Corneille. Racine. MolièreLibrairie Internationale, 1864 |
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... César . Aveuglé par la lé- gende du divin Jules , le peuple romain se livra à son héritier . La légende ! Soupçonnez - vous sa force ? C'est elle qui règne depuis le commence- ment les hommes légendaires sont les tyrans posthumes de l ...
... César . Aveuglé par la lé- gende du divin Jules , le peuple romain se livra à son héritier . La légende ! Soupçonnez - vous sa force ? C'est elle qui règne depuis le commence- ment les hommes légendaires sont les tyrans posthumes de l ...
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... César ; la simplicité affectée de ce maître de l'univers ; la protection accordée aux lettres ; Horace reniant ses principes , abju- rant la mémoire de Brutus qui fut son compa- gnon , pour devenir le poète de l'indifférence politique ...
... César ; la simplicité affectée de ce maître de l'univers ; la protection accordée aux lettres ; Horace reniant ses principes , abju- rant la mémoire de Brutus qui fut son compa- gnon , pour devenir le poète de l'indifférence politique ...
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... César mis au rang des dieux . - Durant toute la période impériale , sa mémoire est vénérée . Il est vanté par les historiens comme l'égal des Vespasien , des Titus , des Nerva et des Marc - Aurèle . Le souvenir des Caligula et des ...
... César mis au rang des dieux . - Durant toute la période impériale , sa mémoire est vénérée . Il est vanté par les historiens comme l'égal des Vespasien , des Titus , des Nerva et des Marc - Aurèle . Le souvenir des Caligula et des ...
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... César et de Cinna , l'éloquente amertume des reproches , l'humilité du repentir , pour ne pas dire sa bas- sesse ; tels sont les détails que Sénèque fournis- sait au poète . Voltaire éprouve quelque scru- pule , que je partage , à ...
... César et de Cinna , l'éloquente amertume des reproches , l'humilité du repentir , pour ne pas dire sa bas- sesse ; tels sont les détails que Sénèque fournis- sait au poète . Voltaire éprouve quelque scru- pule , que je partage , à ...
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... entreprend une action si belle ! Au seul nom de César , d'Auguste , et d'empereur , Vous eussiez vu leurs yeux s'enflammer de fureur , LES HARANGUES . 1. 2 - Et dans un même instant , par un effet contraire CORNEILLE . 21 CINNA .
... entreprend une action si belle ! Au seul nom de César , d'Auguste , et d'empereur , Vous eussiez vu leurs yeux s'enflammer de fureur , LES HARANGUES . 1. 2 - Et dans un même instant , par un effet contraire CORNEILLE . 21 CINNA .
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Términos y frases comunes
admirable AGAMEMNON Agrippine aime ALCESTE âme amour Andromaque ANSELME ATHALIE beau beauté Boileau Britannicus Burrhus Calchas captive CATHOS Célimène César charmes chose ciel Cinna CLÉOPATRE Clytemnestre cœur comédie Corneille d'Andromaque d'Auguste d'Euripide d'Hector Despréaux dévots Dieu dieux dire DORINE douleur doux drame ELMIRE enfants ÉRASTE Eschyle esprit Euripide Faux-Semblant femme fidèle FIESQUE fille fils Fontaine génie gloire Grecs GROS-RENÉ haine HARANGUES Hector Hélas héros homme humaine Iphigénie j'ai jalousie jamais Joad jour l'âme l'amour l'École des femmes l'histoire larmes liberté Louis XIV LUCILE madame MADELON main maître MARIANE MARINETTE MASCARILLE mère messieurs Molière monde morale mort Néron Oreste ORGON ORONTE parle parole passion père personnages peuple Phèdre PHILINTE pleurs poète Pompée PTOLOMÉE Pyrrhus Racine raison règne rien romaine Rome saint sais sang scène seigneur seul siècle Sophocle sorte soupirs Tacite Tartufe tendresse théâtre tragédie tragique Troyens tyrans venger veuve veux vices voilà vois Voltaire yeux
Pasajes populares
Página 45 - Je suis maître de moi comme de l'univers ; Je le suis, je veux l'être. O siècles! ô mémoire ! Conservez à jamais ma dernière victoire ; Je triomphe aujourd'hui du plus juste courroux De qui le souvenir puisse aller jusqu'à vous. Soyons amis, Cinna, c'est moi qui t'en convie...
Página 342 - Qui brûlants et priants, demandent chaque jour, Et prêchent la retraite au milieu de la Cour, Qui savent ajuster leur zèle avec leurs vices, Sont prompts, vindicatifs, sans foi, pleins d'artifices, Et pour perdre quelqu'un, couvrent insolemment, De l'intérêt du Ciel leur fier ressentiment...
Página 252 - De son amour pour toi ton Dieu s'est dépouillé; Ton encens à ses yeux est un encens souillé. Où menez-vous ces enfants et ces femmes * ? Le Seigneur a détruit la reine des cités, Ses prêtres sont captifs, ses rois sont rejetés ; Dieu ne veut plus qu'on vienne à ses solennités : Temple, renverse-toi ; cèdres, jetez des flammes. Jérusalem, objet de ma douleur, Quelle main en un jour t'a ravi tous tes charmes ? Qui changera mes yeux en deux sources de larmes, Pour pleurer ton malheur...
Página 288 - Non, elle est générale, et je hais tous les hommes : Les uns, parce qu'ils sont méchants et malfaisants; Et les autres, pour être aux méchants complaisants, Et n'avoir pas pour eux ces haines vigoureuses Que doit donner le vice aux âmes vertueuses.
Página 428 - Mille de ses beaux traits, aujourd'hui si vantés. Furent des sots esprits à nos yeux rebutés. L'ignorance et l'erreur à ses naissantes pièces, En habits de marquis, en robes de comtesses, Venaient pour diffamer son chef-d'œuvre nouveau, Et secouaient la tête à l'endroit le plus beau.
Página 286 - Je vous vois accabler un homme de caresses, Et témoigner pour lui les plus vives tendresses ; De protestations, d'offres et de serments, Vous chargez la fureur de vos embrassements ; Et, quand je vous demande après quel est cet homme, A peine pouvez-vous dire comme il se nomme...
Página 288 - Lorsqu'au premier faquin il court en faire autant? Non, non, il n'est point d'âme un peu bien située Qui veuille d'une estime ainsi prostituée; Et la plus glorieuse a des régals peu chers, Dès qu'on voit qu'on nous mêle avec tout l'univers; Sur quelque préférence une estime se fonde, Et c'est n'estimer rien qu'estimer tout le monde.
Página 429 - Il semble, à vous ouïr parler, que ces règles de l'art soient les plus grands mystères du monde ; et cependant ce ne sont que quelques observations aisées, que le bon sens a faites sur ce qui peut ôter le plaisir que l'on prend à ces sortes de poèmes ; et le même bon sens qui a fait autrefois ces observations les fait aisément tous les jours, sans le secours d'Horace et d'Aristote.
Página 287 - Ces obligeants diseurs d'inutiles paroles, Qui de civilités avec tous font combat, Et traitent du même air l'honnête homme et le fat. Quel avantage at-on qu'un...
Página 279 - Si , moins ami du peuple , en ses doctes peintures « ll jn'eût point fait souvent grimacer ses figures , Quitté , pour le bouffon , l'agréable et le fin , Et sans honte à Térence allié Tabarin : Dans ce sac ridicule où Scapin s'enveloppe , Je ne reconnais plus l'auteur du Misanthrope.