition of the United do for the year ending june 30 1917. Sociétés Savantes de France. V. Bibliographie générale. Soleure. Gedenkblatt zur 600 Wiederhehr des Yaeres der Stockholm.- Académie royale d'archéologie, sciences, belles- Suisse Romande. Mémoires et documents publiés par la T TALLGREN (A.-M.). V. Helsingfors et Finlande. Toulouse. Recueil de l'Académie des Jeux Floraux, 1918, - 1919. Travaux historiques et scientifiques de France (Comité des). - Section des sciences économiques et sociales.- Années Bulletin philologique et historique jusqu'à 1715 ; année Travaux historiques et archéologiques. V. Bibliographie générale. V Var. Bulletin de l'Académie du LXXXIII, LXXXIVe et VASSIVIÈRE (Joseph). L'Ame française (Ode à la France). - Y Yonne. Bulletin de la société des sciences historiques et PORTRAITS. - DIVERS De M. le Président Guillemot.- (Don de M. P. De M. Léonce de Montille. - (Don de Mme Léonce de De M. Emile David.- (Don de Mme Emile David). Les Géorgiques de 1917 César... Quippe ubi fas versum atque nefas, tot bella per orbem, Arma ferunt; sævit toto Mars impius orbe. VIRGILE (Les Géorgiques, live I) A relire ces vers du grand poète latin, n'est-on pas vivement frappé de la manière précise dont ils s'appliquent aux heures tragiques que nous vivons. En effet, dans notre monde contemporain, comme aux temps antiques, « partout sont confondus le juste et l'injuste; partout la guerre est dans le monde ; partout nous voyons les « hideuses images du crime. La charrue négligée est sans honneur ; « les campagnes d'où le labou reur a été arraché, languissent désolées, et avec le fer de la faux recourbée, on forge des épées meurtrières.» (des canons, des munitions, des avions). D'un coté, l'Euphrate se meut; de l'autre la Germanie fait la guerre ; les villes rompant tout lien de voisinage et les antiques traités, s'arment les unes contre les autres. Mars embrase le monde entier de ses fureurs impies. >> Le départ des hommes, l'abandon de la charrue pour les armes, ont d'abord imposé un travail excessif aux femmes anxieuses du sort de leurs époux et de leurs fils, aux vieillards, qui pensaient, au soir de leur vie, jouir enfin d'un repos mélancolique et doux, aux enfants à qui soudain apparurent la gravité de la vie et la terrible vision des sanglantes batailles. Dans nos champs, sous le vent aigre et l'âpre froidure, on ne vit plus au manche de la charrue, que des envols de coiffes et de jupes. Cependant, un effort énergique, mais douloureux, était accompli, qui ne donna pas tous les résultats qu'on espérait; car le travail opiniâtre, le désir ardent et tenace de réussir, la force d'âme invincible, sont insuffisants à libérer de ses naturelles entraves la fertilité du sol, quand les bras vigoureux des hommes jeunes et forts tiennent le fusil au lieu de la pioche et la bêche. Les moissons furent moins riches: on ne vit plus les blés couvrir de vastes plaines et tels des vagues d'or, onduler sous la brise; le foin fut plus rare; les tonneaux eurent peine à se remplir, et pourtant le « pinard » (les vaillants poilus du front ont fait de ce vocable un terme académique) est un stimulant précieux pour ceux qui, dans le vent, l'eau glacée, la boue gluante et sous la rafale meurtrière des obus, ont de leurs poitrines, fait à la France meurtrie, une cuirasse que rien n'a pu fléchir et que rien ne brisera. Les animaux eux-mèmes languirent, Et le nombre de ceux qu'aujourd'hui encore, on sacrifie pour nourrir les combattants, inquiète à juste titre, même les plus optimistes. Et chaque jour, la situation s'aggrave. « Du pain, du pain », gémissent les malheureux; « Du pain, du pain », menacent les impatients et les aigris. La faim est mauvaise conseillère et nos ennemis, perfides, savent bien exciter les passions populaires pour nous diviser et nous affaiblir : déjà les femmes énervées, exci |