DARDANUS, Acte IV, Sommeil : rondeau tendre.

et l'héroïsme vainqueur des compagnons de Pollux :

4

CASTOR ET POLLUX, Acte 1, Marche: grave et fier.

la délicate langueur des plaisirs :

yons Fl:

3

DARDANUS, Prologue, Air gracieux pour les Plaisirs.

la douceur des ombres heureuses, mélancolique et voilée de lumière:

CASTOR ET POLLUX, Acte IV, Air pour les Ombres : doux et gracieux.

la majesté terrible du royaume infernal:

W

M

CASTOR ET POLLUX, Acte III, 1er air des Démons: vive

ment.

Et tous les aspects de la nature, les ténèbres de l'orage comme la sérénité du ciel et des eaux, ou les caresses du zéphir qui joue avec les fleurs:

INDES GALANTES, IIIo entrée, 1er air pour Zéphire : vite,

Et la lourdeur élégante des danses rustiques:

CASTOR ET POLLUX, Prologue, Tambourin: vif.

ou bien encore l'innocence pastorale, si douce qu'on pourrait sourire jusqu'aux larmes :

Voici encore l'entrée des Paladines et leurs

sauts grotesquement arrêtés :

LES PALADINS, P. 18 du manuscrit autographe.

ou la férocité bouffonne des sauvages':

INDES GALANTES, Nouvelle entrée, Danse du Calumet de paix: Rondeau.

Et voici enfin, prises dans les dernières œuvres du maître, des mélodies d'un caractère plus général, moins pittoresque, et non moins expressives. C'est cette grâce fuyante :

1. On sait que cet air a été écrit d'abord pour de vrais sauvages. Voir plus haut, p. 49.

ou cet enjouement:

NAïs, Prologue, Gavotte vive.

ou bien ce clair lever d'aurore :

3

ZOROASTRE, Acte 1, début.

Nous touchons ici au dernier arcane, à la porte dont lui-même n'a jamais trouvé la clef. Comment se forme une mélodie? D'où vient son caractère, son pouvoir? «< Le bon goût, dit Rameau, y a plus de part que le reste. » Et nous en sommes aujour