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[Early in March 1816 a deed of separation between Lord Byron and his wife was drawn up and signed. Fare Thee Well (March 18), and A Sketch (March 29), which had been printed for distribution among friends, were published, without Byron's knowledge or assent, in the Champion, Sunday, April 14, and in the course of the ensuing week the two poems appeared either singly or together in the Sun, the Courier, the Times, and other London journals. Hence the publicity and wide diffusion of the scandal arising from the quarrel and separation.]

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And the undying thought which paineth
Is that we no more may meet.
These are words of deeper sorrow
Than the wail above the dead;
Both shall live but every morrow
Wake us from a widowed bed.
And when thou would'st solace gather
When our child's first accents flow
Wilt thou teach her to say "Father!"

Though his care she must forego? When her little hands shall press thee

When her lip to thine is pressed Think of him whose prayer shall bless thee

Think of him thy love had blessed! Should her lineaments resemble

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so well,

That she herself, by teaching, learned to spell.

An adept next in penmanship she grows, As many a nameless slander deftly shows:

What she had made the pupil of her art,

None know - but that high Soul secured the heart,

And panted for the truth it could not hear,

[The original of A Sketch was a Mrs Clermont, the daughter of a respectable tradesman, who had been employed by Lady Byron's mother, at first as lady's maid, and afterwards as nurserygoverness to her only child. Byron was led to believe that she had made mischief, and was, in fact, the cause of the separation, by a statement (perhaps statements) of his valet's wife, Mrs Fletcher. There is reason to believe that he was misinformed and mistaken.]

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Foiled was perversion by that youthful mind,

'Which Flattery fooled not, Baseness could not blind,

Deceit infect not, near Contagion soil, Indulgence weaken, nor Example spoil, Nor mastered Science tempt her to look down

On humbler talents with a pitying frown, Nor Genius swell, nor Beauty render vain,

Nor Envy ruffle to retaliate pain,
Nor Fortune change, Pride raise, nor
Passion bow,

Nor Virtue teach austerity till now.
Serenely purest of her sex that live, 31
But wanting one sweet weakness -to
forgive;

Too shocked at faults her soul can never know,

She deems that all could be like her below:

Foe to all vice, yet hardly Virtue's friend

For Virtue pardons those she would amend.

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And these, when all was lost beside, Were found and still are fixed in thee;

And bearing still a breast so tried, Earth is no desert ev'n to me. [First published, Poems, 1816.]

Baroness Conyers in her own right, the divorced wife of Francis, Marquis of Carmarthen, afterwards fifth Duke of Leeds. She married (1807) her first cousin, Colonel George Leigh of the Tenth Dragoons, son of General Charles Leigh, by Frances, daughter of the Admiral, the Honourable John Byron.]

May none those

Bonnivard! marks efface!

For they appeal from tyranny to God.

ADVERTISEMENT.

WHEN this poem was composed, I was not sufficiently aware of the history of Bonnivard, or I should have endeavoured to dignify the subject by an attempt to celebrate his courage and his virtues. With some account of his life I have been furnished, by the kindness of a citizen of that republic, which is still proud of the memory of a man worthy of the best age of ancient freedom:

"François De Bonnivard, fils de Louis de Bonnivard, originaire de

[The Prisoner of Chillon was written at Ouchy, near Lausanne, at the end of June, and published, December 5, 1816.]

[Bonivard. There is no authority for Bonnivard.]

contemporary

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mérite ce titre par la force de son âme, la droiture de son cœur, la noblesse de ses intentions, la sagesse de ses conseils, le courage de ses démarches, l'étendue de ses connaissances, et la vivacité de son esprit), -ce grand homme, qui excitera l'admiration de tous ceux qu'une vertu héroïque peut encore émouvoir, inspirera encore la plus vive reconnaissance dans les cœurs des Génevois qui aiment Genève. Bonnivard en fut toujours un des plus fermes appuis: pour assurer la liberté de notre République, il ne craignit pas de perdre souvent la sienne; il oublia son repos; méprisa ses richesses; il ne négligea rien pour affermir le bonheur d'une patrie qu'il honora de son choix: dès ce moment il la chérit comme le plus zélé de ses citoyens; il la servit avec l'intrépidité d'un héros, et il écrivit son Histoire avec la naïveté d'un philosophe et la chaleur d'un patriote.

"Il dit dans le commencement de son Histoire de Genève, que, dés qu'il eut commoncé de lire l'histoire des nations, il se sentit entraîné par son goût pour les Républiques, dont il épousa toujours les intérêts: c'est ce goût pour la liberté qui lui fit sans doute adopter Genève pour sa patrie..

'Bonnivard, encore jeune, s'annonca hautement comme le défenseur de Genève contre le Duc de Savoye et l'Evêque.

se

"En 1519, Bonnivard devient le martyr de sa patrie: Le Duc de Savoye étant entré dans Genève avec cinq cents hommes, Bonnivard craint le ressentiment du Duc; il voulut retirer à Fribourg pour en éviter les suites; mais il fut trahi par deux hommes qui l'accompagnaient, et conduit par ordre du Prince à Grolée, où il resta prisonnier pendant deux ans.

Bonnivard était malheureux dans ses voyages: comme ses malheurs n'avaient point ralenti son zèle pour Genève, il était toujours un ennemi redoutable pour ceux qui la menaçaient, et par conséquent il devait être exposé à leurs coups. Il fut rencontré en 1530 sur le Jura par des voleurs, qui le dépouillèrent, et qui le mirent encore entre les mains du Duc de Savove: ce Prince le fit en fermer dans le Château de Chillon, où il resta sans être interrogé jusques en 1536; il fut alors delivré par les Bernois, 1 qui s'emparèrent du Pays-de-Vaud.

Bonnivard, en sortant de sa captivité, eut le plaisir de trouver Genève libre et réformée: la République s'empressa de lui témoigner sa reconnaissance, et de le dédommager des maux qu'il avoit soufferts; elle le reçut Bourgeois de la ville au mois de Juin, 1536; elle lui donna la maison habitée autrefois par le Vicaire-Général, et elle lui assigna une pension de deux cents écus d'or tant qu'il séjournerait à Genève. Il fut admis dans le Conseil des Deux-Cent en 1537.

"Bonnivard n'a pas fini d'être utile: après avoir travaillé à rendre Genève libre, il réussit à la rendre tolérante. Bonnivard engagea le Conseil а accorder [aux ecclésiastiques et aux paysans] un tems suffisant pour examiner les propositions qu'on leur faisait; il réussit par sa douceur: on prêche toujours le Christianisme avec succès quand on le prêche avec

charité.

ses manu

"Bonnivard fut savant: scrits, qui sont dans la bibliothèque publique, prouvent qu'il avait bien lu les auteurs classiques Latins, et qu'il avait approfondi la théologie et l'histoire. Ce grand homme aimait les sciences, et il croyait qu'elles pouvaient faire la gloire de Genève; aussi il ne négligea rien pour les fixer dans cette ville naissante; en 1551 il donna sa bibliothèque au public; elle fut le commencement de notre bibliothèque publique; et ces livres sont en partie les rares et belles éditions du quinzième siècle qu'on voit dans notre collection.

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